SUCCESSION AT THE HEAD OF POLITICAL PARTIES IN GABON: WHY NOT BE INSPIRED BY THE ANC? SUCCESSION À LA TÊTE DES PARTIS POLITIQUES AU GABON : POURQUOI NE PAS S’INSPIRER DE L’ANC?
English
version
In the
context where all Gabonese political parties have historically struggled to
designate a successor to lead these parties, after the demise of the current
president, this blog would like to suggest the model of the South African party
“African National Congress”, which has been using for more than 100 years, a
clear and transparent succession planning where the current president openly
grooms his designated successor. The entire party must agree beforehand on who
that successor should be; and when designated, everybody supports the successor
in a very tightly disciplined manner.
When Mandela Became ANC’s president, everybody new that his successor would be Thabo
Mbeki. In turn, when Mbeki became president, everybody knew that his successor would
be Jacob Zuma; and after Zuma, everybody knew that it would be Cyril Ramaphosa
would be the successor. That way, the issues of succession where dealt with in
a very efficient, democratic and republican manner. No one was designated
because they were somebody’ son, daughter, etc.; but because they were the
right person at the right time to lead the party.
Given the incapacity
of Gabonese political parties to cleanly designate successors, why don’t they
use the ANC model? Where a current president will have as a deputy, someone who
would have been voted as his successor once the term of the presidency is over.
This would solve all the shameful problems we are witnessing.
Version française
Dans le contexte où tous les partis politiques gabonais ont historiquement peiné
pour désigner un successeur à la tête de ces partis, après la disparition de leur
président, ce blog voudrait suggérer le modèle du parti sud-africain «African National Congress», qui utilise depuis plus de 100 ans, un planning de
succession clair et transparent dans lequel le président en exercice prépare ouvertement
son successeur désigné. Le parti entier doit convenir au préalable de
l'identité de ce successeur ; et une fois désigné, tout le monde soutient le
successeur d'une manière très rigoureuse.
Lorsque Mandela est devenu président de l’ANC, tout le monde a appris que
son successeur serait Thabo Mbeki. À son tour, lorsque Mbeki est devenu
président, tout le monde savait que son successeur serait Jacob Zuma; et après
Zuma, tout le monde savait que ce serait Cyril Ramaphosa qui serait le successeur.
De cette façon, les questions de succession ont été traitées de manière très
efficace, démocratique et républicaine. Personne n’a été désigné parce qu’il
était fils de, fille de, etc.; mais parce qu'elle était la bonne personne au
bon moment pour diriger le parti.
Étant donné l’incapacité
des partis politiques gabonais à désigner proprement les successeurs, pourquoi
n’utilisent-ils pas le modèle de l’ANC? Ainsi, un président actuel aura comme adjoint,
quelqu'un qui aurait été élu comme son successeur une fois le mandat de
présidence terminé. Cela résoudrait tous les problèmes honteux auxquels nous assistons.
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