GABON’S FUTURE DEPENDS ON US. L’AVENIR DU GABON DEPEND DE NOUS
English version
A few days ago we published an excellent analysis of Ali Bongo’s intentions towards Gabon, by Michel Ongoundou-Loundah, which enlightened us on Ali Bongo’s desire not to yield power. Given the ongoing political, economic, and social crisis in Gabon, this blog has tried to identify the most important determinants of Gabon’s future based on four possible scenarios.
These scenarios are based on the degree of internal stability that the regime can maintain and the extent and type of external pressure or assistance the regime might receive from key international actors. The following are the four potential scenarios for Gabon’s future, listed in no particular order.
1: A compromise between Jean Ping and Ali Bongo
This scenario would be the least favorable for this blog, but may be pushed by increased international and regional pressure. It will ask that the consolidation of opposition forces into a cohesive unit around Jean Ping, accept Ali Bongo as President and agrees to participate in his government. To us, this would be a major betrayal. We will say no to this scenario until the bitter end. To calm the people, they may want to present this scenario as a preparation for a transition of power from Ali Bongo to Jean Ping. But for us, power should be transmitted immediately, without allowing Ali Bongo to stay in power any longer.
2: Allow for the slow continuous unraveling of the Ali Bongo’s regime
In this scenario, the internal situation of Gabon will continue to unravel slowly as international pressure on the regime will continue to isolate Ali Bongo. The regime will continue to weaken because the economy will get worse. The provision of loans from outside will disappear and the regime will be incapable to pay either the people or its debts. The economy will continue to deteriorate, hyperinflation will occur, the expropriation of private companies will accelerate, the unproductive foreign loans will be called by creditors. Civil unrest will become more pronounced. The economy will collapse, the people will take to the street and Ali Bongo will face a popular rebellion and he will not be able to successfully maintain control and social order. His regime will be deposed by the people.
3: Ali Bongo secures his regime via the military
We already know that Ali Bongo has reinforced his republican guards with auxiliaries from Rwanda. As the country continues to deteriorate, to save his head, he may ask the military to join in the direct ruling of the country. In this scenario, the military would have a more direct role in taking control of institutions and make sure via savage repression, that Ali Bongo is never challenged. Under this scenario, Gabon would be undoubtedly, under a quasi-military regime.
4: An open armed Conflict
This will be a “worst-case scenario” because it will mean direct arm conflict, which will cause the complete collapse of the nation, total chaos, and high loss of life. This will be our least favorite option.
Gabon does not have to collapse or suffer national chaos in order to change its regime. Therefore, to restore stability and some semblance of democratic recovery, Ali Bongo must be forced to leave. He must go now!!!
Version française
Il y a quelques jours, nous avons publié une excellente analyse des intentions d'Ali Bongo envers le Gabon, par Michel Ongoundou-Loundah, qui nous éclairait sur le désir d’Ali Bongo de ne pas céder le pouvoir. Compte tenu de la crise politique, économique et sociale, actuelle au Gabon, ce blog a essayé d'identifier les déterminants les plus importants de l'avenir du Gabon sur la base de quatre scénarios possibles.
Ces scénarios sont fonction du degré de stabilité interne que le régime peut maintenir, et de l'étendue et type de pression ou d'assistance externe que le régime pourrait recevoir d’acteurs clés internationaux. Voici les quatre scénarios potentiels pour l'avenir du Gabon, listés sans ordre particulier.
1: un compromis entre Jean Ping et Ali Bongo
Ce scénario serait le moins favorable pour ce blog, mais pourrait être encouragé par une pression internationale et régionale accrue. Il demanderait que la coalition des forces de l'opposition présentée en une unité cohérente autour de Jean Ping, accepte Ali Bongo comme président et concède de participer à son gouvernement. Pour nous, ce serait une trahison majeure. Nous dirons non à ce scénario jusqu'au bout. Pour calmer les populations, ils voudront peut-être présenter ce scénario comme préparation à une transition de pouvoir d'Ali Bongo à Jean Ping. Mais pour nous, le pouvoir devrait être transmis immédiatement, sans permettre à Ali Bongo de rester au gouvernail plus longtemps.
2: Permettre la lente et continue implosion du régime Ali Bongo
Dans ce scénario, la situation interne du Gabon continuerait à s’effriter lentement alors que la pression internationale sur le régime continuerait à isoler Ali Bongo. Le régime continuerait de s'affaiblir parce que la crise économique s'aggraverait. La provision de prêts en provenance de l'extérieur disparaîtrait et le régime serait incapable de payer les salaires ou ses dettes. L'économie continuerait de se détériorer, l'hyperinflation se produirait, l'expropriation des entreprises privées va s'accélérer, les créanciers demanderont leurs dus. Les troubles sociaux deviendront plus prononcés. L'économie s'effondrera, les gens descendront dans la rue et Ali Bongo fera face à une rébellion populaire ; et il ne pourra pas réussir à maintenir le contrôle et l'ordre social. Son régime serait déposé par le peuple.
3: Ali Bongo maintient son régime par l'armée
Nous savons déjà qu'Ali Bongo a renforcé sa Gardes Républicains par des auxiliaires Rwandais. Alors que le pays continuera de se détériorer, pour sauver sa tête, il pourrait appeler les militaires à se joindre directement à la gestion directe du pays. Dans ce scénario, les militaires auraient un rôle plus net dans le contrôle des institutions et assureront par une répression sauvage qu’Ali Bongo ne soit jamais contesté. Selon ce scénario, le Gabon serait sans aucun doute placé sous un régime quasi militaire.
4: un conflit armé ouvert
Ce sera le «pire scénario» car cela impliquera un conflit armé direct, ce qui entraînerait l'écroulement total de la nation, le chaos absolu et des pertes humaines. Ce serait pour nous l’option la moins préférentielle.
Le Gabon n'a pas à s'effondrer ou à souffrir du chaos national pour changer son régime. Par conséquent, pour restaurer la stabilité et un semblant de reprise démocratique, Ali Bongo doit être obligé de vider les lieux. Il doit partir maintenant !!!
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