WHY CRIMINALIZE DOWRY? THE PRIORITIES OF THE GABONESE STATE! POURQUOI PÉNALISER LA DOT ? LES PRIORITÉS DE L’ÉTAT GABONAIS !

 

 

English version

 

In Gabonese and African societies in general, the matrimonial bond is built in stages, following a well-developed traditional procedure of uniting two families.

 

During this union, it may turn out that the husband's family makes a series of donations of sometimes symbolic or expensive value to the bride's family. It is a choice between the two parties. It is these gifts that are called the dowry.

 

This specific way of uniting spouses is widespread in Gabon, and it is this, that the Gabonese State would like to criminalize, as if this administration had nothing better to do. The dowry is part of the traditional or customary marriage. Criminalizing dowry is tantamount to criminalizing customary marriage in some way.

 

For this blog, the criminalization of dowry is a waste of time and solving a false problem. There is no need for it, because tradition continues to occupy a prominent place in our societies. As a matter of principle, any law that comes to question our millennial cultural and traditional values will be very badly perceived and apprehended by the populations and has only a slim chance of being accepted in everyday facts and practice.

 

There are many issues that Gabonese lawmakers should address. Dowry should not be a priority over land issues or embezzlement. The Gabonese authorities must stop attacking our traditions.

  

 

 

 

Version française

 

Dans les sociétés Gabonaises, et Africaines en général, le lien matrimonial se construit par étape, suivant une procédure traditionnelle bien élaborée qui consiste à unir deux familles.

 

Lors de cette union, il peut s’avérer que la famille de l’époux fasse une série de dons à valeur parfois symbolique ou couteuse, à la famille de la mariée. C’est un choix entre les deux parties. Ce sont ces présents que l’on appelle la dot.

 

Cette façon spécifique d’unir les époux est répandue au Gabon et c’est elle que l’Etat Gabonais voudrait criminaliser, comme si cette administration n’avait rien de mieux à faire. La dot fait partie du mariage traditionnel ou mariage coutumier. Criminaliser la dot revient à criminaliser d’une certaine manière le mariage coutumier.

 

Pour ce blog, la criminalisation de la dot est une perte de temps et la résolution d’un faux problème. Elle n’a pas lieu d’être, car la tradition continue d'occuper une place prépondérante dans nos sociétés. Par principe, toute loi qui viendra remettre en question nos valeurs culturelles et traditionnelles millénaires, sera très mal perçue et appréhendée par les populations et n’aurait que de faibles chances d’être acceptées dans les faits et la pratique de tous les jours.

 

Il y a beaucoup de problèmes sur lesquels les législateurs Gabonais devraient se pencher. La dot ne devrait pas être une priorité devant le foncier ou les détournements de fonds. Il faut que les autorités Gabonaises arrêtent de s’attaquer à nos traditions.