WHY DIDN’T MANUEL VALLS MEET NGOYO MOUSSAVOU, IN PERSON, IN MATIGNON? POURQUOI MANUEL VALLS N’A-T-IL PAS LUI-MÊME REÇU NGOYO MOUSSAVOU À MATIGNON?

Germain Ngoyo Moussavou (Photo: Gabonews)

English version

Manuel Valls was present at Matignon this Monday, 18 January 2016; and yet he let his advisers have the responsibility to meet with Ngoyo Moussavou. We assume that if Manuel Valls believed that explaining his remarks on France 2 required his full attention, he would have met in person with the Ambassador of Gabon.

But apparently Manuel Valls had better things to do on this Monday, as he met at its offices in Matignon, with two parliamentary Corsican separatists, Gilles and Jean-Guy Simeoni Talamoni.

The famous statement summarizing the meeting between Ngoyo Moussavou and Manuel Valls’advisers, is still pending, but at the Quai d'Orsay, the French spokesman of the Ministry of Foreign Affairs said the following:

"France and Gabon have a friendly and trustful relationship. Gabon is to France, a close partner in many areas. It played a very important role in particular for the conclusion of the Paris climate agreement. It fulfills its responsibilities in the service of peace, security and the fight against terrorism on the African continent, in accordance with the values of tolerance and openness of the Gabonese society. France is very attached to its relations with Gabon under the leadership of President Bongo, elected in 2009.

To dispel any misunderstanding, this morning our ambassador in Libreville was met by the Secretary General of the Gabonese Ministry of Foreign Affairs, Francophonie and Regional Integration and the Gabonese Ambassador to Paris was met today as well in Matignon."

In an article published in La Lettre du Continent, on the entourage and African networks of Manuel Valls, it is said that Ibrahima Diawadoh N'Jim, Valls’advisor, of Mauritanian origin and the cornerstone of Valls network in Africa, is close to Maixent Accrombessi and Seydou Kane. We will see how these relations will influence or not, the course of events in the "Valls case".

Version française

Manuel Valls était bien présent à Matignon ce lundi 18 Janvier 2016 ; et pourtant, il a laissé à ses conseillers, la tache de recevoir Ngoyo Moussavou. Nous supposons que si Manuel Valls estimait que s’expliquer sur ses propos sur France 2 nécessitait toute son attention, il se serait entretenu en personne avec l’Ambassadeur du Gabon.

Mais apparemment, Manuel Valls avait mieux à faire ce lundi, puisqu’il recevait dans ses bureaux de Matignon, deux parlementaires indépendantistes Corses, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni.

Le fameux communiqué de l’entretient entre Ngoyo Moussavou et les conseillers de Manuel Valls, se fait toujours attendre, mais au Quai d’Orsay, le Porte-Parole du ministère français des Affaires Etrangères a dit ceci :

« La France et le Gabon entretiennent des relations amicales et confiantes. Le Gabon est pour la France un partenaire proche dans de nombreux domaines. Il a joué notamment un rôle très important pour la conclusion de l'accord de Paris sur le climat. Il assume ses responsabilités au service de la paix, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme sur le continent africain, conformément aux valeurs de tolérance et d'ouverture de la société gabonaise. La France est très attachée à ses relations avec le Gabon sous la conduite du président Bongo, élu en 2009.

Pour dissiper tout malentendu, ce matin notre ambassadeur à Libreville a été reçu par la secrétaire générale du ministère gabonais des affaires étrangères, de la Francophonie et de l'intégration régionale et l'ambassadeur du Gabon à Paris est reçu aujourd'hui même à Matignon. »

Dans un article de La Lettre du Continent, sur l’entourage et les réseaux africains de Manuel Valls, il est dit qu’Ibrahima Diawadoh N'Jim, ce Conseiller de Valls, d’origine Mauritanienne et pierre angulaire du dispositif de Valls en Afrique, serait très proche de Maixent Accrombessi et de Seydou Kane. On va voir comment ces relations vont influencer ou non le cours des évènements dans « l’affaire Valls ».