THE PERIL OF BLIND ELECTORALISM IN THE MIDST OF DICTATORSHIP ! LE PÉRIL DE L’ÉLECTORALISME AVEUGLE EN PLEINE DICTATURE !
English version
One of our readers challenged us, after our recent
posts on our refusal to endorse blind and irrationally optimistic electoralism,
in Gabon. This reader tells us:
You have not answered all the points. In
particular part 2 of the second point i.e "For the moment I hear what
should not be done but I do not see any solution proposed and not even the
beginning of an action plan"
Until a viable alternative is developed, voting
remains the only known option and hoping that a Gabonese genius will have found
the solution and that we find ourselves on a misunderstanding had a GBAGBO.
This blog comes here to answer this reader once
again, for the benefit of all our readership, because this debate is very
important and must take place in our country.
This reader must understand
that if today, like Ali Bongo, most autocrats hold elections and allow
opposition parties to participate in them, it is because they can manipulate
these elections and announced themselves to be elected while at the same time
claiming that their eternal rule is the will of the people. The fact of the
matter is that these elections are designed for the autocrat to win. This is
what is going on in Gabon, and this cannot continue.
In Gabon there are
institutions that are commonly associated with democratic systems: multiple
parties, parliaments, and election commissions; but everyone knows that these institutions
are highly unfair to the opposition which is outspent, harassed by the
authorities, and often lacks access to media and other resources.
Instead of surrendering
to corrupt judges, lying propagandists, and government crooks, opposition
members should insist on reforming the electoral infrastructure of the country.
What we are asking is for the Constitutional Court to be put in the hands of
people who have the confidence of all Gabonese; for the electoral commission to
be populated by members who are neutral; and for the elections to be supervised
in an absolutely and verifiable transparent manner. This is our suggestion: no
election until we know for sure that the election infrastructure is reliable
and neutral.
It’s as simple as that!
Version française
Un de nos lecteurs nous a interpelé,
après nos récents billets sur notre refus de cautionner un électoralisme
aveugle et irrationnellement optimiste, au Gabon. Ce lecteur nous dit ceci :
Vous n'avez pas répondu à
l'ensemble des points. Notamment la partie 2 du second point i.e "Pour
l'instant j'entends ce que l'on ne doit pas faire mais je ne vois aucune
solution proposée et même pas le début d'un plan d'action"
En attendant que soit
développée une alternative viable, le vote reste la seule option connue et
espérant qu'un génie gabonais aura trouvé la solution et que l'on se retrouve
sur un malentendu avait un GBAGBO.
Ce blog vient ici répondre encore
une fois à ce lecteur, pour le bénéfice de tout notre lectorat, car ce débat
est très important et doit avoir lieu dans notre pays.
Ce lecteur doit comprendre
que si aujourd’hui, comme Ali Bongo, la plupart des autocrates organisent des
élections et permettent aux partis d’opposition d’y participer, c’est parce
qu’ils peuvent manipuler ces élections et s’annoncer élus tout en prétendant
que leur règne éternel soit la volonté du peuple. Le fait est que ces élections
sont conçues pour que l’autocrate gagne. C’est ce qui se passe au Gabon, et
cela ne peut pas continuer.
Au Gabon, il existe des
institutions qui sont communément associées aux systèmes démocratiques :
plusieurs partis politiques, un parlement et une commission électorale ; mais
tout le monde sait que ces institutions sont très injustes envers l’opposition
qui n’a que peu de moyens, qui est harcelée par les autorités et manque souvent
d’accès aux médias et à d’autres ressources.
Au lieu de se rendre aux
juges corrompus, aux propagandistes menteurs et aux escrocs du gouvernement,
les membres de l’opposition devraient insister sur la réforme de
l’infrastructure électorale du pays. Ce que nous demandons, est que la Cour
constitutionnelle soit mise entre les mains de personnes qui ont la confiance
de tous les Gabonais; que la commission électorale soit composée de membres
neutres; et que les élections soient supervisées de manière absolue et
vérifiable, transparente. C’est notre suggestion : pas d’élections tant que
nous ne savons pas avec certitude que l’infrastructure électorale est fiable et
neutre.
C’est aussi simple que ça!
Bonsoir,
ReplyDeleteD'abord, vous n'avez toujours pas répondu à la question de savoir quel plan d'action avez-vous en alternative de l'élection ?
Quelles actions êtes vous entrain de mener qui permettrait au peuple de vous suivre ? Le peuple doit-il rester oisif en espérant un mot d'ordre de vitre part ?
Que proposez vous d'autre que l'élection ?
Il y a un terme qui me choque dans votre propos "Ce que nous demandons..."
Vous demandez à qui ? Au PDG ? Vous espérez que cela arrive sans rien faire ? Que pensez-vous que Réagir est entrain de faire ?
Quelles actions avez-vous mise en place pour avoir des infrastructures électorales fiables ?
Enfin, sur les institutions,je vous ai déjà répondu aussi.
Nos propos sont pourtant clairs. Vous croyez en des élections qui ne mènent qu’à une impasse autoritaire et nous croyons le contraire.
DeleteSi vous êtes choqué par nos demandes, c’est que vous vous êtes accommodé malheureusement de la dictature, car en nos qualités de citoyens libres, vous et moi sommes dans notre droit d’exiger de nos gouvernants ce que nous jugeons approprié. Un peuple doit être exigeant envers ses gouvernants car ils travaillent pour lui et non l’inverse.
Bien à vous !
D'ailleurs ces entités dont le nom finit par agir ne l'on pas fait pour rien.
ReplyDeleteElles ont compris avant tout le monde qu'il fallait agir.