LIES IN A DICTATORSHIP : MAGANGA MOUSSAVOU AS A USEFUL IDIOT ! LE MENSONGE EN DICTATURE : MAGANGA MOUSSAVOU EN IDIOT UTILE !
English version
In a dictatorship, given that the people have little power and that public opinion does not count at all, one can say one thing today, and declare the opposite tomorrow, while denying that they have ever supported what they said yesterday. Pierre Claver Maganga Moussavou has just made the sad demonstration of that for us.
As a nostalgic of the time of Omar Bongo, Maganga Moussavou showed us that he was ready to disavow himself and lie at any time, if it allowed him to reach a higher position.
Despite the fact that Gabon is sinking into an unprecedented political crisis, in repression and arbitrariness all round, Maganga Moussavou chose to lie to us to justify himself before Ali Bongo.
There are several arrests of activists, most of them young people, followed by torture in the police stations and prisons, but Maganga Moussavou does not say a word, preferring to lie to us.
After the fraudulent election of 2016, Maganga Moussavou first supported the victory of Jean Ping, but today he says that he never supported him, while we have all the evidence that he duly congratulated Jean ping. But he does not care that we prove his lie, for to him we do not count; it is Ali Bongo who holds the purse strings and it is him who must be pleased; and for that Maganga Moussavou is lying!
Maganga Moussavou plays today the useful idiots in the service of Ali Bongo. He comes to tell us that Ali Bongo was elected by the Gabonese people, whereas he knows this false. He knows that the only oligarchy that exploits Gabon today is that of the clan in power, which saw its members considerably enriching themselves, with certain ministers going as far as to have incomes of 500 million CFA francs a month. But instead of fighting to change things in the country, he prefers the easiest solution for him, that is, to join this oligarchy to peck on the crumbs that will be thrown at him. The cynicism and bad faith of Maganga Moussavou are more than obvious.
By lying to the Gabonese people on behalf of Ali Bongo, and knowing the antipathy of the Gabonese people for Ali Bongo, Maganga Moussavou becomes anti-people; and it is only in a dictatorship that one can afford to be anti-people. Clients, lackeys or useful idiots, such as Maganga Moussavou; those who defend Ali Bongo and the dictatorship are both ridiculous and culpable before history.
But for the resistance, the strong popular and peaceful mobilization by which it tries to find the way of a "transition to democracy" in the country must continue. But Ali Bongo shows us that a peaceful and negotiated exit from the dictatorship would be hardly conceivable. It is necessary that the resistance remains active so that the regime could become fractured enough to impose this negotiated exit to it. Until today, the resistance is hampered by Ali Bongo’s intransigence. But we have to keep pushing.
We will not give up!
Version française
En dictature, vu que le peuple n’a que peu de pouvoir et que l’opinion publique ne compte absolument pas, on peut dire une chose aujourd’hui, et déclarer l’inverse demain tout en niant avoir jamais soutenu ce qu’on disait hier. Pierre Claver Maganga Moussavou vient de nous en faire la triste démonstration.
Comme un nostalgique du temps d’Omar Bongo, Maganga Moussavou nous a montré qu’il était prêt à se désavouer et à mentir, à tout moment, si cela lui permettait d’accéder à un poste plus élevé.
Malgré le fait que le Gabon s'enfonce dans une crise politique sans précédent, dans la répression et l'arbitraire tous azimuts, Maganga Moussavou choisi de nous mentir pour se justifier devant Ali Bongo.
On dénombre plusieurs arrestations d’activistes, la plupart des jeunes gens, suivies de tortures dans les commissariats et prisons, mais Maganga Moussavou n’en dit pas mot, préférant nous mentir.
Apres l'élection frauduleuse de 2016, Maganga Moussavou a d’abord soutenu la victoire de Jean Ping, mais aujourd’hui il dit qu’il ne l’a jamais soutenue alors que nous avons toutes les preuves qu’il a dûment félicité Jean Ping. Mais il s’en fiche que nous démontrions son mensonge, car pour lui nous ne comptons pas ; c’est Ali Bongo qui tient les cordons de la bourse et c’est à lui qu’il faut plaire ; et pour cela Maganga Moussavou ment !
Maganga Moussavou joue aujourd’hui les idiots utiles au service d’Ali Bongo. Il vient nous dire qu’Ali Bongo a été élu par le peuple gabonais, alors qu’il sait cela faux. Il sait que la seule oligarchie qui exploite aujourd'hui le Gabon, est celle du clan au pouvoir qui a vu ses membres considérablement s’enrichir, avec certains ministres allant jusqu’à avoir des revenus de 500 millions de francs CFA par mois. Mais au lieu de se battre pour changer les choses dans le pays, il préfère la solution la plus facile pour lui, c’est-à-dire de se joindre à cette oligarchie pour picorer les miettes qu’on lui jettera. Le cynisme et la mauvaise foi de Maganga Moussavou sont plus qu’évidents.
En mentant aux Gabonais pour le compte d’Ali Bongo, et vu l’antipathie des Gabonais pour Ali Bongo, Maganga Moussavou fait de l'anti-peuple ; et il n’y a qu’en dictature que l’on peut se permettre de faire de l’anti-peuple. Clients, affidés ou idiots utiles, tels Maganga Moussavou, les défenseurs d’Ali Bongo et de la dictature sont autant ridicules que coupables devant l’histoire.
Mais pour résistance, la forte mobilisation populaire et pacifique par laquelle elle tente de trouver la voie d'une "transition à la démocratie" dans le pays, doit continuer. Mais Ali Bongo nous démontre qu’une sortie pacifique et négociée de la dictature, serait peu envisageable. Il faut donc que la résistance s’active pour que le régime se fracture suffisamment pour lui imposer cette sortie négociée. Jusqu'à ce jour, la résistance se heurte à l'intransigeance d’Ali Bongo. Mais il nous faut continuer de pousser.
Nous ne lâcherons rien!
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