ALI BONGO, THIS PHANTOM PRESIDENT FULL OF ENERGY! ALI BONGO, CE PRÉSIDENT FANTÔME DÉBORDANT D’ÉNERGIE!
English version
For the third time in its history, Gabon is
experiencing a situation which sees the President of the Republic unable to
lead the country, and a make belief scenario orchestrated between the members
of the French-African networks, their relays at the French Embassy in
Libreville, the Franco-Gabonese business circles, to which are now added Singaporean,
South African and Chinese interests, and finally the hawks dead enders within
the Bongo family; whose role is to make everyone believe, in a very awkward
way, that Ali Bongo still presides over the destinies of Gabon from the seaside
palace.
But what the Gabonese people are realizing is
that in fact this absence of Ali Bongo allows us to understand that the power
in Gabon is structured in a feudal way. Indeed, behind the symbolic President that
is Ali Bongo, his relatives including his son Noureddin, his wife Sylvia, and
his mother-in-law Marie Madeleine Mborantsuo, but also the Republican Guard; are
pulling the strings of state management; while behind the scenes, businessmen
profit from the economic windfall given to them in return for their support. In
this structure, the only non-participants are the Gabonese populations whom the
regime punishes with cruelty when they dare to demand accountability.
For all Gabonese, despite what Jeune Afrique
would have us believe, Ali Bongo's batteries are very low and he has no energy
left. His son and wife are a tandem constituting the head of the regency of the
court. Marie-Madeleine Mborantsuo, better acquainted with the Gabonese
administration and its components, would choose prime ministers and ministers,
decide on hearings with the presidential palace, outline government policies
and give instructions to parliament. The Republican Guard uses intimidation to
ensure that the balance is maintained in favor of the Bongo family and those
who enjoy the trust of that family. Since it is clear that the Gabonese
people and the Bongo family have no commonality in their visions for the future
of Gabon, the army must therefore be increasingly used to keep the people on a
leash.
The sector of the economy, and that of the
management of state revenues, remain the most important areas of the friends of
the regime. The management of the oil and mining windfall remains cloudy. It
benefits some businessmen who thrive on their incestuous ties to the Bongos.
Starting with the BGFI, Delta Synergie, the oil companies, Bolloré, Olam and the
Chinese mafia.
Dear readers, it is this feudal system that
oppresses and kills us!
Version française
Pour la troisième fois de
son histoire, le Gabon vit une situation qui voit le Président de la République
en incapacité de diriger le pays, et une mise en scène s’orchestrant entre les
membres des réseaux françafricains, leurs relais à l’ambassade de France à
Libreville, les milieux d’affaires franco-Gabonais, auxquelles s’ajoutent
aujourd’hui des intérêts Singapouriens, Sud-Africains et Chinois, et enfin les
faucons jusqu’auboutistes de la famille Bongo ; dont le rôle est de faire
croire à tout le monde et ce de manière fort maladroite, qu’Ali Bongo préside
toujours aux destinés du Gabon depuis le palais du bord de mer.
Mais ce dont les Gabonais
se rendent compte, est qu’en fait cette absence d’Ali Bongo nous permet de réaliser
que les pouvoir au Gabon soit structuré de manière féodale. En effet, derrière le
Président symbolique qu’est Ali Bongo, des proches, dont son fils Noureddin, son
épouse Sylvia, et sa belle-mère Marie Madeleine Mborantsuo, mais aussi la Garde
Républicaine ; tirent les ficelles de la gérance de l’Etat ; tandis
qu’en coulisses, des hommes d’affaires profitent de la manne économique qui
leur est livrée en contrepartie de leur soutien. Dans cette structure, les
seuls non participants sont les populations Gabonaises que le régime puni avec cruauté
quand elles osent demander des comptes.
Pour tous les Gabonais, en
dépit de ce que Jeune Afrique voudrait nous faire croire, les piles d’Ali Bongo
sont très faibles et il n’a plus aucune énergie. Son fils et son épouse sont un
tandem constituant la tête de la régence de la cour. Marie-Madeleine
Mborantsuo, connaissant mieux l’administration Gabonaise et ses composantes, choisirait
les Premiers Ministres et Ministres, déciderait des audiences avec le palais présidentiel,
tracerait les politiques gouvernementales et donnerait des instructions au
parlement. La Garde Républicaine utilise les intimidations pour faire en sorte
que les équilibres soient maintenus en faveur de la famille Bongo et de ceux qui
bénéficient de la confiance de cette famille. Puisqu’il est clair que le peuple
Gabonais et la famille Bongo n’ont aucune concordance dans leurs visions de l’avenir
du Gabon, l’armée doit donc être de plus en plus utilisée pour tenir le peuple en
laisse.
Le secteur de l’économie,
et celui de la gestion des recettes de l’État, restent les domaines par excellence
des amis du régime. La gestion de la manne pétrolière et minière reste opaque.
Elle profite à certains hommes d’affaires qui prospèrent grâce à leurs liens incestueux
avec les Bongo. À commencer par la BGFI, Delta Synergie, les pétroliers, Bolloré,
Olam et la mafia Chinoise.
Chers lecteurs, c’est ce système féodal qui nous oppresse et nous tue !
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