OUR DIALOGUE WITH GABONREVIEW, ABOUT THE "DIALOGUE". NOTRE DIALOGUE AVEC GABONREVIEW, À PROPOS DU “DIALOGUE”




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English version

In a recent editorial on Gabonreview, it is suggested that those who oppose Ali Bongo's dialogue should be less "emotional" and more "strategic" in their assessment of the possibilities for the advancement of democracy that could emanate from this dialogue.

This blog, being among those who vehemently reject any idea of a dialogue with Ali Bongo, we felt that it would not be a bad idea if we opened a dialogue with Gabonreview, at least to let them know our point of view more clearly. This is what we do below.

Contrary to what Gabonreview writes, we do not think that we have misjudged this dialogue proposed by Ali Bongo; we even think of it very clearly. To avoid exposing ourselves to an interminable repetition, we shall not enumerate all the reasons why this dialogue is as much a political as it is a moral swindle; But we will summarize our position by asserting here and now that all those who support this dialogue, up to now, whether they are political scientists or politicians, give a single impression: to have as a priority to normalize the perception that people have of the State and of those who govern Gabon. It is therefore a rescue mission of Ali Bongo and not a reorientation of our common responsibilities in the face of the national destiny. It is as if René Ndemezo'Obiang, Estelle Ondo, Jonathan Ndoutoume-Ngome and Mike Jocktane, to mention only these four, appear before the television cameras to defend this dialogue, dressed in BongoT-shirts! One cannot follow such a circus.

This blog cannot subscribe to the symmetry that some want to establish between the responsibilities of those in power and in the opposition, in the crisis that paralyzes the country at this time. Unless we deceive ourselves, the opposition does not manage the Gabonese state and does not control its institutions. It was not the opposition that rigged the election results; it was not the opposition that fired bullets on the Gabonese people; it was not the opposition that arbitrarily locked up more than a thousand Gabonese citizens; it is not the opposition that has ruined the country financially. Let us be consistent and respect the right of the Gabonese people to say no to the manifest imposture that stands before them. People are not crazy, but rather very lucid. It is Ali Bongo who is responsible for the present chaos; let him solve it! For future generations to respect us, let us focus on the cause of the crisis, not just the effects of this cause.

The cause of the crisis is Ali Bongo who refused to leave power when he was beaten in the election; nothing else. To come to tell us today that the solution is a dialogue where one could obtain that elections return to two rounds; or a limitation of a two-term mandate, or even a restructuring of the Constitutional Court, is only one way of administering a palliative, making us accept Ali Bongo as President of Gabon. We are here in the same situation as those poor buggers who are told, "You are poor here, but do not worry because you will be rich in the afterlife when you will go to paradise." We are told to accept to legitimize Ali Bongo now and we will have a democratic paradise in the future with two round elections and term limits. One must be both naive and idiot to swallow this snake oil for a single moment.

Dear readers, you will have noticed that those who want dialogue are promising us this future democratic paradise, but say absolutely nothing about the reality of the moment that is the present imposture of Ali Bongo. Why not concentrate on this imposture and make it the sole battleground because it is the cause of the current crisis? When we ask this question to the dialoguers, there is no one left!

This blog repeats that it will not deviate in its refusal of this dialogue without object in our opinion, because we will not follow a direction leading Gabon towards perdition. Governance and the rule of law have principles that must be respected. One who has sabotaged the normal functioning of our institutions, who has rigged the election and killed Gabonese citizens, must be sanctioned. How to ask the owner to grant an additional stay in his house to the thief who has already robbed him? It is a proposal to reject whatever argument the burglar would advance to justify himself.

In front of this absurdity that some support, that is Ali Bongo’s dialogue, the answer of this blog is NO.




Version française

Dans un récent éditorial paru sur Gabonreview, il est fait suggestion à ceux qui s’opposent au dialogue d’Ali Bongo, d’être moins « émotifs » et plus « stratèges », dans leur évaluation des possibilités d’avancement de la démocratie pouvant émaner de ce dialogue.

Ce blog, étant de ceux qui avec véhémence, rejettent toute idée d’un dialogue avec Ali Bongo, nous avons donc estimé que ce ne serait pas une mauvaise idée si nous ouvrions un dialogue avec Gabonreview, pour au moins leur faire part de notre point de vue de manière plus claire. C’est ce que nous faisons ci-dessous.

Contrairement à ce qu’écrit Gabonreview, nous ne pensons pas faire une mauvaise appréciation de ce dialogue que propose Ali Bongo ; nous pensons même y voir très clair. Pour ne pas nous étaler sur une interminable redite, nous n’énumérerons pas toutes les raisons pour lesquelles ce dialogue est une escroquerie autant politique que morale ; mais nous résumerons notre position en affirmant ici et maintenant que tous ceux qui soutiennent ce dialogue, jusqu’ici, qu’ils soient politologues ou personnalités politiques, donnent une seule et unique impression : celle d’avoir pour priorité de normaliser la perception que l’opinion a de l’Etat et de ceux qui gouvernent le Gabon. C’est donc une mission de sauvetage d’Ali Bongo et non de réorientation de nos responsabilités communes face au destin national. C’est à peine si René Ndemezo’Obiang, Estelle Ondo, Jonathan Ndoutoume-Ngome et Mike Jocktane, pour ce citer que ces quatre-là, ne se présentent pas devant les caméras de télévision pour faire l’apologie de ce dialogue, vêtus de T-shirt Bongo ! On ne peut pas suivre un tel cinéma.

Ce blog ne peut pas croire en la symétrie que certains veulent établir entre les responsabilités du pouvoir et de l’opposition, dans la crise qui paralyse le pays en ce moment. A moins que nous nous trompions, l’opposition ne dirige pas l’Etat Gabonais et n’en contrôle pas les institutions. Ce n’est pas l’opposition qui a truquée le résultat des élections ; ce n’est pas l’opposition qui a tiré sur les Gabonais ; ce n’est pas l’opposition qui a fait enfermer arbitrairement plus d’un millier de Gabonais ; ce n’est pas l’opposition qui a ruiné financièrement le pays. Soyons cohérents et respectons le droit des Gabonais de dire non à la manifeste imposture qui se dresse devant eux. Les gens ne sont pas fous, mais plutôt très lucides. C’est Ali Bongo qui est responsable du présent chaos; qu’il le résolve ! Pour que les générations futures nous respectent, intéressons-nous à la cause de la crise, et non seulement aux effets de cette cause.

La cause de la crise c’est Ali Bongo qui a refusé de partir du pouvoir alors qu’il a été battu aux élections ; rien d’autre. Venir nous dire aujourd’hui que la solution c’est un dialogue où on pourrait obtenir que l’élection revienne à deux tours ; ou une limitation de mandat à deux termes, ou même une restructuration de la Cour Constitutionnelle, n’est qu’une manière de nous administrer un palliatif nous faisant accepter Ali Bongo comme président du Gabon. Nous sommes ici dans la même situation que ces pauvres bougres a qui ont dit : « vous êtes pauvres ici-bas, mais ne vous en faites pas car vous serez riches dans l’au-delà quand vous irez au paradis ». On nous dit d’accepter de légitimer Ali Bongo maintenant et on aura le paradis démocratique dans le futur avec des élections à deux tours et des limitations de mandats. Il faut être à la fois naïf et idiot pour avaler un seul instant cette couleuvre.

Chers lecteurs, vous aurez remarqué que ceux qui veulent le dialogue nous promettent ce paradis démocratique futur, mais ne disent absolument rien sur la réalité du moment qui est celle de l’imposture présente d’Ali Bongo. Pourquoi ne pas se concentrer sur cette imposture et en faire l’unique cheval de bataille car c’est la cause de la crise en vigueur ? Quand nous posons cette question au dialogueurs, il n’y a plus personne !

Ce blog répète qu’il ne déviera pas dans son refus de ce dialogue sans objet à notre sens, car nous ne suivrons pas une direction menant le Gabon vers la perdition. La gouvernance et le droit ont des principes qui doivent être respectés. Celui qui a saboté le fonctionnement normal de nos institutions, qui a truqué l’élection et tué les Gabonais, doit être sanctionné. Comment demander au propriétaire d’accorder un séjour supplémentaire, dans sa maison, au voleur qui l’a déjà cambriolé ? C’est une proposition à rejeter quel que soit l’argument que le cambrioleur avancerait pour se justifier.

Devant cette absurdité que certains soutiennent, qu’est le dialogue d’Ali Bongo, la réponse de ce blog est NON.

Comments

  1. Bonjour je me prénomme Adeline Duval, je partage avec vous cette histoire afin de vous sensibiliser pour les moins initiés d’entre vous un peu à ce type d’escroqueries assez courantes, j’aimerais éviter à d’autres de se faire pigeonner ! j'ai perdu une somme de 630 000 € que j'ai envoyé a un noir en Afrique qui se faisait passé pour un Européen blanc au nom de Jean Pierre Leroux, mais heureusement par chance une amie qui à été aussi victime d'escroquerie sentimentale sur internet m'a donner l'adresse d'un major de la Police Interpol contre la cybercriminalité en Afrique qui m'a aider a arrêté mes escrocs et a récupérer mes fonds perdus plus un dédommagement de 50 000 € qui m'a été offert par le gouvernement de la CEDEAO. Je vous donne l'adresse du major pour ceux qui ont besoin d'aide et ceux qui veulent encore récupérer leurs remboursement.

    Interpol.police@diplomats.com

    Que le seigneur vous protège des malheurs.

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