THE PIRATES WHO WORK WITH THE BONGOS! LES FLIBUSTIERS QUI TRAVAILLENT AVEC LES BONGO!
Dominique Auroy
English
version
The Bongo
regime is a mafia. To be convinced of this, one need only look at who their
business partners are.
Africa
Intelligence tells us that a former business associate of Omar Bongo has
returned to Gabon, this time to do business in hydropower. However, this
character has no experience or expertise in that field.
Dominique
Auroy is his name. He is a wine maker in Tahiti and had a thriving business in
Gabon during the time of Omar Bongo; businesses that have collapsed since Ali
Bongo came to power. He is currently in negotiations with the Gabonese State to
resume the development of the hydroelectric projects of the Empress falls and
Fe II; in the provinces of Ngounié and Woleu-Ntem.
The
company this Frenchman set up to build the two dams would be called the
Renewable Energy Development Company (Coder). In 2010, Coder had already signed
power purchase agreements with Gabon (PPA) as well as concession contracts for
a period of thirty years which were to allow the launch of the two projects,
the cost of which was then estimated to total
around 280 million dollars (about 150 billion CFA francs). The financing was
then to be provided in part by the African Development Bank (AfDB) and the
Netherlands Development Bank (FMO).
Between
2013 and 2014, this project was interrupted after the Gabonese government,
through Etienne Ngoubou, considered that the project was too late. This
contract was then entrusted in 2018 to the company China Gezhouba Group Corp
(CGGC), a Chinese group specializing in particular in the transmission and
distribution of electricity. But once again, the work was never launched.
Dominique
Auroy plans to relaunch the two projects. He has lived for many years on the
island of Tahiti in Polynesia and has for a long time been in business with the
presidential clan, and more particularly with Omar Bongo. After his death in
2009, the heirs of Omar Bongo tried to find out the exact situation of the
assets of the late president and in 2012 commissioned an audit of the family
holding company, Delta Synergie, with the Parisian firm Fénéon Delabrière. This
document of more than 250 pages, repeatedly shows the name of Dominique Auroy.
This
document shows that Delta Synergy was a 50% co-shareholder in Coder, the rest
being held by companies belonging to Dominique Auroy. The participation of the
Bongo clan holding company then decreased beginning in April 2011, from 50% to
9.99% following successive increases in the company's share capital. As the
document notes, this dilution is explained by the fact that the investment
policy of international donors did not allow them to accept that Delta Synergy,
given its shareholder structure, could indirectly benefit from their funding.
However, this did not prevent the Bongo family from remaining in the capital of
Coder, at least until 2012.
The Bongo
clan also participated in the ambitions of Dominique Auroy in the production of
wine in Gabon. The same 2012 audit says that Delta Synergy owned 50% of the
shares of the Viticulture du Haut-Ogooué (VHO) company - Pascaline Bongo, was
also the president of the board of directors of this company which has since
experienced a resounding commercial failure, despite the large sums of money
injected into its realization.
Dominique
Auroy was also the owner of the Gabon household waste recovery company (Sovog),
which went bankrupt before being taken from him. Dominique Auroy's attempt to
regain a foothold in Gabon comes as he is going through difficult times in
Polynesia. His newspaper La Dépêche de Tahiti, the only daily on the island
that he bought in 2014, is in liquidation. This decision follows numerous
arrears of social contributions (for 750,000 euros), and nearly three years of
unpaid rents.
Version française
Le régime Bongo est mafieux.
Pour s’en convaincre, il suffit d’examiner qui sont leurs partenaires d’affaires.
Africa Intelligence nous
annonce qu’un ancien associe d’affaire d’Omar Bongo serait de retour au Gabon,
pour cette fois faire des affaires dans l’hydroélectricité. Mais seulement, le
personnage n’a aucune expérience ni expertise dans le domaine.
Dominique Auroy est son
nom. Il exploite un vignoble à Tahiti et avait des affaires florissantes au
Gabon, du temps d’Omar Bongo ; affaires qui ont périclité depuis l'arrivée
au pouvoir d'Ali Bongo. Il serait en ce moment en négociation avec l'Etat
gabonais afin de reprendre le développement des projets hydroélectriques des
chutes de l'Impératrice et de Fe II ; dans les provinces de la Ngounié et
du Woleu-Ntem.
La société que ce Français
a monté pour construire les deux barrages s’appellerait : Compagnie de
développement des énergies renouvelables (Coder). En 2010, Coder avait déjà signé
avec le Gabon des conventions d'achat d'électricité (Power Purchase Agreement,
PPA) ainsi que des contrats de concession portant sur une durée de trente ans
qui devaient permettre de lancer les deux chantiers, dont le coût total estimé
avoisinait alors 280 millions de dollars (environ 150 milliards de francs CFA).
Le financement devait alors être assuré pour partie par la Banque africaine de
développement (BAD) et la Banque néerlandaise de développement (FMO).
Entre 2013 et 2014, ce
projet fut interrompu après que le gouvernement gabonais, par le truchement d’Etienne
Ngoubou, ait considéré que le projet prenait trop de retard. Ce marché fut
ensuite confié en 2018 à l'entreprise China Gezhouba Group Corp (CGGC), un
groupe chinois spécialisé notamment dans la transmission et la distribution
d'électricité. Mais une fois de plus, le chantier ne fut jamais lancé.
Dominique Auroy envisage
de relancer les deux projets. Il vit depuis de nombreuses années sur l'île de
Tahiti en Polynésie, et a longtemps été en affaires avec le clan présidentiel,
et plus particulièrement avec Omar Bongo. Après son décès en 2009, les
héritiers d’Omar Bongo ont tenté de connaître la situation exacte des actifs du
défunt président et ont diligenté en 2012 un audit de la holding familiale,
Delta Synergie, auprès du cabinet parisien Fénéon Delabrière. Ce document de
plus de 250 pages, fait apparaître à de multiples reprises le nom de Dominique
Auroy.
Ce document montre que
Delta Synergie a été co-actionnaire à hauteur de 50 % dans Coder, le reste
étant détenu par des sociétés appartenant à Dominique Auroy. La participation
de la holding du clan Bongo a ensuite diminué à partir d'avril 2011, passant de
50 % à 9,99 % à la suite d'augmentations successives du capital social de la
société. Comme le note le document, cette dilution s'explique par le fait que
la politique d'investissement des bailleurs de fonds internationaux ne leur
permettait pas d'accepter que Delta Synergie, compte tenu de son actionnariat,
puisse bénéficier indirectement de leurs financements. Toutefois, cela n'a pas
empêché la famille Bongo de demeurer au capital de la société Coder, au moins
jusqu'en 2012.
Le clan Bongo a également
participé aux ambitions de Dominique Auroy dans la production de vin au Gabon. Le
même audit de 2012 dit que Delta Synergie possédait 50 % des parts de la
société Viticulture du Haut-Ogooué (VHO) - Pascaline Bongo, était d'ailleurs la
présidente du conseil d'administration de cette entreprise qui a depuis connu
un échec commercial retentissant, malgré les importantes sommes d’argent injectées
dans sa réalisation.
Dominique Auroy était aussi
le propriétaire de la Société de valorisation des ordures ménagères du Gabon
(Sovog), qui a fait faillite avant de lui être retirée. La tentative de
Dominique Auroy pour reprendre pied au Gabon intervient alors qu’il traverse des
moments difficile en Polynésie. Son journal La Dépêche de Tahiti, le seul
quotidien de l'île qu'il a racheté en 2014, est en liquidation judiciaire.
Cette décision fait suite à de nombreux arriérés de cotisations sociales (pour
750 000 euros), et à près de trois ans de loyers impayés.
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