CAREFUL; IN CONTEMPORARY GABON, THE CITIZEN FEELS LIKE A FOREIGNER IN THEIR OWN COUNTRY! ATTENTION ; DANS LE GABON CONTEMPORAIN, LE CITOYEN SE SENT ÉTRANGER CHEZ LUI!
On December 2020, in the midst of covid, Gabonese witnessed
an unprecedented event in the country's history. A Lebanese man, under Gabonese
police escort, had brought a bulldozer to demolish a municipal kindergarten in
Lalala, a neighborhood of Libreville. This school had existed on this site for
more than 50 years, but this Lebanese insisted that this school was built on
his land. The Gabonese were as stunned as they were disgusted.
In June 2022, a Lebanese family named Jaber
ordered the destruction, under Gabonese police escort, of the N'Djimbi family's
homes in the London neighborhood near Glass, in Libreville. The N'Djimbi family
had been living on these lands since the late 50s and even had a land title
since 1976. But the Lebanese brushed aside all these facts by insisting that
the land was theirs.
Recently, in April 2023, a Lebanese man went to
break the fence of a Gabonese administration official by presenting him with a
land title, in the northern suburbs of Libreville in Akanda.
Dear readers, Gabonese are now afraid. Doubt has
settled in them, because they observe every day how their country, Gabon, is
escaping them. Gabon has suddenly become unfamiliar to Gabonese who no longer
recognize it. Gabonese citizens have the impression that there has been a
permutation of roles: the foreigner has become indigenous, and the indigenous
is no more than a destitute person to whom nothing remains; not even the land
of his ancestors.
The Bongo regime has opened too big a breach in
Gabon. A gigantic opening that invites all the leeches of the universe.
Gabonese are no longer comfortable in their own country. Soon they will
suffocate. For the moment they gnaw their brakes, but the social explosion is
not far away.
Gabonese are tired of suffering and keeping quiet.
The revolt is not far away.
Version française
Un décembre 2020, en
plein covid, les Gabonais ont assisté à un évènement inédit dans l’histoire du
pays. Un Libanais, sous escorte policière gabonaise, avait amené un bulldozer démolir
un jardin d’enfants municipal à Lalala, un quartier de Libreville. Cette école
existait sur ce site depuis plus de 50 ans, mais ce Libanais insistait que
cette école fût bâtie sur son terrain. Les Gabonais étaient autant médusés qu’écœurés.
En juin 2022, une famille
Libanaise du nom de Jaber a ordonnée la destruction, sous escorte policière
gabonaise, des maisons de la famille N’Djimbi, au quartier London, près de
Glass, à Libreville. La famille N’Djimbi était installée sur ces terres depuis
la fin des années 50 et en possédait même un titre foncier depuis 1976. Mais
les Libanais ont balayé tous ces faits en insistant que le terrain était le
leur.
Récemment, en avril 2023,
un Libanais est allé casser la barrière d’un cadre de l’administration
Gabonaise en présentant a ce dernier un titre foncier, dans la banlieue nord de
Libreville à Akanda.
Chers lecteurs, les
Gabonais ont désormais peur. Le doute s’est installé en eux, car ils observent
tous les jours comment leur pays, le Gabon, est en train de leur échapper. Le
Gabon est subitement devenu peu familier aux Gabonais qui ne le reconnaissent
plus. Les citoyens Gabonais ont l’impression qu’il y a eu une permutation des rôles:
l’étranger est devenue autochtone, et l’autochtone n’est plus qu’un miséreux à
qui il ne reste rien ; pas même la terre de ses ancêtres.
Le régime Bongo a ouvert
une trop grande brèche au Gabon. Une ouverture gigantesque qui invite toutes les
sangsues de l’univers. Les Gabonais ne sont plus à l’aise dans leur propre pays.
Bientôt ils étoufferont. Pour l’instant ils rongent leur frein, mais l’explosion
sociale n’est plus loin.
Les Gabonais en ont assez
de subir et se taire. La révolte n’est plus loin.
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