THE NATIONAL SOCIAL SECURITY FUND IS BANKRUPT. HOW IS THAT POSSIBLE? LA CAISSE NATIONALE DE SÉCURITÉ SOCIALE EST EN FAILLITE. COMMENT EST-CE POSSIBLE?
English version
In Gabon, the social
security system set up through the CNSS is the guarantee given to any person
that they would have the necessary means to ensure their subsistence and that
of their family, in case of need. In other words, social security is based on a
principle of solidarity, with everyone participating in its financing according
to their means and withdrawing benefits according to an administrative
calculation calibrating the rights of those receiving the services.
Only, dear readers, in
Gabon, the National Social Security Fund is bankrupt. Like everything the Bongo
family is involved in, the CNSS was simply robbed; because in Gabon, the social
solidarity system can in no way find itself in insolvency with regard to the
ratio between the number of contributors and that of the beneficiaries.
In France each year, the
Directorate of Social Security publishes a report called "Key
figures" of Social Security"; in which you are told how much was
contributed during the year, how much was distributed to the beneficiaries in
the year and the balance of the general social security account and all its
annexes. Everything is transparent and the French taxpayer can thus follow the
financial health of their social security system.
For example, in 2019 in
France, €532 billion in revenue was recovered by social security. At the same
time, €402.5 billion was distributed. For this fiscal year, there was a surplus
of EUR 129.5 billion which was added to the general social security fund.
In Gabon, according to the
newspaper L'Union, we are told that there are 128235 contributors for 26100
pensioners. But what Gabonese are not told is the total monthly amount that the
CNSS earns, out of the 128235 contributors. However, this blog is resourceful,
and we have engaged in a small arithmetic study.
The table above comes from
the CNSS and shows the contribution rate per employee according to the added
contributions of the employer and the employee. It is thus that monthly, the
employer contributes 20.1% and the employee 2.5% of the salary to social
security, it is the equivalent of 22.6% of the salary that falls each month
into the coffers of the CNSS.
When we have understood this
and we estimate the average salary of contributors conservatively at 200,000
FCFA, we can therefore say that on average for each contributor, CNSS receives
45200 FCFA per month. Therefore, for the 128235 contributors, CNSS earns a
jackpot of about 5.796 billion CFA francs per month.
When we know that there are
26100 retirees and that each retiree receives an average of 200,000 FCFA per
month, CNSS must pay 5.2 billion in pensions.
Dear readers, just for
pensions, CNSS should have enough funds. We know that there are administrative
costs etc., to consider, but in absolute terms we wanted to show you that in
purely arithmetic footings, CNSS should have no difficulty in being solvent.
Dear readers, where does the
bankruptcy of CNSS come from?
Au Gabon, le système de sécurité
social mis en place par le truchement de la CNSS, est la garantie donnée à toute
personne qu’elle disposerait des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance
et celle de sa famille, en cas de besoin. En d’autres termes, la sécurité sociale
repose sur un principe de solidarité, chacun participant à son financement
selon ses moyens et en retirant des bénéfices en fonction d’un calcul
administratif calibrant les droits des pensionnaires.
Seulement, chers lecteurs,
au Gabon, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale est en banqueroute. Comme
tout ce à quoi touche la famille Bongo, la CNSS a été tout simplement dévalisée ;
car au Gabon, le système de solidarité sociale ne peut en aucun cas se
retrouver en insolvabilité au regard du ratio entre le nombre de contributeurs et
celui des bénéficiaires.
En France chaque année, la Direction
de la Sécurité Sociale publie un rapport appelé « Les chiffres clés de la
Sécurité Sociale » ; dans lequel on vous décrit combien a été cotisé
pendant l’année, combien a été distribué aux ayant droit dans l’année et le
solde du compte général de sécurité social et de tous ses annexes. Tout y est
transparent et le contribuable Français peut ainsi suivre la santé financière
de son régime de sécurité sociale.
Par exemple, en 2019 en France,
532 milliards d’euros de recettes ont été recouvrés par la sécurité sociale.
Dans les mêmes temps, 402,5 milliards d’euros ont été distribués. Pour cette
année fiscale, il y a eu un excédent de 129,5 milliards d’euros qui a été ajouté
au fond général de sécurité sociale.
Au Gabon, si on se fie au
journal L’Union, on nous dit qu’il y a 128235 cotisants pour 26100 retraités.
Mais ce qu’on ne dit pas aux Gabonais est le montant total mensuel qu’engrange la
CNSS, sur les 128235 cotisants. Mais ce blog a de la ressource et nous nous
sommes engagés dans une petite étude arithmétique.
Le tableau ci-dessus provient
de la CNSS et décline le taux de cotisation par employé suivant les
contributions additionnées de l’employeur et de l’employé. Il en va que mensuellement,
l’employeur contribue 20,1% et l’employé 2,5% du salaire à la sécurité sociale,
soit l’équivalent de 22,6% du salaire qui tombe chaque mois dans les caisses de
la CNSS.
Quand on a compris cela et
qu’on évalue le salaire moyen des cotisants de manière conservatoire à 200000 FCFA,
on peut donc dire qu’en moyenne pour chaque cotisant, la CNSS reçoit 45200 FCFA
par mois. Par conséquent, pour les 128235 cotisants, c’est un pactole de 5,796
milliards de francs CFA par mois qu’engrange le CNSS.
Quand on sait qu’il y a
26100 retraités et que chaque retraité reçoive en moyenne 200000 FCFA par mois,
la CNSS doit payer 5,2 milliards de retraites.
Chers lecteurs, rien que
pour les retraites, la CNSS devrait être dans ses fonds. Nous savons qu’il y a
des frais d’administration etc., à considérer, mais en valeur absolue nous
avons voulu vous démontrer qu’en termes purement arithmétiques, la CNSS ne devrait
avoir aucune difficulté à être solvable.
Chers lecteurs, d’où vient
donc la banqueroute de la CNSS ?
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