NO, EDWARD JENNER DIDN'T INVENT VACCINATION. THE PRINCIPLE OF VACCINATION WAS INTRODUCED INTO THE NEW WORLD BY ENSLAVED AFRICANS, 75 YEARS BEFORE JENNER! NON, EDWARD JENNER N’A PAS INVENTÉ LA VACCINATION. LE PRINCIPE DE VACCINATION A ÉTÉ INTRODUIT DANS LE NOUVEAU MONDE PAR LES AFRICAINS CAPTIFS, 75 ANS AVANT JENNER!

 






 

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English version

 

In an internet program called “La Matinale de Medias241”, a Gabonese compatriot said that Edward Jenner invented vaccination. Unfortunately, this compatriot is victim of the falsification of history, because 75 years before Jenner, the first person to introduce vaccines to the United States was a West African born man from what is now Modern Ghana, enslaved in America, called Onesimus.  He introduced a West Africa custom where you introduce a little bit of fluid from an infected person via scarifications, to your body to help your body learn to fight off the infection.

 

This is well document. Onesimus taught Europeans about this principle around 1721, while Edward Jenner made his “discovery” in 1796.

 

 

 

 

 

 

Version française

 

Lors d’une emission sur Internet appelé «La Matinale de Medias241», un compatriote Gabonais a déclaré qu'Edward Jenner avait inventé la vaccination. Malheureusement, ce compatriote est victime de la falsification de l'histoire, car 75 ans avant Jenner, la première personne à introduire le principe des vaccins aux États-Unis, fut un homme né en Afrique de l'Ouest dans l'actuel Ghana, mis en esclavage aux États-Unis, appelé Onésimus. Il a introduit une pratique d’Afrique de l'Ouest voulant que vous introduisiez un peu de fluide provenant d'une personne infectée, dans votre corps par des scarifications, pour aider votre corps à apprendre à combattre l'infection.

 

Ceci est bien documenté. Onésimus a enseigné ce principe aux Européens vers 1721, tandis qu'Edward Jenner a fait sa «découverte» en 1796.

 

 

Traduction française de l’article 

 

Mois de l'histoire des Noirs: Onésimus répand la sagesse qui sauve la vie des Bostoniens pendant une épidémie de variole

 

February 3, 2019

 

Par René F. Najera

 

 

Au début des années 1700, environ un siècle avant qu'Edward Jenner ne publie son idée d'un vaccin antivariolique basé sur ce virus, la variole traversait la Nouvelle-Angleterre et d'autres colonies américaines. Dans le Massachusetts, les colons y ont vu la variole arriver avec des bateaux de marchandises à Boston, à maintes reprises. Les autorités ne pouvaient pas faire grand-chose au-delà de l'imposition de quarantaines et du traitement des malades.

 

Cela changea en 1721 grâce à la connaissance transmise par Onésimus, un esclave africain vendu à Cotton Mather, un pasteur influent de Boston. (Vous vous souviendrez peut-être de Mather en apprenant les procès des sorcières de Salem.) Mather avait acheté Onésimus en 1706 et était venu converser avec lui et en apprendre davantage sur le passé d'Onésimus. Lorsque Mather demanda à Onésimus s'il avait déjà eu la variole en Afrique, Onésimus lui décrit la pratique de la variolisation pour prévenir les épidémies de variole.

 

La variolisation consistait à prélever d'abord du matériel infectieux (comme du pus) des cloques des patients atteints de variole. Une personne en bonne santé recevait ensuite le matériel infecté, par une coupure dans la peau de manière contrôlée et sous la surveillance d'un guérisseur. Cela était fait pour que les symptômes de la variole soient plus légers mais conférait aussi une d'immunité à l'avenir. Bien entendu, la procédure n'était pas sans risque. Des gens pouvaient développer des symptômes sévères et même mourir de variole par variolisation ; mais ceux qui en mourraient étaient d’une proportion beaucoup plus faible que ceux qui en étaient préservés.

 

Après avoir entendu l'histoire d'Onésimus, Cotton Mather a commencé à faire des recherches sur la pratique de la variolisation. Il a constaté qu'elle était pratiquée dans plusieurs régions du monde, pas seulement en Afrique. Ou, comme il le nota dans son journal, «la nouvelle méthode utilisée par les Africains et les Asiatiques, pour prévenir et réduire les dangers de la variole, et infailliblement pour sauver la vie de ceux qui contractée. Des endroits comme la Chine et la Turquie avaient leurs propres versions de variolisation basées sur le même principe d'exposer une personne dans des circonstances contrôlées plutôt que de lui permettre de la contracter naturellement. La pratique était si efficace pour conférer l'immunité que les esclaves africains vendus dans le Massachusetts à l'époque étaient considérés comme plus précieux, s'ils portaient les cicatrices de la variolisation. »

 

 

Ses recherches et les correspondances avec des experts médicaux de l'époque, encouragèrent Cotton Mather à promouvoir la variolisation dans les colonies. Il mit en danger une partie de son capital politique et social en plaidant pour la variolisation avant que la prochaine épidémie ne frappe Boston. Inutile de dire que sa proposition rencontré une forte résistance. Le sentiment anti-variolisation était vigoureux dans sa réponse à cette idée:

 

«Alors que la nouvelle de ce nouveau principe médical se répandait, les habitants de Boston étaient terrifiés et en colère. Selon Mather, ils sont «entrés dans un horrible courroux». Leur rage provenait de nombreuses sources ; crainte que l'inoculation ne propage davantage la variole; savoir que la peste bubonique était en hausse en France; et la fureur religieuse voulant qu'il fut immoral de toucher au jugement de Dieu de cette manière. Il y avait aussi un aspect racial dans leur réponse, car ils se rebellaient contre une idée qui n'était pas seulement étrangère, mais Africaine (un critique, un éminent médecin, a attaqué Mather pour sa pensée «nègre»). Certains des opposants de Mather comparèrent même l’inoculation à ce que nous appellerions aujourd’hui le terrorisme - comme si «un homme devait délibérément lancer une bombe sur une ville». En effet, un terroriste de ce temps-là, fit exactement cela, en jetant une bombe à travers la fenêtre de la maison de Mather, avec une note qui disait: «COTTON MATHER, sale chien, maudit soyez vous; Je vais vous inoculer avec ceci, cette variole sera pour vous. " »

 

En 1721, la moitié des habitants de Boston étaient infectés par la variole, soit environ 11000 personnes. Zabdiel Boylston, un médecin qui croyait en Cotton Mather et Onésimus sur la variolisation, inocula son propre fils et les esclaves en sa possession. Le résultat fut qu'une personne sur quarante vaccinée par Boylston mourut de la variole (2,5%). Chez ceux qui ne furent pas vaccinés, il eut un décès sur sept (14,3%). Un risque relatif de 5,7, ce qui signifie que les personnes non vaccinés courraient presque six fois plus de risques de mourir que celles qui avaient subi la variolisation.

 

À la fin de l'épidémie, 14% de la population de Boston était décédée de variole. Sur la base de cette expérience de variolisation, la pratique devint plus acceptée dans les colonies confrontées à des épidémies de variole. En 1796, le vaccin basé sur le virus de la variole chez la vache fut développé par Edward Jenner. Vers le milieu des années 1800, la méthode de variolisation à l’Africaine fut interrompue en faveur de l'immunisation avec la variole de la vache, car cette méthode de vaccination fut jugée plus sûre et plus efficace que la variolisation.

 

Onésimus acheta en partie sa liberté, tout en restant au service de Cotton Mather. Sa contribution à la compréhension de la variole et à sa prévention perdure encore aujourd'hui.

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