THE STUDENT UNREST ESCALATES AT THE UNIVERSITY OF LIBREVILLE. ESCALATION DE LA RÉVOLTE ESTUDIANTINE Á L'UNIVERSITÉ DE LIBREVILLE
English Version
Ali Bongo's dictatorship is being shaken by student unrest at the University of Libreville. To even make matter worse, yesterday all research professors of all Gabonese universities announced that they were entering a general strike.
This latest outburst of public anger by university students and faculty demonstrates that things are not going well at the ministry of national education, despite all the propaganda the regime has deployed over an extended period of time. Things got very intense on Thursday when the regime sent security forces to invade the campus and the students and their professors retaliated by storming the administrative building a taking the head of the university hostage. He was freed by the security forces after a scuffle that left three people injured, according to press releases. Late on Thursday night, the regime sent its spokesperson deliver a declaration on Gabon Television, complaining that this latest outburst was the making of a small group of students who are troublemakers. Is that true? This blog does not think so. The problems of the Gabonese university are numerous and deep. Here is the enumeration of some of these problems:
1. Seraphin Moundounga is a calamity for higher education
The Gabonese minister of education Seraphin Moundounga is very bad for the Gabonese higher education, because he is one of these people who tend to believe that if they yell and threaten people, things will magically transform themselves and everything will be good. While he rules by fear and insults toward his collaborators and subordinates, the reality is that Moundounga is only concerned about one thing, pleasing Ali Bongo. The Gabonese students and their professors are not crazy to rebel; they do so because they realize that the Ministry of Education does nothing more than primarily funding its useless bureaucracy, without prioritizing the needs of the students and their professors. How can anybody understand that while students have difficulties receiving their scholarship money, the ministry has just spent billions of francs CFA to purchase brand new cars for its bureaucrats. The right order of priority would have been to first solve the student problems before spend huge sums of money in buying cars. This demonstrates a lack of leadership and vision from Moundounga and somebody without vision cannot lead such an important department.
2. The emphasis needs to be put on the students
The regime in Gabon must understand that education is about the students and the professor and not about its stupid desire to demonstrate its power. A good example is the crazy idea to limit scholarships to students below 27 years of age. What sense does that make? If the student is having good grades and meeting his academic requirements, what does age have to do with anything? How can a country that says to want to educate as many people as possible, decide to limit the state assistance to a group of students on the arbitrary basis of age? Whose money is it anyway, Ali Bongo's money, Moundounga's money or the people's money? In the aftermath of this unrest, the government, in a televised declaration said that the students were being manipulated. This is nonsense; the students are smart enough to understand what is in their best interest. They clearly see that what Moundounga is doing does not serve their interest and this is why they are angry. To pretend that there is a hidden hand behind their protest is disingenuous and just the usual propaganda from the regime.
Those within the regime, who love to blame everything on others, should realize that their incompetence has consequences and that when they back the students into a corner with their poor and stupid decisions, they should not be surprised if the students respond angrily.
So goes Gabon
Version Française
La dictature d'Ali Bongo est secouée par l'agitation étudiante à l'Université de Libreville. Pire, hier, les professeurs-chercheurs de toutes les universités gabonaises de par leur syndicat, le SNEC, ont annoncé qu'ils entraient dans une grève générale.
Cette dernière explosion de colère des étudiants et professeurs d'universités démontre que les choses ne vont pas bien au sein du ministère de l'éducation nationale, malgré toute la propagande du régime déployé jusqu'à maintenant et arguant le contraire. Les choses se sont intensifiées ce jeudi, lorsque le régime a envoyé les forces de sécurité envahir le campus et les étudiants et leurs professeurs ont riposté en prenant d'assaut le bâtiment administratif, prenant en otage le recteur de l'université. Il a été libéré par les forces de sécurité après des échauffourées qui ont faits trois blessés, selon la presse. Tard dans la nuit de jeudi, le régime a envoyé son porte-parole livrer une déclaration sur Gabon Télévision, se plaignant que cette dernière explosion était le fait d'un petit groupe d'étudiants qui sont en fait des fauteurs de troubles. Est-ce vrai? Ce blog ne le pense pas. Les problèmes de l'université gabonaise sont nombreux et profonds. En voici l'énumération de quelques uns de ces problèmes:
1. Séraphin Moundounga est une calamité pour l'enseignement supérieur
Le Ministre gabonais de l'Education, Séraphin Moundounga, est très mauvais pour l'éducation supérieure gabonaise, parce que c'est le genre de personnes qui ont tendance à croire que s'ils crient et menacent les gens, les choses vont se transformer comme par magie et tout sera bon. Alors, il manage par la peur et les insultes envers ses collaborateurs et subalternes. La réalité est que Moundounga est seulement préoccupé par une chose, plaire à Ali Bongo. Les étudiants gabonais et leurs professeurs ne sont pas fous pour se rebeller; ils le font parce qu'ils se rendent compte que le Ministère de l'Education ne fait rien de plus que principalement financer sa bureaucratie souvent inutile, sans ordre de priorité des besoins des élèves et de leurs professeurs. Comment peut-on comprendre qu'en même temps que les étudiants ont des difficultés pour percevoir l'argent de la bourse, le ministère vient de dépenser des milliards de francs CFA pour acheter des voitures neuves pour ses bureaucrates. Le bon ordre de priorité aurait été de d'abord résoudre les problèmes des étudiants avant de dépenser d'énormes sommes d'argent dans l'achat de voitures. Cela démontre un manque de leadership et de vision de Moundounga et quelqu'un sans vision ne peut pas conduire un si important département.
2. L'accent doit être mis sur les étudiants
Le régime doit comprendre que l'éducation concerne au premier chef les étudiants et les professeurs et non pas ses désirs stupides de démontrer sa puissance. Un bon exemple est l'idée folle de limiter les bourses aux étudiants de moins de 27 ans. Quel sens a une telle mesure? Si l'étudiant a de bonnes notes et répond aux exigences académiques, qu'est-ce que l'âge a à voir avec quoi que ce soit? Comment un pays qui dit vouloir former autant de gens que possible, peut-il se permettre de limiter le soutien de l'État à un groupe d'étudiants sur la base arbitraire de l'âge? A qui appartient cet argent de toutes les façons, à Ali Bongo, à Moundounga ou au peuple gabonais? Dans la foulée de cette agitation, le gouvernement, dans sa déclaration télévisée a dit que les étudiants étaient manipulés. Cela n'a aucun sens; les étudiants sont assez intelligents pour comprendre ce qui est dans leur meilleur intérêt. Ils voient bien que ce Moundounga fait ne sert pas leurs intérêts et c'est pourquoi ils sont en colère. Prétendre qu'il y a une main cachée derrière leur mouvement de protestation n'est pas sincère et c'est juste la propagande habituelle du régime.
Ceux au sein du régime, qui aiment bien tout rejeter sur les autres, devraient se rendre compte que leur incompétence a des conséquences et que quand ils acculent les étudiants dans un coin, avec leurs mauvaises et stupides décisions, ils ne devraient pas être surpris si les étudiants répondent avec colère.
Ainsi va le Gabon
Comments
Post a Comment