THE REGIME IS DISCREDITING ITSELF MORE AND MORE EVERY DAY. LE REGIME SE DISCREDITE UN PEU PLUS CHAQUE JOUR
English Version
On Monday, the Gabonese constitutional court essentially rejected the last request made by the recently deceased Pierre Mamboundou and Jules Bourdes-Ogouliguende, two figures of the opposition who complained that the way the regimes assigned those who were supposed to preside over the polling stations as well as the entire electoral operations, did not meet the standard that the people would expect for transparency. At the nightly news bulletin on RTG1, a spokesperson for the constitutional court read a lengthy message, essentially saying that no significant modifications were going to be made and that these decisions would, in their majority, stand. This is yet another example of how the Bongo regime makes a mockery of what a democracy is supposed to be. This regime still refuses to acknowledge that democracy consists of five basic elements:
1. A political system for choosing and replacing the government through free and fair elections.
In Gabon, one can observe that the regime continues to prevent by every means at its disposal, the taking root of a free and fair elections. The observers can notice that every effort to open up the political system of Gabon in the sense of free and fair elections, are met with the refusal of the regime to allow the Gabonese people to freely choose who their leaders should be.
2. The active participation of the people, as citizens, in politics and civic life.
In Gabon, the regime does everything to prevent the citizens to freely express their citizenship. This can be seen by the way the regime is preventing a movement like “Ça Suffit Comme Ça”, from exercising their rights as citizens to intervene in all aspects of the life of the nation.
3. Protection of the human rights of all citizens.
No observers can say that the regime in place in Gabon is protecting the human rights of all citizens.
4. A rule of law, in which the laws and procedures apply equally to all citizens.
Everybody can certainly see that the Gabonese regime has no respect for the rule of law, and that these laws are not applied equally to all citizens.
5. Democracy as a Political System of Competition for Power
If democracy is a means for the people to choose their leaders and to hold their leaders accountable for their policies and their conduct in office, then Gabon is far from being a democracy because its political system does not meet those standards. By refusing the introduction of biometry principals, and to change these people who run the elections mas requested by the opposition, the regime continues to signal to the Gabonese people that it does not think that they deserve to decide who will represent them in parliament, and who will head the government at the national and local levels.
In a democracy, governance is based on the consent of the governed. In a democracy, the people are sovereign; they are the highest form of political authority. Power flows from the people to the leaders of government, who hold power only temporarily. The people are free to criticize their elected leaders and representatives, and to observe how they conduct the business of government. Elected representatives at the national and local levels should listen to the people and respond to their needs and suggestions. Elections have to occur at regular intervals, as prescribed by law. Those in power cannot extend their terms in office without asking for the consent of the people again in an election and finally, for elections to be free and fair, they have to be administered by a neutral, fair, and professional body that treats all political parties and candidates equally. Based on these criteria, everybody can see that Gabon is far from being called a democracy.
Version française
Lundi, la cour constitutionnelle gabonaise a essentiellement rejeté la dernière demande faite par le récemment décédé Pierre Mamboundou et Jules Bourdes-Ogouliguende, deux figures de l'opposition qui se plaignaient de la façon dont le régime désignait les présidents des bureaux de vote ainsi que la manière dont était menée l'ensemble des opérations électorales qui ne respectaient pas les normes de transparence. Au cours du journal du soir sur la RTG1, un porte-parole de la Cour constitutionnelle a lu un long message, dans lequel il disait foncièrement qu'aucune modification significative n'allait être faite et que les décisions prises resteraient dans leur majorité en place. C'est encore un autre exemple de comment le régime Bongo fait une parodie de ce qu'une démocratie est censée être. Ce régime refuse toujours de reconnaître qu’une démocratie se compose de cinq éléments de base:
1. Un système politique pour le choix et le remplacement des gouvernants par des élections libres et équitables.
Au Gabon, on peut observer que le régime continue à empêcher par tous les moyens à sa disposition, l’enracinement d'un système d’élections libres et équitables. Les observateurs peuvent constater que tous les efforts pour ouvrir le système politique du Gabon dans le sens d'élections libres et transparentes, font l’objet de refus du régime de permettre au peuple gabonais de choisir librement ses dirigeants.
2. La participation active du peuple, en tant que citoyens, dans la vie politique et civique du pays.
Au Gabon, le régime fait tout pour empêcher les citoyens d'exprimer librement leur citoyenneté. Ceci peut être observé par la façon dont le régime empêche un mouvement comme «ÇA Suffit Comme ÇA", d'exercer leurs droits de citoyens en intervenant dans tous les aspects de la vie de la nation.
3. La protection des droits de tous les citoyens.
Aucun observateur ne peut dire que le régime en place au Gabon protéger les droits de tous les citoyens.
4. Un état de droit, dans lequel les lois et procédures s'appliquent de manière égale, à tous les citoyens.
Tout le monde peut certainement voir que le régime gabonais n’a aucun respect pour la primauté du droit, et que ses lois ne sont pas appliquées avec égalité à tous les citoyens.
5. La démocratie est le système politique de la concurrence ouverte pour le pouvoir
Si la démocratie est un moyen pour les gens de choisir leurs dirigeants et les tenir pour responsables de leurs politiques et conduite dans l’exercice de leur fonction, donc le Gabon est loin d'être une démocratie parce que son système politique ne répond pas à ces normes. En refusant l'introduction de la biométrie, et de changer ces gens qui gèrent les élections comme demandé par l'opposition, le régime continue de signaler au peuple gabonais qu'il ne pense pas qu'il mérite de décider qui doit le représenter au Parlement, et qui doit prendre la tête de l’administration aussi bien au niveau national que local.
Dans une démocratie, la gouvernance est basée sur le consentement des gouvernés. Dans une démocratie, le peuple est souverain, il incarne la plus haute forme de l'autorité politique. La puissance provient du peuple et va vers les dirigeants qui ne détiennent le pouvoir que temporairement. Les gens sont libres de critiquer leurs dirigeants, élus et représentants et d'observer comment ils conduisent les affaires de l’état. Les dirigeants locaux et nationaux doivent écouter les gens et répondre à leurs besoins et à leurs suggestions. Les élections doivent se produire à intervalles réguliers comme prescrit par la loi. Ceux au pouvoir ne peuvent pas étendre leur mandat sans demander le consentement du peuple et enfin, pour que les élections soient libres et transparentes, elles doivent être administrées par un organisme neutre, équitable et professionnel qui traite tous les partis politiques et les candidats avec impartialité. En se basant sur ces critères, tout le monde peut constater que le Gabon est loin d'être une démocratie.
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