THE PDG, AN ANACHRONIC AND OUTDATED PARTY. LE PDG, UN PARTI ANACHRONIQUE ET DÉPASSÉ
English version
Like all parties created to promote conformism, single way of thinking, and dictatorship, the PDG finds it difficult to adapt to the modern era and to accept democratic pluralism.
The PDG, and its officials, have not been formatted to the idea of sharing the political space with other parties. As the Gabonese aspire to free themselves from Bongo's political straitjacket, the PDG regime continues to tread on democracy. It is observed that:
1. The Opposition cannot organize demonstrations, however peaceful they may be, while the constitution guarantees this prerogative. In each of these popular expressions, cases of kidnappings, torture, arrests and other intimidations are reported.
2. The Justice system, supposedly independent, is at the service of the regime.
3. The National Assembly is only rubber stamping the regime’s decisions.
4. The police, the army and the security services are in the same situation.
5. The public administration is politicized.
After 27 years of pluralism, Gabon is still in the embryonic stage of democracy. The Opposition tends towards its muzzling, if not its annihilation. The weaker opponents are "bought" by the authorities. The most resistant are thrown into jail or muzzled economically. But how can it be otherwise, when we know that the PDG, party-state founded in 1967 by Omar Bongo, and of which all the Gabonese were ex officio members and this from their birth, was the exclusive instrument of the political, economic and social life of the country; and that the ideology which animated it was that of a single way of thinking.
All the small permutations underway will in no way change the nature of this party. It is a lost cause.
Version française
Comme tous les partis créés avec vocation de promouvoir le conformiste, la pensée unique et la dictature, le PDG a bien du mal à s’adapter à l’ère moderne et à se plier au pluralisme démocratique.
Le PDG, et ses responsables avec, n’ont pas été formaté à l’idée de partager l’espace politique avec d’autres partis. Au moment où les Gabonais n’aspirent qu’à se libérer du carcan politique des Bongo, le régime PDG continu lui à fouler la démocratie au pied. On observe que :
1. l'Opposition ne peut organiser des manifestations, aussi pacifiques soient-elles, alors que la constitution lui garantit cette prérogative. Dans chacune de ces expressions populaires, on déplore des cas d'enlèvements, tortures, arrestations et autres intimidations.
2. La justice, supposée être indépendante, est au service du régime.
3. L'Assemblée nationale est une véritable caisse de résonnance du régime.
4. La police, l'armée et les services de sécurité sont dans la même situation.
5. L'administration publique est politisée.
Après 27 ans de pluralisme, le Gabon est toujours au stade embryonnaire de la démocratie. L'Opposition tend vers son musèlement, si ce n’est son anéantissement. Les opposants les plus faibles sont " achetés " par le pouvoir. Les plus résistants sont jetés en prison ou muselés économiquement. Mais comment peut-il en être autrement, quand on sait que le PDG, parti-Etat fonde en 1967 par Omar Bongo, et dont tous les Gabonais fut étaient membres de droit et ce dès leur naissance, fut l'instrument exclusif de la vie politique, économique et sociale du pays ; et que l'idéologie qui l'anima fut la pensée unique.
Toutes les petites permutations en cours ne changeront en rien la nature de ce parti. C’est une cause perdue.
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