THE SCANDALOUS DISPOSSESSION OF THE GABONESE PEOPLE! LA SCANDALEUSE SPOLIATION DU PEUPLE GABONAIS !
English version
In the Gabonese Estuary,
mainly in Libreville and its surrounding areas, due to the expansion of the
capital, the use of space and territories raises questions and problems as
numerous as they are complex.
We are witnessing a
pernicious displacement of the populations who have traditionally occupied the
coast of the Estuary, in order to cede their lands which often face the sea, to
interests whose front is often a Chinese, a Lebanese, or a West African person.
We are witnessing a
distortion of the specific characteristics of these populations, their environment,
and the context of their existence in their natural insular environment. We all
know that the survival of a people depends on the parameters of their local
context and their identity factors. Historical facts, and socio-cultural
characteristics related to the land, are often decisive.
The Gabonese State, in
complicity with real estate companies run by non-natives, is subjecting local
populations such as the Sekiani of Cap-Esterias to pressure of expropriations.
The result is a situation of state behavior towards our populations that is
lawless.
The rights of all kinds of
our populations, related to the land; that is to say, occupation, use,
exploitation, valorization, etc., are refused and withdrawn to them, in favor
of private interests.
These lands belong to the
Sekiani and this is a historical truth. It is therefore unacceptable that the
Gabonese State considers them as de facto squatters on their own lands, while
they have resided there continuously for centuries prior to the formation of
Gabon as a State. Populations that have always been stable on their lands are
now pushed towards precariousness by the Gabonese state and their foreign
accomplices. What is this land tenure system that insecures and precludes the legitimate
landowners?
Even if Gabonese law does
not recognize customary land ownership, it is obvious that when people can
demonstrate having been established on land for centuries, the Gabonese
jurisdiction should be able to grant them a right to legalize this ancestral
property.
Why so little consideration
for the people of Gabon?
Version française
On
assiste à un déplacement pernicieux des populations ayant occupé ancestralement
le littoral de l’Estuaire, afin de céder leurs terres qui souvent font face à
la mer, à des intérêts dont la face est souvent un Chinois, un Libanais, ou un
Ouest Africain.
Nous
assistons à une dénaturation des caractéristiques propres à ces populations, à
leur environnement et au contexte de leur existence dans leur milieu naturel insulaire.
Nous savons tous que la survie d’un peuple est tributaire des paramètres
propres à leur contexte local, et à leurs facteurs identitaires. Les données
historiques, et les caractéristiques socio-culturelles liées à la terre, y sont
souvent déterminantes.
L’Etat
Gabonais en complicité avec des sociétés immobilières tenues par des
non-autochtones, fait subir aux populations locales telles que les Sekiani du
Cap-Esterias, des pressions de déguerpissements. Il en résulte une situation de
comportements de l’Etat envers nos populations qui se situe dans le non-droit.
Les
droits de toute natures de nos populations, liés à la terre ; c’est à dire l’occupation,
l’utilisation, l’exploitation, la valorisation, etc., leurs sont refusés et retirés,
au profit d’intérêts privés.
Ces
terres appartiennent aux Sekiani et cela est une vérité historique. Il est donc
inadmissible que l’Etat Gabonais les considèrent comme des squatters de facto
sur leurs propres terres, alors que ceux-ci y résident sans discontinuer depuis
des siècles précédents la formation du Gabon comme Etat. Des populations qui
ont toujours été stables sur leurs terres sont maintenant poussées vers la précarité
par l’Etat Gabonais et leurs complices étrangers. Quelle est ce régime foncier
qui insécurise et précarise les propriétaires légitimes des terres ?
Même
si le droit Gabonais ne reconnaît pas la propriété foncière coutumière, il est évident
que lorsque les peuple peuvent démontrer avoir été établit sur des terres
depuis des siècles, la juridiction Gabonaise devrait pouvoir leur accorder un
droit de légalisation de cette propriété ancestrale.
Pourquoi
si peu de considération pour les peuples du Gabon ?
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