THE SYMBOL OF EQUAL OPPORTUNITIES ACCORDING TO ALI AND SYLVIA BONGO (ANALYSIS). LE SYMBOLE DE L’ÉGALITÉ DES CHANCES SELON ALI ET SYLVIA BONGO (ANALYSE)








English Version

Jean Baptiste Obiang Etoughe high school of Sibang, a suburb of Libreville, has an average class size of 155. The sample used in this study is 8 classes. This school has an average repetition rate of 62 students per class, which is 40%.

The Nelson Mandela Application High School of Libreville has an average class size of 39. The sample used in this study is 8 classes. This school has an average repetition rate of 7 students per class, which is 18%.

Just based on these figures, we can directly conclude that the Nelson Mandela Application high school provides its students with a more conducive environment for education. The reasons for this may be many, but the most important of them is the difference between the average number of students per class in both institutions.

According to figures from the French Ministry of National Education, the average number of students per class in high school should not exceed 25 in the first cycle and 20 in the second cycle; and annual expenditure for the French national education are now 7760 euro per child (about 5 million CFA francs). The average repetition rate in France is 5% in the first cycle, and 9% in the second (Figures from the French Institute of Education).

Dear readers, you will understand that even if the performances of the Nelson Mandela Application high school are significantly better than those of Jean Baptiste Obiang Etoughe high school, they are still far below the standards of excellence already established elsewhere and which we must emulate.

There are two variables in play in these statistics: a) the teacher / student ratio that influences the pedagogic supervision of students as a teacher cannot deal with equal attention with 155 students at the same time; b) the large number of students per class negatively influences their educational support because it will be impossible to maintain a constant discipline and avoid that students become distracted when they are 155 in a class.

In Gabonese public schools, the teacher regularly has over a hundred students in the class. Therefore it is questionable how a teacher can give the floor in an orderly and productive manner to each student of the class during one class period to verify that students actually understand the material. In such a situation, it is certain that the number of students per class prevents and greatly impedes the educational activity.

Gabon is in flagrant violation of UNESCO recommendations. According to this organization, the class size should not exceed 25/30 students. This threshold is recommended for all schools. Gabon, given its classification of middle-income country, with a per capita GDP ranging between 16,000 and 19,000 dollars per year between 2009 and 2016 (8 and 9.5 million CFA francs), should easily be able to meet this standard.

The conclusion of this blog is that this situation is desired and encouraged by those who think that Gabon is their property. For those whose children are already planning to be country president in 2023. These people have no interest in promoting the education of the average Gabonese, and they foment the mass murder of the Gabonese public education. The numbers are clear, our conclusions also! They park like cattle, the Gabonese students in overcrowded classrooms, knowing that very few among them would succeed.

We must treat the problem at its root by devoting the necessary and sufficient resources to infrastructure construction, training, recruitment and retention of teachers and support personnel. In the current state of the country, with the current leaders, this is mission impossible.



Version française


Le lycée Jean Baptiste Obiang Etoughe de Sibang, en banlieue de Libreville, a un nombre moyen d’élèves par classe de 155. L’échantillon utilisé dans cette étude est de 8 classes. Ce lycée a un taux de redoublement moyen de 62 élèves par classe, soit de 40%.

Le lycée d’Application Nelson Mandela de Libreville, a un nombre moyen d’élèves par classe de 39. L’échantillon utilisé dans cette étude est de 8 classes. Ce lycée a un taux de redoublement moyen de 7 élèves par classe, soit de 18%.

Rien que sur la base de ces chiffres, on peut directement conclure que le lycée d’Application Nelson Mandela procure à ses élèves un environnement plus propice à l’éducation. Les raisons peuvent être multiples, mais la plus importante de toutes est la différence entre les nombres moyens d’élèves par classe dans les deux établissements.

Selon les chiffres du ministère français de l’éducation nationale, le nombre moyen d'élèves par classe au lycée ne devrait pas dépasser 25 au premier cycle et 20 au second cycle ; et les dépenses annuelles de l’éducation nationale française sont aujourd’hui de 7760 euro par enfants (soit environ 5 millions de francs CFA). Le taux de redoublement moyen en France est de 5% au premier cycle, et 9% au second (chiffres Institut Français de l’Education).

Chers lecteurs, vous comprendrez donc que même si les performances du lycée d’Application Nelson Mandela sont nettement meilleures que celles du lycée Jean Baptiste Obiang Etoughe, on reste encore loin des normes d’excellence déjà établies ailleurs et dont nous devons nous inspirer.

Il y a deux variables en jeux dans ces statistiques : a) le ratio professeur/élève qui a une influence sur l'encadrement pédagogique des élèves, car un professeur ne peut pas s’occuper avec attention égale de 155 élèves en même temps; b) le nombre important d'élèves par classe influence négativement leur encadrement pédagogique, car il sera impossible de maintenir une discipline constante et d’éviter que les élèves soient distraits, quand ils sont 155 dans une classe.

Dans les écoles publiques Gabonaises, l'enseignant se retrouve régulièrement avec plus d'une centaine d'élèves dans la classe. Dès lors on peut se demander comment un enseignant peut accorder la parole de manière ordonnée et productive à chacun des élèves de la classe, pendant une période de cours, pour vérifier que les élèves comprennent effectivement la matière. Dans une telle situation, il est certain que le nombre d’élèves par classe freine et entrave très fortement l'activité pédagogique.

Le Gabon est en violation flagrante des recommandations de L’UNESCO. En effet, selon cette organisation, l’effectif d'une classe ne devrait pas dépasser 25/30 élèves. Ce seuil est conseillé pour toutes les écoles. Le Gabon, vu sa classification de pays à revenus intermédiaires, avec un PIB par habitant oscillant entre 16000 et 19000 dollars par an entre 2009 et 2016 (8 et 9,5 millions de francs CFA), devrait être aisément capable de respecter cette norme.

La conclusion de ce blog est que cette situation est voulue et même encouragée par ceux qui pensent que le Gabon leur appartienne. Par ceux dont les enfants se projettent déjà président du pays en 2023. Ces gens n’ont aucun intérêt à promouvoir l’éducation du Gabonais moyen, et ils fomentent l’assassinat collectif de l’éducation publique gabonaise. Les chiffres sont clairs, nos conclusions aussi ! On parque tel du bétail, les élèves Gabonais dans des salles surchargées, sachant que très peu s’en sortiront.

Il faut traiter le mal à la racine en consacrant des ressources nécessaires et suffisantes à la construction des infrastructures, à la formation, au recrutement et au maintien du personnel enseignant et d'encadrement. Dans l’état actuel du pays, avec les dirigeants actuels, c’est mission impossible.

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