ALL BEGAN WITH THE COMEDY BETWEEN PAUL MBA-ABESSOLE AND PIERRE-ANDRÉ KOMBILA! TOUT COMMENÇA PAR LA COMÉDIE ENTRE PAUL MBA-ABESSOLE ET PIERRE-ANDRÉ KOMBILA !
English version
Paul-Mba-Abessole and
Pierre-André Kombila were the leaders of the Morena-Bûcherons, then
inexplicably went to war with each other and scuttled their own party to the
point of making it disappear.
The PGP was a political
force in Gabon, then inexplicably internal quarrels came to disturb it and make
it disappear.
The UPG was a political
force, then rival factions revealed themselves inside it and today it is a
moribund political party.
The National Union had the
potential to become a strong political party, then inexplicable internal quarrels
arose there and this party is now barely audible.
Dear readers, these
destabilizing mechanisms are not accidents, but orchestrations of the regime to
better keep Gabon and the Gabonese people on a leash. For the record, we give
you an interview with the brilliant late compatriot Gregory Ngbwa-Mintsa, who
explains how this method of divide and rule began.
Version française
Paul-Mba-Abessole
et Pierre-André Kombila furent les leaders du Morena-Bûcherons,
puis inexplicablement se firent la guerre et sabordèrent leur propre parti au
point de le faire disparaitre.
Le PGP était une force politique au Gabon, puis
inexplicablement des querelles internes vinrent le perturber et le faire
disparaitre.
L’UPG fut une force politique, puis des fractions
rivales s’y révélèrent et aujourd’hui c’est un parti politique moribond.
L’Union Nationale avait le potentiel de devenir un
parti politique fort, puis d’inexplicables querelles internes y surgirent et ce
parti est désormais à peine audible.
Chers lecteurs, ces mécanismes déstabilisateurs ne
sont pas des accidents, mais des orchestrations du régime pour mieux maintenir
le Gabon et les Gabonais en laisse. Pour mémoire, nous vous livrons une
interview du brillant regretté compatriote Gregory Ngbwa-Mintsa, qui nous
explique comment cette méthode du diviser pour mieux régner débuta.
« Je ne suis pas un
suiviste. C’est Kombila qui m’a suivi »
Interview publiée dans Echo
du Nord, novembre 2007 ; suite au ralliement du RNB à la majorité
EDN: la sortie récente du
premier secrétaire du RNB, Michel Essima Ossé, dévoile une nouvelle crise au
sein de ce parti. Quelle est votre analyse de la situation?
Grégory Ngbwa Mintsa: le RNB
est un parti gabonais. Il n’est pas étonnant qu’il fonctionne comme le pays.
Les Gabonais veulent réinventer la roue tous les matins, en s’emparant des
concepts et des truismes à la mode et en les appliquant «à la gabonaise». On
s’engage dans la protection de l’environnement, mais on veut exploiter Bélinga
sans étude d’impact. On crie sur les toits qu’on va lutter contre la pauvreté,
mais on augmente le prix du carburant et le SMIG, sachant bien que la flambée
des prix qui s’ensuivra réduira gravement le pouvoir d’achat des Gabonais. On
crée un ministère chargé de l’enrichissement illicite, ce qui sous-entend que
la question est grave, mais ce ministère semble ne rien voir depuis des années
qu’il est mis en place. On constate le recul du système éducatif, mais on
continue d’appliquer une sélection absurde en admettant des élèves gabonais
dans des lycées en fonction des places disponibles, au lieu d’adapter les
structures d’accueil à la démographie en construisant de nouvelles écoles et de
nouveaux lycées. Puisqu’on est incapable d’assurer un développement intégré et
permanent du pays, on lance la bonne idée des fêtes tournantes dont la priorité
est pourtant donnée à la construction de tribunes officielles et d’aménagement
des voies qu’emprunte le cortège présidentiel. Quitte à créer, dans une zone déserte,
une avenue que ce cortège empruntera une ou deux fois par an, comme ce fut le
cas à Oyem. Et tant pis pour les riverains. On est leader d’un parti de
l’opposition tout en étant ministre d’Etat du gouvernement de la majorité
présidentielle.
L’élite gabonaise a bien
compris l’exploitation qu’elle pouvait tirer de la tradition orale: il suffit
de dire à un gogo famélique qu’il mange trop pour qu’il se mette au régime.
Voyez les chanteurs gabonais. Ils n’arrêtent pas de remercier celui qui leur a
donné verbalement 1 milliard de Francs. Pourtant, ils n’ont jamais palpé le
moindre sou. Mais n’allez jamais demander à qui que ce soit de s’arrêter un
moment et d’analyser finement la situation réelle pour résoudre les problèmes.
On vous traiterait soit de rêveur, soit d’extrémiste.
Etes-vous extrémiste ?
- Cette question est
intéressante, car elle illustre la conception de la politique au Gabon. On
proclame une démocratie, mais le débat y est proscrit. On veut nous faire
admettre que les seules idées que nous devons adopter sont celles de l’élite
corrompue et de la classe dirigeante. Poser des questions et exprimer son
désaccord, même dans les termes les plus pertinents et les plus argumentés est
assimilé à de l’extrémisme, voire à du terrorisme. Une conviction doit être
cohérente et s’appuyer sur des principes éprouvés. J’ai du mal à croire
qu’imprégnés de nos traditions, et après avoir lu Epictète, Montesquieu,
Voltaire, Rousseau, Zola, Baudelaire, Marx, Spinoza, les paroles de Jésus,
Mahomet, Gandhi et Mandela, on puisse penser et agir comme si on ne les
connaissait pas. Peut-on avoir écouté Haendel, Curtis Mayfield, Marvin Gaye,
Stevie Wonder, Mvom Eko et Aküè Obiang et rester imperméable à toute forme
d’humanité? L’élite gabonaise est composée de diplômés qui ont étudié les
leçons pour avoir une bonne note et un diplôme afin d’obtenir un poste
budgétaire à la Fonction publique. Or, tout ce que nous apprenons doit
s’intégrer dans notre personnalité et étoffer notre mental.
Maintenant, pour répondre à
votre question, je me souviens que lorsque j’étais rédacteur en chef du journal
Le Bûcheron, considérant que le peuple ne peut pas faire de bons choix s’il n’a
pas une bonne information, je voulais faire de l’organe du parti un journal
d’informations de référence et non plus un bulletin de propagande. Figurez-vous
qu’on me taxait systématiquement de bongoïste, car la ligne éditoriale voulait
que tous les maux du pays soient le fait du président de la République. Cela
pouvait aller jusqu’à la météo lorsqu’elle était mauvaise et que des articles
se concluaient: «il y a des inondations. Voilà où nous mène le système Bongo».
Ridicule. J’étais obligé de relire attentivement tous les articles pour en
expurger les insultes qui les jalonnaient. Les mêmes qui fanatisaient le parti
durant ces années-là et contre qui je m’érigeais sont tous dans la majorité
présidentielle aujourd’hui. Mais je savais qu’ils rendaient compte de ma
liberté de conscience à leurs amis de la majorité. C’est ainsi qu’ils m’ont
fabriqué l’image d’extrémiste. Le jour où un débat aura lieu sur ces questions,
ils ne pourront pas nier avec quel acharnement j’ai exigé le respect dans le
débat démocratique. Je démontrerai comment j’ai empêché que la rue se
transforme en boucherie, en luttant personnellement contre la politique
sacrificielle du Père Paul Mba Abessole, le président du Rassemblement National
des Bûcherons auquel je militais. Si c’est cela être extrémiste, alors je le
revendique haut et fort.
Aujourd’hui, vous contestez
le Pr. Kombila. Mais qu’est-ce qui vous a amené à le suivre, lors de la
scission du RNB en 1998?
- Tout d’abord, et je ne le
répèterai jamais assez, je ne suis pas un suiviste. Lorsque je m’associe avec
quelqu’un, c’est de manière réfléchie, avec des objectifs bien précis. Ce n’est
pas une question d’orgueil. C’est que le protestant que je suis agi plus avec
sa conscience et sa responsabilité individuelle, que sous la férule d’un
gourou, soit-il charismatique, comme on les aime au Gabon. Cela me réserve une
marge de manœuvre absolue vis-à-vis de toute forme de manipulation et de toute
considération nocive. C’est ainsi que, pour répondre à votre question, si l’on
se place d’un point de vue historique, c’est Kombila qui m’a suivi. J’avais,
depuis 1994, attiré l’attention du premier secrétaire d’alors sur les
incohérences idéologiques de Mba Abessole et sur l’ostracisme de ce dernier à
l’endroit des Woleu-Ntemois qui, pourtant, constituaient la tête de proue du
parti. Le Pr Kombila m’avouait n’être pas de taille à s’interposer dans un
conflit entre Fangs, majoritaires dans le parti. J’ai donc pris seul mes
responsabilités en entreprenant de dénoncer l’imposture du curé. Ce dernier
était tellement acculé qu’à chaque occasion, il ne manquait pas de lancer une
fatwa contre moi dans toutes les réunions de Woleu-Ntemois. Si je n’étais pas
un neveu de Minvoulois, je n’aurais pas survécu aux trois jours de réanimation
que des centaines d’Oyemois m’ont infligés après un lynchage qui aura duré tout
un après-midi.
C’est seulement en 1997, au
congrès provincial du Woleu-Ntem que le Pr. Kombila, ayant lui-même été
marginalisé par Mba Abessole, est entré dans la bataille. Mais je me demande si
tout cela n’était pas une mise en scène, savamment télécommandée pour tuer
l’opposition dans l’œuf.
Comment ça? On a bien vu que
le Pr. Kombila s’est opposé à Mba sur la question du mode de désignation des
responsables du parti.
- Il n’est plus un secret
pour personne que Paul Mba Abessole a été rapatrié par le pouvoir, que ce
dernier lui a donné les moyens de constituer le premier parti d’opposition afin
de pouvoir contrôler cette dernière et que sa mission ne devait pas aller plus
loin. C’est ce qui explique l’appel au boycott de l’élection législative de
1990 qu’il a eu peur de gagner, car il n’était pas là pour cela. C’est ce qui
explique également pourquoi il s’opposait à toutes les formes de coordinations
de l’opposition. Il a mené une guerre farouche à la COD (Coordination de
l’Opposition Démocratique). Puis il a sabordé le Haut Conseil de la République
(HCR), le gouvernement parallèle issu du contentieux électoral de 1993. Ce
gouvernement, qui avait surtout une dimension symbolique et qui, à tout
prendre, valait mieux que la lutte armée -réaction classique dans ces cas-là-
arrivait à marginaliser le gouvernement issu de la fraude électorale. On se
souvient qu’il prenait le contre-pied du gouvernement officiel. Ainsi, lorsque
la date officielle de la rentrée scolaire de 1994 fut annoncée, tous les
enseignants n’ont commencé les cours qu’à la date fixée par Maganga Moussavou
qui était le ministre de l’Education nationale du HCR. Mba a eu peur du
pouvoir, car la prise de pouvoir n’était pas dans son cahier des charges. Le
contentieux électoral passé, il fallait amorcer la normalisation: Accords de Paris
à l’Hôtel Crillon, avec forces mallettes d’argent, organisation d’un référendum
et d’une nouvelle loi électorale pour le partage du gâteau.
Il restait à procéder à la
liquidation du RNB qui devenait incontrôlable, puisque le pouvoir et la
direction du parti l’avaient fanatisé au point où des militants n’hésitaient
pas à donner leur vie pour le changement. Le moyen le plus crédible pour
liquider le parti était d’en finir d’abord avec le journal Le Bûcheron, puis de
simuler une scission qui expliquerait la déliquescence, puis la mort du parti.
J’espère que vous ne pensez pas un instant que Mba et Kombila se retrouvent au
sommet de la hiérarchie du gouvernement par hasard ou parce qu’ils vont
appliquer une politique d’opposition dans le gouvernement de la majorité ou
parce que le président Bongo prône “le pardon“. Tout le monde sait que le
pouvoir, au Gabon, ne compose qu’avec ses opposants de service. Les autres… Un
ami camerounais m’a dit, un jour: «avant que je vienne au Gabon, je me faisais
une fausse idée de votre pays. Avec tous les génies qu’il y a ici, vous devriez
être le phare de l’Afrique. Mais, malheureusement, le Gabon est un pays où l’on
éteint les Lumières.»
Etayez par des faits cette
affirmation selon laquelle le Pr. Kombila et le Père Paul Mba seraient depuis
toujours dans les réseaux du pouvoir et auraient mis en scène la scission et la
liquidation du RNB pour neutraliser l’opposition.
- Outre les appels à la
négociation entre états-majors du RNB et du RPG, il y a quelques années pour
une réconciliation (mais sur quelle ligne ?), le fait que le numéro un du RNB
est aujourd’hui vice-premier ministre et le numéro deux ministre d’Etat nous
confirme que rien, surtout en politique, n’est le fait du hasard. Regardez le
procès en légitimité qui les a opposés. Le tribunal a jugé qu’ils avaient
raison tous les deux. Lorsqu’on nous cache des choses, on nous oblige à
réfléchir. Et la vérité finit toujours par surgir. Le problème est qu’on pense
que la passivité des Gabonais est due à leur incapacité de réfléchir. Alors, on
nous met de la poudre aux yeux et on en rajoute. Jusqu’aux oreilles, ce qui
fait mal dans une société orale.
La crise latente au sein du
RNB est-elle le fait de la seule entrée au gouvernement du Pr. Kombila?
- Résumer ainsi la situation
serait simpliste. L’entrée au gouvernement du Pr. Kombila n’est que
l’aboutissement d’une posture qui nous exaspère depuis le lendemain de
l’élection présidentielle de 1998. Depuis cette période, le numéro un du parti
n’assiste aux réunions du Bureau exécutif que par accident. Il n’associe le
numéro deux, le premier secrétaire, à aucune décision. Il ne répond même plus à
son téléphone. Lorsqu’il donne une conférence de presse, il édulcore à outrance
un discours adopté par le Bureau exécutif. Le Premier secrétaire et moi-même
lui avons adressé une lettre au lendemain de sa nomination au gouvernement qui
se résume à peu près à ceci: «nous ne sommes pas vos juges. Chacun est
responsable devant sa conscience et devant l’Histoire. Vous êtes entré au
gouvernement. Peut-être avez-vous raison. Mais, par respect des individus et
des principes démocratiques, vous auriez du porter le débat, même à un niveau
restreint, au sein du parti. Peut-être une majorité se serait-elle dégagée en
faveur de l’entrisme. Mais la question n’a même jamais été débattue à quelque
instance que ce soit. Par conséquent, nous estimons que vous êtes entré au
gouvernement à titre personnel, et non au compte du RNB.» Kombila est
parfaitement libre d’entrer au gouvernement. Mais qu’il respecte ses
partenaires, ainsi que la ligne qu’il est chargé de défendre. Il faut savoir
prendre ses responsabilités sans chercher à noyer les autres avec soi. Je vous
garantis que si, un jour, j’intégrais la majorité, je prendrais mes
responsabilités seul et je ne le ferais pas en catimini. Ceux qui pensent
qu’ils peuvent échapper à l’histoire et qu’ils peuvent mentir à la postérité se
trompent dramatiquement.
Un congrès va se tenir. Y
participerez-vous? S’il confirme l’entrée du RNB, quelle sera votre réaction?
- Je ne sais pas si j’y
participerai. Le parti, moi je n’en fais pas une affaire personnelle. Pour moi,
un parti politique n’est pas une secte, ni une église. Je me suis toujours
senti libre de partir quand je le voudrais. En effet, je considère que la
discipline du parti ne doit pas être au-dessus de ma conscience. Lorsque je ne
suis plus, je ne suis plus. Si c’est bon, je le dis. Si ce n’est pas bon, je le
dis avec autant d’aisance. Donc, que je participe ou pas au congrès ne changera
rien. Le Pr. Kombila a les moyens de faire basculer la ligne du parti dans le
sens qu’il veut. Il a d’ailleurs introduit récemment le vote censitaire au sein
du parti, en disant que les militants qui n’ont pas d’argent ne peuvent être
candidats à rien, qu’ils n’ont qu’à aller s’asseoir. Il a le droit d’être dans
la majorité et les gogos qui paniquent devant sa fonction et qui en espèrent
des prébendes ont le droit le plus démocratique de le suivre. Je n’aurai donc
aucune réaction particulière, car il y a longtemps que je ne me fais plus
d’illusion sur la volonté du Gabonais de faire progresser notre pays.
Une dissension se précise
donc entre le président, d’une part, et le premier secrétaire avec des cadres
importants du parti, d’autre part. Le RNB va-t-il vers une autre scission?
- Je ne sais pas.
Je ne vous crois pas.
- Il faut poser la question
au premier secrétaire. Pour ma part, j’ai organisé la première fronde contre
l’imposture de Mba Abessole qui a abouti à la scission. Là-dessus, j’ai déjà
donné. S’il faut déclencher une scission chaque fois qu’un leader devient un
dealer politique, on n’en finira jamais.
Le RNB, à l’heure actuelle,
pourrait-il exclure Kombila, au cas où il considérerait qu’il aurait trahi la
ligne du parti et s’il était prouvé qu’il aurait violé les statuts et règlement
intérieur?
- Non.
Pourquoi?
- Ne faisons pas semblant
d’ignorer comment le pays marche. Le procès qui avait opposé Kombila et Mba n’a
jamais connu d’aboutissement, car, de manière délibérée, le litige n’a pas été
jugé sur le fond, à savoir la violation manifeste, par Mba, des statuts et
règlement intérieur du parti sans lesquels il n’aurait pas été légalisé. Après
mon agression par les mbaïstes, j’ai déposé une plainte, en citant nommément
les noms de mes agresseurs et de leur commanditaire. Personne n’a été inquiété.
Le dossier a été classé sans suite. Cela ne m’empêche pas de dire bonjour à mes
bourreaux lorsque je les rencontre, ce sans animosité.
Si, aujourd’hui, j’injuriais
Mba Abessole, cela choquerait tout le monde et votre journal serait suspendu
par le CNC. Vous qui publieriez cette injure, pourriez même vous retrouver en
prison. Mais qu’il ordonne l’assassinat d’un militant de son propre parti, ça
ne choque personne. Pas même la justice. Donc, comme je l’ai dit au début de
cet entretien, nous faisons tout à la gabonaise: nous proclamons être un État
de droit. Mais n’ayez jamais affaire à un ministre d’État ou à un charismatique
opposant de service. Vous n’auriez aucune chance.
Vous imaginez un procès
opposant Kombila, ministre d’État, première personnalité politique de la
Nyanga, à Essima Ossé, retraité d’Ebomane, petit village de Minvoul?
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