ALI BONGO ORDERS THE ARBITRARY DESTRUCTION OF HOMES IN LIBREVILLE. ALI BONGO ORDONNE LA DESTRUCTION ARBITRAIRE DE MAISONS A LIBREVILLE








English version

Every day that passes seems to present more difficulties for the people of Gabon. The population of Gabon already finds its freedom to be restricted, no justice system to speak of and an entrenched dictatorship is ruling them. Not happy with this onslaught on the people of Gabon, Ali Bongo has decided to add to their despair, by ordering a campaign of systematic destruction of homes in Libreville.
Ali Bongo has labeled this operation: “Liberez Les Trottoirs” which is French for “free the sidewalks” which purport to “embellish” the city by destroying the homes that are closer to the sidewalks and are not esthetically pleasing. However this operation seems to be metastasizing into several neighborhoods and people are seeing the destruction of their homes, without any explanation, any relocation plan, any compensation. This seems to be an excuse for Ali Bongo to forcibly remove Gabonese citizens from their homes and give that land to his cronies for lucrative real estate developments.

Every day the Gabonese people awake to find that more houses have fallen around them, more families have been displaced. These families are often having their homes and possessions ruthlessly demolished to the ground, or they are given a few hours to remove what they can save before bulldozers come in to demolish entire structures. The strength of the population is certainly admirable, because one has to marvel and ask how they can go on after such a calamity at the hands of a government that is supposed to protect them. The worst is that these people are usually those who are at the bottom of the socio economic ladder in a nation that has undergone a dramatic economic decline. It is estimated that no more than 30% of the adult population in Gabon and certainly in Libreville, is currently employed in the formal sector. Therefore approximately 70% of adults in Gabon eke out an existence either out of work, or in the informal sector. These are the people who have built makeshift homes so they can provide shelter to their families. These people already have enormous difficulties to afford these modest houses they were able to build, to buy food for their families and send their children to school. Now, thanks to Ali Bongo, they would find themselves literally homeless, because of the destruction of their homes and possessions.

It is crazy for Ali Bongo to destroy of homes of honest citizens without any relocation plan. No government has the right to destroy the lives of its citizen without first preparing a proper social safety net. Gabon is a nation with no real free health services, no public housing or guaranteed access to education for all children. To destroy the only possession, albeit modest, that most poor Gabonese have without offering an alternative is simply criminal. The action by Ali Bongo is going to reduce Gabon's poorest citizens to a state of further abject poverty. Indeed, the destruction of housing causes an immediate and unrelenting hardship. Literally dozens if not hundreds of dwellings have been bulldozed during the last few weeks, displacing people on a massive scale. There is no precedent in Gabon for such a movement of people in a nation supposedly not at war with itself. As houses and dwellings continue to fall, the number of people affected is growing daily. One can imagine that across Libreville, families are now sleeping under trees or on pavements, trying to protect small children, the elderly and the ill from bad weather and thieves or criminals. How does Ali Bongo imagine that these families are going to take showers or use toilets? How are they going to cook their food? Is it acceptable to have tiny babies, just days old and people on their deathbeds alike sleeping at the mercy of the elements? Why didn’t the Ali Bongo regime prepare alternative shelters for these displaced people? Ali Bongo and his government have made no contingency plans whatsoever to move people, or to create new housing for them. The deliberate destruction of homes in a nation that already faces a terrible level of unemployment, hunger and collapsing resources, is nothing short of wicked. Gabon has become a nation of internally displaced people, where its own citizens are refugees within the perimeters of what should be their home. This Bongo regime is truly a criminal enterprise.

So goes Gabon


Version française

Chaque jour qui passe semble présenter plus de difficultés pour le peuple gabonais. La population du Gabon trouve déjà sa liberté être limitée, pas vraiment de système judiciaire fiable et une dictature bien enracinée qui règne sur eux. Non content de ces offenses contre le peuple gabonais, Ali Bongo a décidé d'ajouter à leur désespoir en ordonnant une campagne de destruction systématique d’habitations à Libreville. Ali Bongo a appelé cette opération: «Libérez les Trottoirs", qui prétend "embellir" la ville en détruisant les constructions qui sont plus proches des trottoirs et ne sont pas esthétiques. Cependant cette opération semble s’être métastasée dans plusieurs quartiers et les populations voient la destruction de leurs habitations, sans aucune explication, aucun plan de relocalisation et aucune compensation. Cela semble être une excuse pour Ali Bongo pour chasser des citoyens gabonais de leurs lotis et donner ces terres à ses acolytes pour de lucratifs développements immobiliers.

Chaque jour, le peuple gabonais se réveille pour découvrir que plus de maisons sont tombées autour d'eux, que plus de familles ont été déplacées. Ces familles voient souvent leurs maisons et leurs biens impitoyablement anéantis, car il est juste donné quelques heures pour enlever ce qu'ils peuvent avant que les bulldozers ne viennent pour démolir les structures. Le stoïcisme de la population est certainement admirable, parce que l'on ne peut que s'émerveiller et se demander comment ces gens peuvent continuer après une telle calamité de la part d'un gouvernement qui est censé les protéger. Le pire est que ces personnes victimes sont généralement ceux qui sont au bas de l'échelle socio-économique dans une nation qui a subi un déclin économique dramatique. Il est estimé que pas plus de 30% de la population adulte au Gabon et certainement à Libreville, est actuellement employée dans le secteur formel. Donc environ 70% des adultes au Gabon vivotent soit sans travail, ou dans le secteur informel. Ce sont ces gens qui ont construit des maisons de fortune afin qu'ils puissent fournir un abri à leurs familles. Ces gens ont déjà d'énormes difficultés pour s’offrir ces modestes habitations qu'ils ont été capables de construire aux prix de nombreux sacrifices, pour acheter de la nourriture pour leurs familles et envoyer leurs enfants à l'école. Maintenant, grâce à Ali Bongo, ils se trouveraient littéralement sans-abri, à cause de la destruction de leurs habitations et leurs biens.

Il est insensé pour Ali Bongo de détruire les maisons d'honnêtes citoyens sans aucun plan de relocalisation préalable. Aucun gouvernement n'a le droit de détruire la vie de ses citoyens sans avoir préalablement préparé un système de sécurité sociale adéquat. Le Gabon est un pays sans de véritables services de santé gratuits, pas de logement sociaux ou une garantie d'accès à l'éducation pour tous les enfants. Alors, détruire la seule possession, quoique modeste, que la plupart des pauvres gabonais ont, sans offrir une alternative, est tout simplement criminel. L'action d’Ali Bongo va réduire les citoyens gabonais les plus pauvres, dans un état de pauvreté encore plus abjecte. En effet, la destruction de logements entraîne un préjudice immédiat et implacable. Des dizaines sinon des centaines d'habitations ont été rasées au cours des dernières semaines, déplaçant les gens sur une échelle massive. Il n'existe aucun précédent au Gabon pour un tel déplacement de personnes dans une nation prétendument pas en guerre avec elle-même. Comme les maisons et les logements continuent de tomber, le nombre de personnes affectées s'accroît quotidiennement. On peut imaginer que dans Libreville, des familles dorment désormais sous les arbres ou au bord des voies, en essayant de protéger les petits enfants, les personnes âgées et les malades des intempéries et des voleurs ou des criminels. Comment Ali Bongo peut-il imaginer que ces familles vont prendre leur douche ou aller aux les toilettes? Comment vont-ils faire cuire leurs aliments? Est-il acceptable d'avoir des minuscules bébés d’à peine quelques jours et des gens sur leur lit de mort dormir à la merci des éléments intempériques? Pourquoi le régime Ali Bongo n’a pas préparé des abris alternatifs pour recevoir ces personnes déplacées? Ali Bongo et son gouvernement n'ont pas prévu de plan d'urgence pour ces personnes déplacées, ou créer de nouveaux logements pour eux. La destruction délibérée de logements dans une nation qui est déjà confrontée à un niveau de terrible de chômage et de mal vivre, n'est rien de moins que cruel. Le Gabon est devenu une nation où il y a des personnes déplacées, où ses propres citoyens sont réfugiés dans les périmètres de ce que devrait être leur maison. Ce régime Bongo est une véritable entreprise criminelle.

Ainsi va le Gabon

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