LOUIS GASTON MAYILA, A POLITICAL JESTER. LOUIS GASTON MAYILA, UN SALTINBANQUE POLITIQUE
English version
After having recently received René Ndemezo'o-Obiang, who came to declare that the grass of the Agondjé stadium would be "treated" by south-african experts and that in January 2012, the African Cup of Nations would take place on a perfect pitch; the TV channel RTG1 received this Thursday, Louis Gaston Mayila, to get his opinion on whether the opposition should participate or not in the upcoming legislative election. If we'll just wait and see the miracles of the turf experts from South-Africa, the interview by Louis Gaston Mayila kept all the promises of a perfect political comedy.
In a style that is typical of him and is divided between a political balancing act and outright clowning, Mayila spoke in statements that tended to polish the weapons of those in power at the moment. Indeed, he developed reasons that were essentially contradictory, when explaining why after stating that the upcoming elections would not occur while taking into account elements of required transparency, he and some other political figures would nevertheless participate in this electoral travesty. What this blog remembers is that for Mayila, the key is to sit in the National Assembly, regardless of the shape of that assembly, the weight one has in this Assembly and the credibility of that assembly. That act brings this blog to conclude that the role of Mayila and friends in this theater of the absurd, is doing everything in their power to provide a little bit more credibility to this election and try while limping along, to make the election more acceptable to the Gabonese public. Mayila is not crazy; he knows very well the nature of the regime he served yesterday and the regime he serves today. It is therefore appropriate to say that participating in an election that everybody knows already plagued by arbitrariness, since the electoral register presents problems, is part of a logical refinement of the development of a national assembly that has to fit a matrix with a requirement to produce a custom face majority/opposition that would be presentable to the public, while ensuring that Ali Bongo has a free hand to assert a legitimacy.
Everyone knows that in Gabon, the election is won or lost in advance, provided the use of a reliable and transparent electoral register, or an opaque one. When Mayila and his friends agree to go as dead meet participate in an operation which they themselves say they have no guarantee of fairness, only means that they already know that their motives are not to have and fight for transparent elections, but in something else. This blog, more than ever is of the opinion that Mayila and his buddies are playing a Bongo political game, asking them to have a specific role that would allow at the end of the legislative election, for the PDG to claim to have soundly defeated the opposition, despite twenty or thirty MPs that Ali Bongo would be kind enough to let them have. But meanwhile, while Mayila and his friends entertain the gallery, the Gabonese citizens will continue to grumble and find themselves steeped in bitterness.
Version française
Apres avoir reçu récemment René Ndemezo’o-Obiang qui est venu déclarer que le gazon du stade d’Agondjé serait «traité» par des expert Sud-Africains et qu’en Janvier 2012, la CAN se déroulerait sur un billard, la RTG recevait ce Jeudi, Louis Gaston Mayila pour recevoir ses avis sur la participation ou non de l’opposition aux prochaines législatives. Si nous allons simplement attendre de voir les miracles des experts en gazon venus d’Afrique du Sud, le passage de Louis Gaston Mayila, aura tenu toutes les promesses de la parfaite comédie politique.
Dans un style qui lui est propre et se partage entre équilibrisme et bouffonnerie, Mayila s’est rependu dans un exposé où toute évocation tendait à fourbir les armes du pouvoir en place. En effet, ce sont des raisons essentiellement contradictoires qu’a développé Louis Gaston Mayila, pour expliquer pourquoi après avoir déclaré que les élections à venir ne se dérouleraient pas en tenant compte d’éléments de transparences requis, lui et certains autres équilibristes politiques iraient quand même participer à ce travestissement électoral. Ce que ce blog retient, est que pour Mayila, l’essentiel est de siéger à l’assemblée nationale, quel que soit la forme de cette assemblée, le poids qu’on a dans cette assemblée et la crédibilité de cette assemblée. Cet acte amène ce blog à conclure que le rôle de Mayila et ses amis, dans cette pièce théâtrale est de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour tenter de toujours un peu plus crédibiliser ce scrutin et essayer clopin-clopant de le rendre plus acceptable aux gabonais. Mayila n’est pas fou, il connait très bien la nature du régime qu’il a servi hier et celle du régime qu’il sert aujourd’hui. Il y a donc lieu d’affirmer que la participation aux élections que tout le monde sait déjà en proie à l’arbitraire, vu la liste électorale équivoque, s’inscrit dans une logique de peaufinage de l’élaboration d’une assemblée nationale devant satisfaire à une exigence matricielle sur mesure devant exhiber un visage majorité-opposition présentable à l’opinion, tout en garantissant à Ali Bongo des coudées franches d’assertion de légitimité.
Tout le monde sait qu’au Gabon, l’élection est gagnée d’avance ou perdu avec la même rapidité, pour peu qu’on utilise un fichier électoral fiable et transparent, ou opaque. Quand Mayila et ses amis acceptent d’aller comme du batail participer à une opération dont ils disent eux-mêmes n’avoir aucune garanti, c’est qu’ils savent déjà que leur motivations ne sont pas dans la transparence électorale, mais bien ailleurs. Ce blog, plus que jamais pense que Mayila et ses copains jouent les saltimbanques de la politique des Bongo qui leur demandent de jouer un rôle précis, pour qu’au sortir des législatives, le PDG puissent revendiquer d’avoir battu a plate couture l’opposition, malgré la vingtaine ou trentaine de députés qu’Ali Bongo aura la gentillesse de leur laisser. Mais pendant ce temps, alors que Mayila et ses amis amusent la galerie, le citoyen gabonais continuera de maugréer et macérer dans son amertume.
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