TO MAKE THE GABONESE PEOPLE GO ASTRAY, THE ALI BONGO REGIME OVERAPPLY PASQUA'S THEOREM ! POUR QUE LES GABONAIS S’ÉGARENT, LE RÉGIME ALI BONGO APPLIQUE À OUTTRANCE LE THÉORÈME DE PASQUA !

 

 

 

 

English version

 

The question on everyone's lips in Gabon is: "who runs the country, since Ali Bongo is visibly incapable to handle anything?"

 

To prevent the Gabonese people from focusing on this issue, the regime organized not a press conference to prove that Ali Bongo was in possession of his cognitive abilities, but a city tour during which Ali Bongo ate street food in a neighborhood. The morality of the story being: if Ali Bongo is able to eat street food in the neighborhood, he is able to rule Gabon.

 

Additionally, the regime organized a staging during which Ali Bongo met quite by chance, an opposition activist who was quick to profusely compliment Ali Bongo for the wonderful work he does at the head of Gabon. You would have understood dear readers, that by publishing the video of this meeting on social media, this activist and those who control him, that is to say the Bongo regime; were intended to sow confusion in the minds of the Gabonese people. As was to be expected, many Gabonese have fallen into the trap. Instead of continuing to wonder who really runs Gabon, they wonder who was around Ali Bongo when he ate the street food; in which neighborhood this tasting took place; did he actually eat or pretend to eat; was the meat taken there on purpose by the Republican Guard; but who is the white photographer who accompanied him etc.

 

Many more Gabonese reserve all their energy to this activist who played a sad role in this staging. He is called a traitor. But dear readers, a mole cannot be a traitor. The mole plays the role for which they were recruited and placed among you; this is the very definition of a mole. Being among you, to inform the masters of what you are doing, then when they are no longer needed they are removed by exploding your group and the pseudo confidence that reigned there. That is what is happening right now.

 

Dear readers, the primordial question has disappeared from the lips of the Gabonese people. Who runs Gabon is far from our concerns because we only think of Ali Bongo's city tour and his meeting with a mole who pretended to be an activist. Meanwhile the regime is quietly preparing Noureddin Bongo-Valentin!

 

 

 

 

 

 

Version française

 

La question sur toutes les lèvres au Gabon est : « qui dirige le pays, puisqu’Ali Bongo est vraisemblablement incapable de maitriser quoi que soit ?»

 

Pour éviter que les Gabonais se concentrent sur cette question, le régime a organisé non pas une conférence de presse pour prouver qu’Ali Bongo était en possession de ses moyens cognitifs, mais un tour de ville durant lequel Ali Bongo a mangé des grillades dans un quartier. La moralité de l’histoire étant : si Ali Bongo est capable de manger des grillades au quartier, il est capable de diriger le Gabon.

 

Pour en remettre une couche, le régime a organisé une mise en scène durant laquelle Ali Bongo a rencontré tout à fait par hasard, un activiste d’opposition qui s’est empressé de complimenter profusément Ali Bongo pour le merveilleux travail qu’il fait à la tête du Gabon. Vous aurez compris chers lecteurs, qu’en publiant la vidéo de cette rencontre sur les réseaux sociaux, et cet activiste et ceux qui le contrôlent, c’est-à-dire le régime Bongo ; avaient pour objectif de semer la confusion dans les esprits des Gabonais. Comme il fallait s’y attendre, nombreux sont les Gabonais qui sont tombés dans le panneau. Au lieu de continuer à se demander qui dirige réellement le Gabon, ils s’interrogent qui était autour d’Ali Bongo quand il mangeait les grillades ; dans quel quartier cette dégustation a eu lieu ; a-t-il réellement mangé ou fait semblant de manger ; la viande a-t-elle été emmené là exprès par la garde républicaine ; mais qui est le photographe blanc qui l’accompagnait etc.

 

Plus nombreux encore sont les Gabonais qui réservent toute leur énergie à cet activiste qui a joué un piètre rôle dans cette mise en scène. On le traite de traitre. Mais chers lecteurs, une taupe ne peut pas être un traitre. La taupe joue le rôle pour lequel elle a été recrutée et placée parmi vous ; c’est cela même la définition d’une taupe. Être parmi vous, pour informer les maitres de ce que vous faites, puis quand on n’en a plus besoin on la retire en faisant exploser votre groupe et la pseudo confiance qui y régnait. C’est cela qui se passe en ce moment.

 

Chers lecteurs, la question primordiale a disparu des lèvres des Gabonais. Qui dirige le Gabon est bien loin de nos préoccupations car on ne pense qu’au tour de ville d’Ali Bongo et sa rencontre avec une taupe qui se faisait passer pour activiste. Pendant ce temps le régime prépare tranquillement Noureddin Bongo-Valentin !