THE STADIUM OF AGONDJÉ OR THE SYMBOL OF A COUNTRY IN WHICH EVERYTHING IS FALSE AND FAKE. LE STADE D’AGONDJÉ OU LE SYMBOLE D’UN PAYS DANS LEQUEL TOUT EST FAUX ET FACTICE
Le stade inachevé d’Agondjé
English version
This week everybody had the opportunity to evaluate what the word of the Bongo regime is worth. The fiasco that was the football match between Gabon and Brazil has revealed just how deeply deceitful that regime truly is. What is more sickening is that even after everybody saw that the stadium was nowhere near meeting international standards for football, the regime and its sycophants continued to hold tightly to the notion that everything was good and that the problems were only minor and would be resolved by the time the African Cup of Nations starts in January 2012. This is a far-fetched pipe dream and the regime knows it. The pitch in that stadium is at best maybe a month old and all experts say that for a field to be match ready, green and solid as the ones people see on the international scene, it takes about 6 months. But in Gabon, Ali Bongo decided that the grass and the soil could mature in just one month and the result was the fiasco of the match against Brazil. This blog had been saying that there is absolutely no ways based on the laws of biology and physics that a stadium could be built and delivered satisfactorily in the delays that Ali Bongo said that Gabon was going to do it and this blog is being proven right by the incompetence of the regime.
The problem with autocrats is that they are surrounded by people who tell them what they want to hear and lose touch with reality. They become arrogant and delusional to the point where they refuse to consider facts and reality and only listen to those who tell them that everything is wonderful and beautiful. One can begin to see the patterns that shape a dictatorial regime as that of the Bongos in that nothing matters except what the dictator wants. This despotic behavior leads to Gabon being a country where everything ends up being a lie. In the same way that the Bongo regime can just tell Marie-Madeleine Mborantsuo, the president of the constitutional court, to declare that Ali Bongo won the presidential election despite all evidence to the contrary, the regime thinks that they can decree that the stadium is ready and make teams play. But, if the Gabonese people can accept to have their votes stolen by the Bongos, the grass on the other hand will not grow faster and become stronger just because Ali Bongo said so. The soil would not change its properties to accommodate the whims of the Bongo family. If the electrical grid is unreliable, just because Ali Bongo wants the stadium to be lit would not prevent a power outage to occur. Ali Bongo can say that he was born in Brazzaville and present fake birth certificate. But he cannot make civil engineering works such as those of the overpasses being built in Libreville proceed faster than the laws of physics would allow. When he said that all the overpasses would be delivered by the beginning of CAN 2012, everybody with a brain should have known that he was talking bullshit, but in Gabon, people accepts the Bongos bull crap.
As we can see in the picture above there is no way that this overpass is going to be finished by January 2012. Because he is trying to impress and mystify the Gabonese public and that he knows that no one within the Gabonese government can contradict him, he can outright lie to the Gabonese people the he is accomplishing miracles when the fact clearly show that nothing could further from the truth than that.
Another glaring example of systematic lies told by the Bongos is the fact that Ali Bongo declared to have created 6000 jobs in the Special Economic Zone of Nkok. This is laughable because although Ali Bongo inaugurated this zone and even invited R. Kelly to sing for the occasion, the zone is to this day an empty muddy field as shown in the picture above. But every day, when free Gabonese citizens dare to challenge the lies of the Bongos, the population is told that any opposition to the Bongo regime equals opposition to the very existence of Gabon as a peaceful country. This is being said while at the same time the Bongos demonstrate their total disregard for the practical concerns of the Gabonese people, by giving money to UNESCO or spending a total of more than 1 million Euros between 3 siblings to buy clothes, while the majority of the population continues to be crushed by poverty. Why is telling the truth so difficult?
So goes Gabon
Version française
Cette semaine tout le monde a eu l'occasion d'évaluer ce que vaut la parole du régime Bongo. Le fiasco qu’a été le match de football entre le Gabon et le Brésil a révélé à quel point ce régime est profondément mensonger. Ce qui est plus révoltant, c'est que même après que tout le monde ait vu que le stade était loin d'être conforme aux normes internationales pour le football, le régime et ses flagorneurs ont continué à tenir fermement à l'idée que tout était bon et que les problèmes étaient mineurs et seraient résolus à temps pour la Coupe d'Afrique des Nations qui débute en Janvier 2012. C'est un rêve presqu’impossible et le régime le sait. L’aire de jeu dans ce stade est, au mieux, vieille de peut-être un mois et tous les experts disent que pour qu’une pelouse soit prête, verte et solide comme celles que les gens voient sur la scène internationale, il faut environ 6 mois. Mais au Gabon, Ali Bongo a décidé que l'herbe et le sol pourraient atteindre la maturité en seulement un mois et le résultat a été le fiasco du match contre le Brésil. Ce blog avait pourtant dit qu'il était absolument impossible sur la base des lois de la biologie et de la physique qu’un stade puisse être construit et livré de manière satisfaisante dans les délais promis par Ali Bongo et le scepticisme de ce blog vient d'être prouvé par l'incompétence du régime.
Le problème avec les autocrates, c'est qu'ils sont entourés par des gens qui leur disent ce qu'ils veulent entendre et de perdent contact avec la réalité. Ils deviennent arrogants et délirants au point où ils refusent d'examiner les faits et la réalité, et seulement écouter ceux qui leur disent que tout est merveilleux et beau. On peut commencer à voir les tendances qui orientent un régime dictatorial tel que celui des Bongos en ce sens que rien n’est important, sauf ce que veut le dictateur. Ce comportement despotique conduit le Gabon à être un pays où tout fini par n’être qu’un mensonge. De la même manière que le régime Bongo peut juste dire à Marie-Madeleine Mborantsuo, le président de la Cour constitutionnelle, de déclarer qu’Ali Bongo a remporté l'élection présidentielle, malgré toutes les preuves du contraire, le régime pense qu'il peut juste décréter que le stade est prêt et d’y faire jouer les équipes. Mais, si le peuple gabonais peut accepter d'avoir ses suffrages volés par les Bongos, l'herbe quant à elle, ne va pas croître plus rapidement et devenir plus résistante juste parce qu’Ali Bongo l’ordonne. De la même façon, le sol ne changerait pas ses propriétés en un temps record pour accommoder les caprices de la famille Bongo. Autant, si le réseau de fourniture d’électricité n'est pas fiable, juste parce qu’Ali Bongo veut que le stade soit illuminé n'empêcherait pas aux pannes d'électricité récurrentes de se produire. Ali Bongo peut dire qu'il est né à Brazzaville et présenter des faux actes de naissance, mais il ne peut pas faire aller plus vite, des travaux de génie civil tels que ceux des passerelles en construction à Libreville, que ne le permettraient les lois de la physique et de l’ingénierie. Quand il avait dit que toutes les passerelles seraient livrées avant le début de la CAN 2012, tout le monde muni d’un cerveau aurait dû savoir qu'il racontait des conneries ; mais au Gabon, les gens acceptent la merde des Bongos.
Comme nous pouvons le voir sur l'image ci-dessus il n'y a aucune chance que cette passerelle soit terminée d'ici Janvier 2012. Parce qu'il essai d'impressionner et mystifier la population gabonaise et qu'il sait que personne au sein de son gouvernement ne peut le contredire, Ali Bongo peut carrément mentir au peuple gabonais en disant qu’il soit en train d'accomplir de miracles quand les faits montrent clairement que rien n’est plus éloigné de la vérité que cette affirmation.
Un autre exemple de flagrant de mensonge systématique raconté par le régime Bongo est le fait qu’Ali Bongo ait déclaré avoir créé 6000 emplois dans la zone économique spéciale de NKOK. Cette affirmation est risible, car même si Ali Bongo a inauguré cette zone et a invité le chanteur R. Kelly pour l'occasion (moyennant des centaines de millions de cachet), la zone est à ce jour un champ de terre vide comme le montre la photo ci-dessus. Mais chaque jour, quand des citoyens gabonais libres osent contester les mensonges des Bongo, le pouvoir fait croire à la population que toute opposition au régime Bongo est égale à une opposition à l'existence même du Gabon comme pays pacifique. Ceci est dit en même temps que les Bongo démontrent leur mépris total pour les préoccupations concrètes du peuple gabonais, en donnant de l'argent à l'UNESCO ou en dépensant un total de plus d’un million d'euros entre trois frères et sœurs pour acheter des vêtements, tandis que la majorité de la population continue d'être écrasée par la pauvreté. Pourquoi dire la vérité est-il si difficile?
Ainsi va le Gabon
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