GABON IS AT WAR. LE GABON EST EN GUERRE
English version
Dear readers, our country has been put on the path of an irreversible destruction by the Bongo regime. Indeed, here and now, this blog takes upon itself the full responsibility to declare first, on the basis of our many conversations with people from all backgrounds, that in fact and especially in the hearts of the Gabonese people, the national unity is disappearing and Gabon today is perceived, rightly or wrongly, as a country with 8 normal provinces and one anomaly, the province of Haut-Ogooué, which the Bongo use as an electoral principality beyond any rule and any control, that they can manipulate the demographics and numbers to close an insurmountable lead by a candidate, Jean Ping, who has beaten them in total and complete manner on the entire national territory.
It is here that we expect the citizens of the province of Haut-Ogooué, who are aware of the crack that current events are in the process of generating, to join us in denouncing what is happening. We want to hear voices of Haut-Ogooué tell other Gabonese that they do not agree with the use of their province as an electoral principality of the Bongos. The Gabonese people are very angry and this blog can safely say than the mere anger of a population that has seen its votes stolen too many times, is now becoming a deep and generational hatred from which we foreshadow the irreparable. The Gabonese people now feel a sense of hatred against this injustice imposed upon them by torturing the statistics of the province of Haut-Ogooué.
When Jean Ping makes a stunning score of 72% in Woleu-Ntem, or more than 60% in Ogooué-Maritime, it's in regular manner in polling stations, with signed minutes immediately and results declared in front of everyone, despite the attempts of governors of the regime to delay matters. In this case, things are clear.
However, having waited for other provinces to deliver all their results, and with a gap of more than 60,000 votes, the Bongos have fetched nearly 70,000 votes in their only principality of Haut-Ogooué, which required a turnout 99.93% (that is to say, actually 100%) according to Reuters. This means that no registered person as such, has died in this province between the voter registration time and going to the polls, and that nobody was traveling or unable to vote.
Dear readers, we are fed up with so much contempt for the intelligence of the Gabonese people! All over the world, and this, historically, the turnout in an election is highest if it reaches 80%. In South Africa, when Mandela was elected the first black president, the turnout was about 80%. But in Haut-Ogooué version Bongo, we are told that people are so attached to the Bongos that they vote for them at 99%.
This is too ridiculous, is too outrageous, we cannot accept this. Those who play this game will be responsible for the disintegration of Gabon which is closer than many think.
Version française
Chers lecteurs, notre pays a été mis sur la voie de l’irrémédiable destruction par le régime Ali Bongo. En effet, ici et maintenant, ce blog prend sur lui l’entière responsabilité de déclarer en premier, sur la base de nos multiples conversations avec des gens de tous horizons, que dans les fait et surtout dans les cœurs des Gabonais, l’unité nationale est train de disparaitre et le Gabon est perçu aujourd’hui, à tort ou à raison, comme un pays ayant 8 provinces normales et une anomalie, la province du Haut-Ogooué, dont les Bongo se servent comme d’une principauté électorale échappant à toute règle et à tout contrôle, dont ils peuvent manipuler et la démographie et les chiffres, pour refaire un retard insurmontable sur un candidat, Jean Ping, qui les a laminé de manière totale et complète sur l’ensemble du territoire.
C’est ici que nous attendons que les ressortissants de la province du Haut-Ogooué, qui sont conscients de la fissure que les évènements en cours sont en train d’engendrer, se joignent à nous en dénonçant en cœur ce qui se passe. Nous voulons entendre des voix du Haut-Ogooué dire aux autres Gabonais qu’elles ne sont pas d’accord avec l’utilisation de leur province comme principauté électorale des Bongo. Les Gabonais sont très remontés et ce blog peut affirmer sans risque de se tromper, que la simple colère d’une population à qui on a trop volé ses suffrages, soit en train de faire place à une haine profonde et générationnelle qui nous fait préfigurer l’irréparable. Les Gabonais éprouvent aujourd’hui un sentiment de haine légitime contre cette injustice qu’on leur impose en torturant les statistiques de la province du Haut-Ogooué.
Quand Jean Ping fait un score époustouflant de 72% dans le Woleu-Ntem, ou de plus de 60% dans l’Ogooué-Maritime, c’est à la régulière dans les bureaux de votes, avec des PV signés séance tenante et des résultats déclarés à la criée devant tout le monde, malgré les tentatives des gouverneurs à la solde du régime de retarder l’échéance. Dans ce cas, les choses sont claires.
Par contre, ayant attendu que les autres provinces livrent toutes leurs résultats, et avec un retard de plus de 60000 voix, les Bongo sont allés chercher près de 70000 votes dans leur seule principauté du Haut-Ogooué, ce qui a nécessité un taux de participation de 99,93% (c'est-à-dire effectivement de 100%) d’après l’agence Reuters. Ceci signifie qu’aucun inscrit ou presque, n’est mort dans cette province entre l’établissement des listes électorales et le vote, que personne n’était ni en déplacement ni dans l’incapacité de voter.
Chers lecteurs, nous sommes excédés par tant de mépris envers l’intelligence des Gabonais! Partout dans le monde, et ce de manière historique, les taux de participation à une élection sont à leur maximum s’ils atteignent les 80%. En Afrique du Sud en 1994, quand Mandela fut élu premier président noir, le taux de participation avait été d’environ 80%. Mais dans le Haut-Ogooué version Bongo, on nous dit que la population est si attachée aux Bongo qu’elle vote pour eux à 99%.
C’est trop ridicule, c’est trop gros, nous ne pouvons l’accepter. Ceux qui jouent à ce petit jeu seront responsables de la désintégration du Gabon qui est plus proche que beaucoup ne le pensent.
La Cenap avait validé la candidature erronnée du faussaire sans papier. Cette meme Cenap est chargée de declarer les resultats. Voyez-vous que ce enieme coup d'état n'ést pas une surprise! En ce moment nous n'avons ni Loi ni Constitution! Tout est detruit et pietiné par la cour familiale
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