WHO WANTS DICTATORSHIP? LESSONS WE CAN LEARN FROM JOSEPH GOEBBELS. QUI VEUT DE LA DICTATURE? LES LEÇONS QUE NOUS DONNE JOSEPH GOEBBELS

Joseph Goebbels (photo: Der Angriff)




English Version

Many of our astute readers ask us: « how come so many Gabonese so called intellectuals are willing to tolerate and even to encourage Ali Bongo and his regime? » The answer to their question can be found in the writing of the master of dictatorial propaganda, Joseph Goebbels.

As an answer to these readers, we offer this 1932 article published in Der Angriff, in which Goebbels openly favors dictatorship. He presents it in a way that makes the Nazi Party and Hitler appear to be the ideal agents of rule in their German Society. The article is dated 1 September 1932. When you read the article, just think of Ali Bongo’s failures and of Gabonese intellectuals who are serving this regime; we will not name them here as we all know who they are…



Advice for a Dictator


And for Those Who Want to Become One


By Joseph Goebbels


1. A dictatorship requires three things: a man, an idea, and a following ready to live for the man and the idea, and if necessary to die for them. If the man is lacking it is hopeless; if the idea is lacking, it is impossible; if the following is missing, the dictatorship is only a bad joke.

2. A dictatorship can rule against a parliament when necessary, but never against the people.

3. Sitting on bayonets is uncomfortable.

4. A dictator’s first task is to make what he wants popular, bringing the will of the nation in tune with his own will. Only then will the broad masses support him in the long run and join his ranks.

5. A dictator’s highest duty is social justice. If people sense that the dictator only represents a thin upper class that has nothing to do with them, they will see the dictator as a hateful enemy and quickly overthrown him.

6. Dictatorships will rescue a nation when they know better ways than the previous governmental forms that they are fighting, and when their power is so anchored in the people that they do not depend on weapons, but rather on their followers.

7. A dictator does not need to follow the will of the majority. He must however have the ability to use the will of the people.

8. Leading parties and masses is the same as governing a nation. He who ruins a party will lead a nation into the abyss. Political ability is not demonstrated by using treacherous methods to rise to a ministerial chair on the labor of others.

9. Dictatorships must be able to survive on their own spiritual reserves. It will not work if what is good in their ideas comes from their opponents, and what does not come from their opponents is bad.

10. The ability to speak is no shame. It is shameful only when actions do not follow words. To speak well is good. To act bravely is even better. The typical reactionary can neither speak nor act. He has somehow gained power, but has no idea what to do with it.

11. Nothing is more foreign to dictatorial thinking than the bourgeois concept of objectivity. A dictatorship is by its very nature subjective. It takes sides by its nature. Since it is for one thing, it must be against another. If it does not do the latter, it runs the risk of having people doubt its honesty about the first.

12. A dictatorship speaks openly about what it is and what it wants. Nothing is farther from it than to hide behind a facade. It has the courage to act, but also the courage to affirm.

13. Dictatorships that hide behind the law to give themselves an appearance of legality even if their actions disagree, are short-lived. They will collapse of their own incompetence, leaving behind chaos and confusion.

14. Only those who lack the courage to join a party value being above party. When worlds collapse, when foundations shake, when revolutionary fevers spread through peoples and nations, one must join a party, one must be for or against. He who stands between will be torn apart by the contradictions, a victim of his own indecisiveness.

15. It may sound grotesque, but it is true: The nature of a dictator must be clear from his name. One cannot rule with a name like Müller or Meier. And the claim to a title must be fought for. It can not be gained by swindle.

16. A true dictator depends on himself. His false counterpart hides behind the rules and depends on legal paragraphs to justify his actions.

17. Everything great is simple and everything simple is great. The little man likes to conceal his insignificance through complexity.

18. The army exists to defend the country against external threats, not to suppress the people in the interests of a thin layer of usurpers. A dictatorship that cannot defend itself with its own supporters deserves to be displaced.

19. Primo de Rivera [the Spanish dictator who lost power in 1930] fell because his power rested on guns, but he earned only hatred and scorn from the people.

20. Mussolini’s work is unshakable, for he is his people’s idol. He gave back to Italy what has always been the surest and best foundation of a state: confidence.




Version française

Beaucoup de nos astucieux lecteurs nous demandent: «comment se fait-il que tant de soi-disant intellectuels Gabonais sont prêts à tolérer, voire à encourager Ali Bongo et son régime?» La réponse à leur question peut être trouvée dans les écrits du maître de la propagande dictatoriale: Joseph Goebbels.

En réponse à ces lecteurs, nous vous proposons cet article de 1932, publié par Der Angriff, dans lequel Goebbels argumente ouvertement en faveur de la dictature. Il la présente d'une manière qui place le parti nazi et Hitler comme les agents idéaux de gouvernance de leur société allemande. L'article est daté du 1er Septembre 1932. Lorsque vous lisez l'article, pensez aux échecs d’Ali Bongo et aux intellectuels gabonais qui servent ce régime; nous ne les nommerons pas ici, car nous savons tous qui ils sont...



Conseils pour un dictateur


Et pour ceux qui veulent le devenir


Par Joseph Goebbels


1. Une dictature nécessite trois choses: un homme, une idée, et une suite ne jurant que pour l'homme et pour cette idée, et si nécessaire prête à mourir pour eux. Si l'homme fait défaut, alors c’est sans espoir; si l'idée fait défaut, c’est impossible; si la suite manque, la dictature ne devient qu’une piètre blague.

2. Une dictature peut diriger contre les veux d’un parlement lorsque cela est nécessaire, mais jamais contre le peuple.

3. S’assoir sur des baïonnettes est inconfortable.

4. La première tâche d’un dictateur est de rendre ce qu'il veut populaire, de faire en sorte que la volonté populaire s’arrime sur sa propre volonté. C’est seulement en ce moment que les grandes masses populaires vont le soutenir dans le long terme et rejoindre ses rangs.

5. Le devoir suprême du dictateur est la justice sociale. Si les gens sentent que le dictateur ne représente qu'une classe infime à la tête de l’Etat, qui n'a rien à voir avec eux, ils percevront le dictateur comme un ennemi haineux et rapidement vont le renverser.

6. Les dictatures peuvent sauver les nations si elles utilisent de meilleures méthodes que les gouvernementales précédents, et si leur pouvoir est ancré dans le peuple de manière qu’elles ne dépendent pas des armes, mais plutôt de leurs partisans.

7. Un dictateur n'a pas besoin de suivre la volonté de la majorité. Il doit cependant avoir la possibilité de manipuler la volonté du peuple.

8. Mener les principaux partis et les masses est la même chose que gouverner une nation. Celui qui détruit un parti mènera une nation dans l'abîme. La capacité politique n'est pas démontrée en utilisant des méthodes perfides pour obtenir des postes sur la base du travail des autres.

9. Les dictatures doivent être capables de survivre sur leurs propres réserves idéologiques. Elles ne réussiront pas si toutes les bonnes idées et initiatives viennent de leurs adversaires, et que ce qui vient de la dictature soit mauvais.

10. Il n’y a pas de honte à promettre. Mais il est honteux que les actions ne suivent pas les promesses. Parler c’est bien. Mais agir avec courage est encore mieux. Le réactionnaire typique ne peut ni s’exprimer, ni agir. Il a pris le pouvoir d’une manière ou d’une autre, mais n'a aucune idée de quoi en faire.

11. Rien n’est plus étranger à la pensée dictatoriale que le concept bourgeois de l'objectivité. Une dictature est par sa nature même, subjective. Sa nature est de prendre parti. Comme elle est pour un camp, elle doit être forcément contre un autre camp. Si elle ne se positionne pas clairement, elle court le risque que les gens doutent de son honnêteté à propos de ses convictions.

12. Une dictature parle ouvertement de ce qu'elle est et de ce qu'elle veut. Rien n’est plus éloigné de cela que de se cacher derrière une façade. Elle doit avoir le courage d'agir, mais aussi le courage de s'affirmer.

13. Les dictatures qui se cachent derrière la loi pour se donner une apparence de légalité, même quand leurs actions démontrent le contraire, sont de courte durée. Elles s’effondrent de leur propre incompétence, laissant derrière elles le chaos et la confusion.

14. Seuls de gens qui manquent le courage de se joindre à un parti, voudront se placer au-dessus du parti. Lorsque les mondes s’effondrent, quand les fondations tremblent, quand les fièvres révolutionnaires se propagent à travers les peuples et les nations, il faut adhérer à un parti, il faut être pour ou contre quelque chose. Celui qui se tient entre les deux sera déchiré par les contradictions, une victime de sa propre hésitation.

15. Cela peut sembler grotesque, mais c’est vrai: La nature d'un dictateur doit être clair ; à commencer par son nom. On ne peut pas gouverner avec un nom banal comme Müller ou Meier. Et il faut se battre pour imposer un nom et un titre. Ceci ne peut s’acquérir par escroquerie.

16. Un vrai dictateur dépend de lui-même. Un faux dictateur en contrepartie se cache derrière les règlements et dépend de paragraphes juridiques pour justifier ses actions.

17. Tout ce qui est grand est simple et tout ce qui est simple, est grand. Le petit homme aime à cacher son insignifiance par la complexité.

18. L'armée existe pour défendre le pays contre les menaces extérieures, et non réprimer le peuple dans l'intérêt d'une mince couche d’usurpateurs. Une dictature qui ne peut pas se défendre avec ses propres partisans mérite d'être déchue.

19. Primo de Rivera [le dictateur espagnol qui a perdu le pouvoir en 1930] est tombé parce que son pouvoir reposait sur les armes, mais n’a obtenu que la haine et le mépris du peuple.

20. Le travail de Mussolini est inébranlable, car il est l'idole de son peuple. Il a donné à l'Italie ce qui a toujours été le plus sûr et meilleur fondement d'un état: la confiance.

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