THE KIND OF DEBATE ALI BONGO DOES NOT WANT IN GABON. LE GENRE DE DÉBAT DONT ALI BONGO NE VEUT PAS AU GABON




English version


Although the Gabonese constitution states that all citizens have freedom of speech, press, assembly, association, and demonstration, one must realized that such activities are permitted only in support of government and the Bongo’s family objectives. The fact is that the Gabonese people and government controlled media are asked to follow certain norms dictated by the regime, if they are to be considered part of the fabric of the country. Any attempt to have independent idea is viewed by suspicion by the regime. The needs of the regime take precedence over individual, political or civil liberties.
Domestic media censorship is strictly enforced, and deviation from the official government line is not tolerated. Often, the regime prohibits foreign media broadcasts from reporting within the country as we saw during the election in 2009, the TV network “Africa 24” expelled from the country because they were providing a forum for candidates other than Ali Bongo to spread their message. Gabonese journalists are subject to severe punishment if they dare criticize or expose the regime. The editor of a newspaper called “Echos du Nord” was recently detained for having printed a story that questioned Ali Bongo’s birth certificate. Only ruling party cadres, however, have good access to government media. Newspapers, broadcasting, and other mass media controlled by either the government of the Bongo family, are major vehicles for dissemination of political propaganda. The official programming is truly atrocious and only exists to contribute to the cult of personality surrounding Ali Bongo. The authoritarianism of the Bongo regime is absolute when it comes to the control of the public media. The information is strictly monolithic and these media outlets would rather show a government minister dancing to celebrate Ali Bongo “greatness”, than the real issues facing the country.
But thanks to some very determined independent journalists and regular Gabonese, in recent years, numerous alternative means have been found to allow free Gabonese to have a debate that is impossible to have with the confinement of the official media in Gabon. Such an example is the news organizations “INRI Radio” that is broadcasted from Washington DC and often on Sundays, allows several hours of debates regarding what is occurring in Gabon. That program every Sunday afternoon is called “The Jacques Roger Show”, and is programming is truly democratic in that its direct and free exchange from guest coming from anywhere in the world. There is absolutely no censorship.

As an example, we are providing you with one of these broadcasts that had Professor Joseph John-Nambo, a member of the Gabonese opposition a principal guest, alongside Francis Nkea, an attorney for the regime Ali Bongo. However as you would find out if you listen to the debate, Francis Nkea did not show up. Our interpretation is that he refused to participate to a debate that was not circumscribed by the rules of the Bongo regime and may have been afraid to participate to a true debate. Alongside Professor Joseph John-Nambo, there were other excellent Gabonese participants such as Paulette Oyane-Ondo, Mister Mouketou and others. This debate is the kind of debate needed by the Gabonese people and Ali Bongo knows that such debates are dangerous for his regime and he cannot allow them to take root in Gabon. Please click on the link below, after the French version, to listen to the debate. This debate is in French.



Version Française


Bien que la Constitution gabonaise stipule que tous les citoyens aient la liberté d’expression, de presse, d'association et de manifestation, il faut réaliser que ces activités ne sont généralement autorisées que dans le soutien du gouvernement et des objectifs du clan Bongo. Le fait est que le peuple gabonais et les médias contrôlés par le gouvernement sont invités à suivre certaines normes dictées par le régime, si elles doivent être considérées comme partie intégrante du tissu du pays. Toute tentative d'avoir des idées indépendantes est considérée avec suspicion par le régime. Les besoins du régime sont prioritaires sur ceux des citoyens, que ce soit pour les libertés politiques ou civiles.
La censure des média officiels est strictement appliquée et toute déviation de la ligne officielle n'est pas tolérée. Souvent, le régime interdit a certains media étrangers de faire des reportages à l'intérieur du pays, comme nous l'avons vu lors de l'élection en 2009, la chaine de télévision «Africa 24» fut expulsée du pays parce qu'elle donnait un forum aux candidats autres qu’Ali Bongo pour présenter leur message. Les journalistes gabonais sont souvent sévèrement châtiés quand ils osent critiquer ou dénoncer le régime. L'éditeur d'un journal «Echos du Nord" a récemment été arrêté pour avoir publié un article sur l’acte de naissance d'Ali Bongo. Seuls les cadres du parti au pouvoir ont un bon accès aux médias publics. Les journaux, la radiodiffusion et autres médias de masse contrôlés soit par le gouvernement, soit par la famille Bongo, sont des véhicules de diffusion de la propagande politique du pouvoir. La programmation officielle est vraiment arriérée et n'existe que pour contribuer au culte de la personnalité dont s’enrobe Ali Bongo. L'autoritarisme du régime Bongo est absolu quand il s'agit de contrôler les médias publics. L'information y est strictement monolithique à-t-elle enseigne que ces médias préfèrent montrer les mouvements de danse d’un ministre du gouvernement célébrant la «grandeur» d’Ali Bongo, au lieu des vrais problèmes que connaît le pays.
Mais grâce à quelques journalistes indépendants et gabonaises déterminés, ces dernières années de nombreux autres moyens ont été trouvés pour permettre aux gabonaises et gabonais libres d'avoir un type de débat qui serait impossible dans le confinement de la presse officielle au Gabon. Un tel exemple est ce que fait l’organe de presse «INRI radio» qui diffuse à partir de Washington DC. Souvent le dimanche, cet organe permet plusieurs heures de débats à propos de ce qui se passe au Gabon. Ce programme chaque dimanche après-midi est appelé "The Jacques Roger Show", et le débat y est vraiment démocratique en ce que les échanges sont directs entre invités provenant du monde entier. Il n'y a absolument aucune censure, ni langue de bois.

Comme exemple, nous mettons à votre disposition l'une de ces émissions qui invitait le Professeur Joseph John-Nambo, un membre de l'opposition gabonaise, aux côtés de Francis Nkea, un avocat du régime Ali Bongo. Cependant comme vous le constaterez si vous écouter le débat, François Nkea ne s'est pas présenté. Notre interprétation est qu'il a refusé de participer à un débat qui n'était pas circonscrit par les règles du régime Bongo et a peut-être eu peur de participer à un vrai débat au cours duquel les participants expriment librement leurs pensées. Outre le professeur Joseph John-Nambo, il y avait d'autres excellents participants gabonais tels que Paulette Oyane-Ondo, Mister Mouketou et bien d’autres. Cette émission est le genre de débat nécessaire pour le peuple gabonais et Ali Bongo sait que de tels débats sont dangereux pour son régime et qu'il ne peut pas leur permettre de prendre racine au Gabon. Pour écouter l’émission, cliquez sur le lien ci-dessous.

TheJacquesRogerShow

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