IN GABON, HOW TO PREVENT ABUSIVE EXPROPRIATIONS? AU GABON, COMMENT PRÉVENIR LES EXPROPRIATIONS ABUSIVES?
English version
Who owns Akanda? Who owns
the lands of Cap Esterias in the Gabon Estuary? Do indigenous people have no
rights to their ancestral lands? Do the Benga and Sekiani, who have been living
on these lands for centuries, have no land rights today?
Dear readers, the Ali and
Sylvia Bongo regime has made the Gabonese waterfront its main objective in its
race to capture Gabon's land.
In Gabon, land regulations
remain a project to be built. There are laws, but land in Gabon remains a
jungle where scams and corruption are omnipresent. In such circumstances, how
can you protect yourself against a predatory state that wants to take your land
away from you and give it to private individuals? This is the question facing
the Benga and Sekiani, the historic landowners of Cape Esterias.
What is the current legal
status of customary land ownership in Gabon? Is there a way to assert ancestral
rights to the land? Can we accept that after having lived on land for
centuries, a regime by a simple set of documents, comes to your home with a
piece of paper, to announce that you must leave, because this land would now
belong to someone born in Burkina Faso or Lebanon, and having arrived in Gabon
less than 10 years ago? This gentleman would be presented to you as an
"investor"; but you will never be given the names of their Gabonese
accomplices. This is irresponsible and unacceptable!
The reality is that many
Gabonese now occupy and claim land ownership under a customary inheritance.
These Gabonese obviously do not have a land title because they have been holding
this land from their ancestors for generations, even before the colonial
settlement and the creation of Gabon which is the emanation of colonization.
Why do the Gabonese
political and therefore legislative authorities refuse to protect nationals, by
recognizing their rights to their ancestral lands? Why rob indigenous
communities for the benefit of newcomers? What is a piece of paper worth in
front of the history of a people?
In Libreville, ethnic groups
have already lost most of their ancestral heritage. Ask the members of the
Mpongwe community what has become of their land and who owns it today? Ask them
if they have received compensation commensurate with the value of the land
lost? Ask them who owns Pointe-Denis today?
Yesterday the Mpongwe, today
the Benga and Sekiani, whose turn tomorrow?
Dear Gabonese, let us wake
up and make the protection of our ancestral lands a priority; for if we let
this regime continue as they do, we will lose our country.
Version française
A qui appartient Akanda ?
A qui appartiennent les terres du Cap Esterias de l’Estuaire du Gabon ?
Les peuples autochtones n’ont-ils aucun droit sur leurs terres ancestrales ?
Les Benga et Sekiani, établis sur ces terres depuis des siècles, n’ont-ils
aucun droit foncier aujourd’hui ?
Chers lecteurs, le régime
Ali et Sylvia Bongo a fait du front de mer Gabonais son objectif principal dans
sa course à la captation foncière du Gabon.
Au Gabon, la réglementation foncière
reste un chantier à construire. Il y a des textes de lois, mais le foncier au
Gabon demeure une jungle ou l’escroqueries et la corruption sont omniprésentes.
En de telles circonstances, comment peut-on se protéger contre un Etat prédateur
qui veux vous arracher vos terres et les donner à des privés ? C’est la
question à laquelle sont confrontés les Benga et Sekiani, les propriétaires fonciers
historiques du Cap-Esterias.
Quel est le statut légal
actuel de la propriété foncière coutumière au Gabon ? Y a-t-il moyen de
faire valoir des droits ancestraux sur la terre ? Peut-on accepter qu’après
avoir vécu sur des terres pendant des siècles, un régime par un simple jeu d’écritures,
vienne chez vous avec un bout de papier, vous annoncer que vous devez déguerpir,
parce que cette terre appartiendrait désormais à quelqu’un né au Burkina-Faso
ou au Liban, et étant arrivé au Gabon il y a moins de 10 ans ? On vous présentera
ce monsieur comme étant un « investisseur » ; mais on ne vous
donnera jamais les noms de leurs complices Gabonais. Ceci est irresponsable et
inadmissible !
La réalité est que nombreux
sont les Gabonais qui occupent et revendiquent aujourd’hui une propriété foncière
en vertu d'un héritage coutumier. Ces Gabonais n’ont évidemment pas de titre
foncier car leurs terres ils les tiennent de leurs ancêtres depuis des
générations, avant même l’implantation coloniale et la création du Gabon qui
est l’émanation de la colonisation.
Pourquoi les autorités politiques
et donc législatives Gabonaises, refusent-elles de protéger les nationaux, en
leur reconnaissant des droits sur leur terres ancestrales ? Pourquoi dépouiller
des communautés autochtones au profit de nouveaux arrivants ? Que vaut un
bout de papier devant l’histoire d’un peuple ?
A Libreville, des groupes
ethniques ont déjà perdu l’essentiel de peur patrimoines ancestral. Posez la
question aux membres de la communauté Mpongwe ce que sont devenus leurs terres
et qui en sont les propriétaires aujourd’hui ? Demandez-leurs s’ils ont reçu
des compensations à la mesure de la valeur des terre perdues ? Demandez
leurs a qui appartient la Pointe-Denis aujourd’hui ?
Hier les Mpongwe, aujourd’hui
les Benga et Sekiani, à qui le tour demain ?
Chers Gabonais, réveillons-nous
et faisons de la protection de nos terres ancestrales, une priorité ; car
si nous laissons faire ce régime, nous perdrons notre pays.
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