ALI BONGO STILL WEAKENED. ALI BONGO TOUJOURS FRAGILISÉ
English version
It is La Lettre du Continent which states in its latest edition that the new government of 38 members formed by Ali Bongo, will not ease the political crisis that Gabon is experiencing since August 2016. This malaise is as much political as it is economic and social. Ali Bongo would have all the difficulties to stem this crisis, in a context where Jean Ping continues to claim with fervor, his victory.
Fragilized by the risks of internal uprisings in the country, Ali Bongo would have positioned his loyalists in the strategic ministries that are Defense with Etienne Massard Kabinda Makaga, and the Interior with Lambert Matha.
La Lettre du Continent also tells us that in spite of appearances, Maixent Accrombessi's men would still have their hand on the economic sector of the regime, with Jean-Fidèle Otandault in the Ministry of Budget, which must imperatively manage the Gabonese debt in a context in which crude oil prices continue to fall and Gabon's fiscal management remains calamitous; without forgetting the dictates of the IMF which demands serious cuts in state expenditures.
On the ground, the social situation is catastrophic. The closures of enterprises are multiplying and cascading; strikes are happening repeatedly; companies such as Somdiaa, Sodexo, CFAO Gabon, etc., are laying off. The list of providers to whom the state owes money, like Veolia, is becoming kilometric. Even the Ali Bongo’s communicator, Richard Attias, is no longer paid.
Meanwhile, Jean Ping intensifies his pressure. The irreversible degradation of the social climate is in its favor. In addition, the reflexes of repression of the regime also play in the favor of Jean Ping. Looking at this imbalance, Ali Bongo tried to demobilize the opposition by recruiting its heavy weights. But despite the nomination of Pierre-Claver Maganga Moussavou as Vice-President, and René Ndemezo'o Obiang as President of the Economic and Social Council; the harvest is fairly meager.
La Lettre du Continent informs us that in Jean Ping’s galaxy, Casimir Oye Mba and Guy Nzouba Ndama, would have distanced themselves from Jean Ping’s resistance.
Version française
C’est La Lettre du Continent qui affirme dans sa dernière livraison, que le nouveau gouvernement de 38 membres formé par Ali Bongo, ne va pas soulager la crise politique que le Gabon connait depuis Aout 2016. Ce malaise est autant politique qu’économique et social. Ali Bongo aurait toutes les difficultés à endiguer cette crise, dans un contexte où Jean Ping continu de revendiquer avec ferveur, sa victoire.
Fragilisé par les risques de soulèvements internes au pays, Ali Bongo aurait pour cette raison positionné ses fidèles dans les ministères stratégiques que sont la Défense avec Etienne Massard Kabinda Makaga, et l'Intérieur avec Lambert Matha.
La Lettre du Continent nous signale aussi qu’en dépit des apparences, les hommes de Maixent Accrombessi auraient toujours la main mise sur le volet économique de ce régime, avec Jean-Fidèle Otandault au ministère du Budget, qui doit impérativement gérer la dette gabonaise dans un contexte où la chute des cours du brut continue et que la gestion budgétaire gabonaise reste calamiteuse ; sans oublier les diktats du FMI qui exige un sérieux dégraissage des dépenses de l’Etat.
Sur le terrain, la situation sociale est catastrophique. Les fermetures d'entreprises se multiplient et s’enchainent ; les grèves se font à répétition ; des sociétés comme Somdiaa, Sodexo, CFAO Gabon, etc., licencient à tour de bras. La liste des prestataires à qui l'Etat doit de l’argent, comme Veolia, devient kilométrique. Même le communicant d’Ali Bongo, Richard Attias, n’est plus payé.
Pendant ce temps, Jean Ping lui, intensifie sa pression. La dégradation irréversible du climat social joue en sa faveur. En plus, les réflexes de répression du régime jouent aussi en la faveur de Jean Ping. Constatant ce déséquilibre, Ali Bongo a essayé de démobiliser l'opposition en y recrutant des poids lourds. Mais malgré la nomination de Pierre-Claver Maganga Moussavou comme Vice-Président, et de René Ndemezo'o Obiang, comme Président du Conseil Economique et Social ; la moisson est assez maigre.
La Lettre du Continent nous signale tout de même que dans la galaxie Jean Ping, Casimir Oyé Mba et Guy Nzouba Ndama, auraient pris leurs distances avec la résistance de Jean Ping.
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