THE INSTRUMENTALIZATION OF JUSTICE IN GABON! L’INSTRUMENTALISATION DE LA JUSTICE AU GABON !

 

 

English version

 

The press conference held by lawyers Nzigou and Moubembe, confirmed for us the following observation: the Bongo regime has now decided to retaliate against the defenders of the rights of Gabonese, by a repression which has been institutionalized and "legalized" by way of the judicial system.

 

To the “traditional” repression which consists of harassment, threats and pressure on family members and friends, smear campaigns, police surveillance, etc. ; has been added the judicial repression, which is based on the law, to make life difficult for the regime's critics and send them the subliminal message to calm down or their legal problems will continue.

 

The people in service at B2 are agents of the Gabonese state, and therefore, when these people persecute the regime's critics, these intimidation and threats are made on behalf of the Gabonese state.

 

The Bongo regime is therefore using the state's security and judicial apparatus to target certain people with arbitrary measures which have no other purpose than to hamper their freedom and make them abandon their political positions.

 

In Gabon, the political instrumentalisation of the justicial system is therefore obvious. This blog expresses its solidarity and support for the victims of this iniquitous legal system; and shares with them its condemnation of the political instrumentalisation of the justice system against Gabonese citizens.

 

The Gabonese judicial system is unfortunately still not very independent, in the sense that it often obeys instructions from the presidency; and these are carried out by organizing judicial lynching against people who criticize the Bongo regime.

 

Meanwhile, the real undertakers of the country, who engage in corruption, insider trading, capital flight and other money laundering schemes; alas continue, as everyone knows, to go about their lucrative business with impunity while others are summoned to B2 for breaking the omerta.

 

 

 

 

 

Version française

 

La conférence de presse tenue par les avocats Nzigou et Moubembe, nous a conforté dans le constat suivant : le régime Bongo a désormais décidé de servir contre les défenseurs des droits des Gabonais, par une répression qui s’est institutionnalisée et « légalisée » par voie judiciaire.

 

A la répression « traditionnelle » qui consiste au harcèlement, aux menaces et pression sur les membres

de la famille et de l’entourage, aux campagnes de dénigrement, a la surveillance policière, etc. ; s’est ajoute la répression judiciaire, qui prend appui sur la loi, pour faire la vie dure aux pourfendeurs du régime et leur envoyer le message subliminal de se calmer sinon les problèmes judiciaires vont se poursuivre.

 

Les personnes en services au B2 sont des agents de l’Etat Gabonais, et par conséquent, lorsque ces gens persécutent les pourfendeurs du régime, ce sont des intimidations et menaces faites au nom de l’Etat Gabonais.

 

Le régime Bongo utilise donc l’appareil sécuritaire et judicaire de l’Etat, pour cibler certaines personnes de mesures arbitraires qui n’ont d’autre but que d’entraver leur liberté et leur faire abandonner leurs positions politiques.

 

Au Gabon l’instrumentalisation politique de la justice est donc une évidence. Ce blog vient exprimer sa solidarité et son soutien aux victimes de ce système judiciaire inique ; et leur faire part de sa réprobation de l’instrumentalisation politique de la justice contre les citoyens Gabonais.

 

Le système judiciaire Gabonais est malheureusement toujours si peu indépendant, en ce sens qu’il obéi souvent à des instructions provenant de la présidence ; et s’exécute en organisant des lynchages judiciaires contre des gens qui dérangent le régime Bongo.

 

Pendant ce temps, les vrais fossoyeurs du pays, qui se livrent à la corruption, au délit d’initié, à la fuite de capitaux et autre blanchiment d'argent ; hélas continuent, comme chacun le sait, à vaquer dans l’impunité à leurs lucratives occupations pendant que d’autres sont convoqués au B2 pour avoir brisé l’omerta.