THE UNNECESSARY MISUNDERSTANDINGS ABOUT THE DISMISSAL OF ALI BONGO. LES INUTILES INCOMPRÉHENSIONS À PROPOS DE LA DESTITUTION D’ALI BONGO
English Version
During his recent interview on TV5 Monde, the declared candidate to the presidential election of August 2016, Guy Nzouba-Ndama, seemed to hint that he did not share the strategy of the Union Nationale, which consists of the removal of Ali Bongo. For him, one cannot talk of destitution as he remains legalistic and thinks that to ask for the Ali Bongo’s destitution, one would have to go through the High Court of Justice that only Ali Bongo can convene. Guy Nzouba-Ndama therefore thinks that this strategy is not viable. For him, the destitution of Ali Bongo on the basis of his ineligibility due to Article 10 of the Constitution, seems the most legal way to prevent Ali Bongo to be a candidate and thus to get the desired result.
Dear readers, this blog has scrutinized Guy Nzouba-Ndama interview’s on TV 5 and the opening statement of Casimir Oye-Mba, the designated candidate of the Union Nationale for the Presidential election of 2016, made at the recent press conference that he gave in Libreville. In fact, our conclusion is that Guy Nzouba-Ndama and Casimir Oye-Mba are saying exactly the same thing, but using different terminology. What Casimir Oye-Mba called destitution, joins what Guy Nzouba-Ndama called disqualification, the difference amounts to negligible mechanisms.
To prove this, we summarize below the concept of destitution which Casimir Oye-Mba is referring. This text is taken directly from the open statement of his recent press conference.
“I cannot accept that the next presidential election would be an opportunity for the impostor to renew the imposture.
We must not allow this. We must prevent it. All together, the Gabonese men and women must prevent it. That is the urgency.
But what is the context of this presidential election?
By means of this presidential election, Mr. Ali Bongo, not content with having succeeded Omar Bongo Ondimba by force and with the complicity of all institutions, proposes to do it again, despite the clear doubts on his eligibility ... During this meeting with the other candidates, I will propose to them a set of shared actions to render the candidacy of Ali Bongo impossible. It is concretely the following:
To ask for hearings with key heads of States that are friendly to Gabon, as well as to Senior Officials of international organizations, to tell them the truth and indicate to them that the Gabon’s liberation goes through the respect of its Constitution.
To go meet the Constitutional Court and the office of the Cenap to remind these two institutions of their historical responsibility and warn them against the temptation to let the imposture prosper in our country by validating a candidate in the presidential election in violation Article 10 of our Constitution.
To build a team of jurists and lawyers to prepare the looming pre-electoral disputes and that would lead to the rejection of the nomination of Ali Bongo on the basis of the absence of clarification of his administrative status and of the Article 10 of the Constitution.
We will go together before our compatriots during a great patriotic rally, to express our determination to liberate Gabon.”
Dear readers, as you realize, Guy Nzouba-Ndama and Casimir Oye-Mba say that they want the same thing. The difference is only semantic.
Version française
Lors de son passage récent sut TV5 Monde, le candidat déclaré à l’élection présidentielle d’Aout 2016, Guy Nzouba-Ndama, a semblé laissé entendre qu’il ne partageait pas la stratégie de l’Union nationale qui consistait en la destitution d’Ali Bongo. Pour lui, on ne peut pas parler de destitution car il reste légaliste et pense que pour demander la destitution d’Ali Bongo, il faudrait passer par la Haute Cour de Justice que seul Ali Bongo peut convoquer. Guy Nzouba-Ndama pense donc que c’est une voie à écarter. Pour lui, la disqualification d’Ali Bongo, sur la base de son inéligibilité devant l’article 10 de la constitution, semble la voie la plus légale pour empêcher Ali Bongo d’être candidat et arriver ainsi à avoir le résultat désiré.
Chers lecteurs, ce blog a scruté l’interview de Guy Nzouba-Ndama sur TV 5 et le propos liminaire de Casimir Oye-Mba, le candidat désigné de l’Union Nationale pour la présidentielle 2016, tenu lors de la récente conférence de presse qu’il a donné à Libreville. En fait, notre conclusion est que Guy Nzouba-Ndama et Casimir Oye-Mba disent exactement la même chose, mais en utilisant une terminologie différente. Ce que Casimir Oye-Mba appelle destitution, rejoint ce que Guy Nzouba-Ndama appelle disqualification, à quelques mécanismes près.
Pour vous le prouver, nous vous résumons ci-dessous, le concept de destitution dont se réfère Casimir Oye-Mba. Ce texte est directement tiré du propos liminaire de sa récente conférence de presse.
« Je ne peux admettre que la prochaine élection présidentielle soit l’occasion pour l’imposteur de renouveler l’imposture.
Nous ne devons pas le permettre. Nous devons l’empêcher. Tous ensemble, les Gabonaises et les Gabonais, doivent l’empêcher. C’est cela l’urgence.
Mais, quel est le contexte de cette élection présidentielle ?
A la faveur de cette élection présidentielle, Monsieur Ali Bongo, non content d’avoir succédé à Omar Bongo Ondimba par la force et avec la complicité de toutes les institutions, se propose de remettre ça, en dépit des doutes manifestes sur son éligibilité… Au cours de cette rencontre avec les autres candidats, je leur proposerai un ensemble d’actions communes devant rendre impossible la candidature d’Ali Bongo. Il s’agit concrètement de :
Demander des audiences auprès des principaux Chefs d’États amis du Gabon, ainsi qu’à de Hauts responsables d’organisations internationales, pour leur restituer la vérité et leur indiquer que la libération du Gabon passe par le respect de sa Constitution.
Aller rencontrer la Cour Constitutionnelle et le Bureau de la Cénap afin de rappeler à ces deux Institutions, leur responsabilité historique et les mettre en garde contre la tentation de laisser prospérer l’imposture dans notre pays en validant une candidature à l’élection présidentielle en violation de l’article 10 de notre Constitution.
Constituer une équipe de juristes et d’avocats pour préparer ce contentieux pré-électoral qui s’annonce et qui devra aboutir au rejet de la candidature d’Ali Bongo sur le fondement de l’absence de clarification de sa situation administrative et de l’article 10 de la Constitution.
Nous présenter ensemble devant nos compatriotes, au cours d’un grand meeting patriotique, pour dire notre détermination à libérer le Gabon. »
Chers lecteurs, comme vous vous en rendez compte, Guy Nzouba-Ndama et Casimir Oye-Mba disent vouloir exactement la même chose. La différence n’est que sémantique.
A la différence que Casimir Oye Mba a changé de langage. Car precedemment, avec ses collègues de l'usp, ils avaient entamé un processus de DESTITUTION devant une Haute Cour de Justice (Moukagni ayant préparé la requête). Depuis, Nzouba Ndama s'est aligné sur le concept de Disqualification demandé par Jean Ping et Oye Mba aussi mais en tentant maladroitement et orgeuilleusement de garder le terme "Destitution" détourné de sa signification.
ReplyDeleteEn effet, les différences sémantiques sont de nature à semer le trouble dans les esprits. Ils devraient s’aligner sur une ligne de communication commune qui consisterait à vider l’imposture et tout serait clair.
ReplyDeleteCharlie