IT IS IN NO ONE'S INTEREST TO MONARCHIZE EVERYTHING IN GABON! IL N’EST DANS L’INTÉRÊT DE PERSONNE DE TOUT MONARCHISER AU GABON !
English version
In an
interview given to Mazleck TV while leaving the National Union’s congress, Zacharie
Myboto said that his son in law, Paul Marie Gondjout,
had every right to seek the president of that party. In our opinion, this was a
poor lecture of the Gabonese tea leaves by Zacharie Myboto.
While it
is true that Paul Marie Gondjout has every right to seek to succeed his father
in law, it is difficult to overstate the extent to which such a move would be
political suicide, because it would be sending the wrong message, not only to
that party members, but also to the Gabonese people.
Dear
readers, in politics, some people cannot always be in positions of leaderships,
while others are confined to serve as the public of that party in perpetuity.
This is unacceptable and always lead to a collapse of the organization because
people end up being tired of never be in positions of leadership.
If Zacharie
Myboto is wise, he would advise his son in law to wait his turn because this
time, the presidency of the party should go to someone with no family ties to
the Myboto family.
As we see
with the Bongos who have hijacked the presidency for now 53 years, the Gabonese
people are sick and tired of having the same people be appointment in the
regime’s institutions and even in the opposition’s ones. Leadership is randomly
distributed within the population; therefore it makes no sense to have always
the same people in power; be they in the regime or in the population.
By not
understanding this, the Myboto family might be fomenting a political divisiveness
that would be with us for decade.
Version
française
Dans une interview
accordée à Mazleck TV en quittant le congrès de l’Union nationale, Zacharie
Myboto a déclaré que son gendre Paul Marie Gondjout, avait parfaitement le
droit de briguer la présidence de ce parti. À notre avis, c'était une mauvaise
lecture de la cartographie politique gabonaise par Zacharie Myboto.
S'il est vrai que Paul
Marie Gondjout a parfaitement le droit de chercher à succéder à son beau-père,
il est difficile de surestimer à quel point une telle démarche constituerait un
suicide politique, car elle enverrait le mauvais message, pas seulement aux
membres de ce parti, mais aussi au peuple gabonais.
Chers lecteurs, en
politique, certaines personnes ne peuvent pas toujours occuper les postes de leadership,
tandis que d'autres sont confinées à servir de masse de ce parti à perpétuité.
Ceci est inacceptable et conduit toujours à un effondrement de l'organisation
car les gens finissent par être fatigués de ne jamais occuper des postes de responsabilité.
Si Zacharie Myboto est
sage, il conseillerait à son gendre d'attendre son tour car cette fois, la
présidence du parti devrait revenir à une personne sans liens familiaux avec la
famille Myboto.
Comme on le voit avec les
Bongos qui ont confisqué la présidence depuis maintenant 53 ans, le peuple Gabonais
en a marre d’avoir les mêmes personnes a la tête des institutions du régime et
même de celles de l’opposition. Le leadership est partagé également au sein de
la population ; donc il n’y'a aucun sens à avoir toujours les mêmes personnes dans
les positions de leadership; que ce soit dans le régime ou dans la population.
En ne comprenant pas
cela, la famille Myboto pourrait fomenter une division politique qui resterait d’actualité
pendant des décennies.
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