ELECTORALISM IS THE SPARE WHEEL OF BONGOISM! L’ÉLECTORALISME EST LA ROUE DE SECOURS DU BONGOÏSME!
English version
In 1990 in Africa, as the USSR collapsed, France
realized that the fall of the Berlin Wall could provoke a revolutionary wave in
Africa. Africans wanted to free themselves from one-party tutelage and
establish a multi-party system.
France did not want just any multiparty system; It
wanted a multiparty system prescribed and controlled by them. It had to be
administered to Africans through national conferences that would give Africans
illusions of control over their destiny; but which in fact were only valves
that allowed dictators to stay in power.
National conferences spawned the electoralism we
see today in Africa. As long as the peoples of Africa thought that salvation
lay in voting; it was enough to control the institutions validating the
elections, and they could continue quietly to rule in Gabon, Cameroon, Congo,
Togo, Chad etc.
The democratic renewal that was enshrined in the
1990s was not designed to open the door to new political possibilities in
French-speaking Africa; but rather to provide a new democratic legitimacy to
regimes hated by the people and thus better maintain the old dictatorships.
Today's electoralism is the offshoot of this
strategy of retaining power. Electoralism in Françafrique has a threefold
objective:
1.Channel people's demands into an electoral
hamster wheel; that is to say, the people will have the impression of doing something,
but without advancing one iota, because the elections remain without a fair outcome.
The result is always the same.
2. Manufacture of maggi cube opponents who will be
sent to check the hungry mass.
3.Periodic recomposition of the presidential camp
by a recycling obeying the electoral periodicity that will give the illusion of
change on the surface, while the system remains the same and calcifies tielf
more and more.
Dear readers, electoralism serves to weaken our
social and especially political demands; and to allow the regime to continue
its work of destroying the country.
The wolf is now in the sheepfold. Anyone who dares
to oppose electoralism will inevitably be accused by the regime of advocating
violence, because elections are the only way. Except that when elections are
systematically rigged, one wonders who are they trying to fool?
Version française
En 1990 en Afrique, alors
que l'URSS s'écroulait, la France réalisa que l’effondrement du mur de Berlin pouvait
causer une déferlante révolutionnaire en Afrique. Les Africains voulaient s’affranchir
de la tutelle des partis uniques et instaurer le multipartisme.
La France ne voulait pas n’importe
quel multipartisme ; elle voulait un multipartisme prescrit et contrôlé
par la France. Il fallait l’administrer aux Africains par le biais de conférences
nationales qui donneraient aux Africains des illusions de contrôle de leur destinée ;
mais qui en fait ne furent que des soupapes qui permirent aux dictateurs de se
maintenir au pouvoir.
Les conférences nationales engendrèrent
l’électoralisme que l’on observe aujourd’hui en Afrique. Tant que les peuplades
d’Afrique pensaient que le salut se trouvait dans le vote ; il suffisait
de contrôler les institutions validant les élections, et on pouvait continuer
tranquillement à diriger au Gabon, au Cameroun, au Congo, au Togo, au Tchad etc.
Le renouveau démocratique qui
fut consacré dans les années 1990 n’avait pas été conçu pour ouvrir la voie à
de nouvelles possibilités politiques en Afrique francophone ; mais plutôt à
pourvoir une nouvelle légitimité démocratique à des régimes honnis par les
peuples et ainsi mieux maintenir en place les anciennes dictatures.
L’électoralisme d’aujourd’hui
est le rejeton de cette stratégie de conservation du pouvoir. L’électoralisme
en françafrique a un triple objectif :
1.
Canaliser
les revendications des populations vers une roue de hamster électorale ; c’est-à-dire
que ce peuple va avoir l’impression de faire quelque chose, mais sans avancer d’un
moindre iota, car les élections restent sans issues. Le résultat étant toujours
le même.
2.
Fabrication d’opposants cube maggi que l’on
enverra contrôler la masse affamée.
3.
Recomposition
périodique du camp présidentiel par un recyclage obéissant à la périodicité électorale
qui donnera l’illusion d’un changement en surface, alors que le système reste
le même et se calcifie de plus belle.
Chers lecteurs, l’électoralisme
sert à fragiliser nos revendications sociales et surtout politiques ; et de
permettre au régime de poursuivra son travail de destruction du pays.
Le loup est désormais dans
la bergerie. Toute personne qui oserait dorénavant s’opposer à l’électoralisme
sera inévitablement accusée par le régime de prôner la violence, car les élections
sont la seule voie. Sauf que lorsque les élections sont systématiquement truquées,
on se demande qui est dupe ?
Après réflexion, je pense que la ligne éditoriale défendue par ce blog est erronée, en effet il suffit de se poser la bonne question pour que l'évidence apparaisse: nous avons le choix entre élection et inaction...Bien sur que l'inaction n'est pas une option..
ReplyDeleteBonjour,
ReplyDeleteSi pour vous la ligne éditoriale de ce blog est l’inaction, alors peut être que ce blog écrit au-dessus de ses moyens, pour paraphraser le philosophe qui nous sert de Premier-Ministre.
Charlie
Bonjour.
ReplyDeleteL'observation des activités politiques me disent que les élections auront lieu.
Mais je peux me tromper.
Je pense que c'est celui qui tient LES institutions du pays est celui qui a la décision finale.
Personne ne peut paralyser une institution qu'il n'a pas en main.
Mais je peux me tromper.
Je concluais dans un précédent commentaire que "Le régime actuel a envoyé un message clair aux électoralistes et aux non-électoralistes : Nous sommes là en 2024".
Je ne cherche pas à trancher le débat, mais faire ce que blog a toujours prôné : Analyser froidement.
Analysons froidement l'option où il n'y a pas d'élection.
Qu'est-ce qui se passe ?
Je ne sais pas.
Je n'arrive pas à voir le régime hégémonique gabonais attendre et se tourner les pouces.
De l'aveu même du locataire du palais du bord de mer, il y a eu vacance du pouvoir présidentiel depuis 2018 suite à son état de santé.
Dans mes souvenirs le régime a modifié certaines dispositions de la constitution pour l'adapter à l'état de santé du président.
Le régime de Libreville n'est pas rester inactif, et il semble qu'il y a eu "imitation" de la signature du chef de l'état alors qu'il était indisponible. Donc je ne vois pas ce régime se tourner les pouces par absence d'élection.
Je reviens à la question.
Qu'est-ce qui se passe au cas où il n'y a pas d'élection ?
J'IMAGINE que le régime officialisera son régime monarchique à la britannique.
En observant les actes posés par Madame OSSOUKA-RAPONDA alors premier ministre, l'affirmation que je viens de faire devient une évidence.
De plus, le régime arguera que l'absence d'élection fait faire au Pays des économies considérables de 100 milliards de CFA qui sont déjà budgétisés.
Le COPIL Citoyen a montré que ces élections 2023 ont un budget de plus de 100 milliards de franc CFA alloués.
Et la dame sur la photo (proche de l'urne et du bulletin de vote) et son équipe modifieront une disposition qui valide la manœuvre.
Le régime de Libreville a cédé 7 secteurs importants de l'économie où se trouve majoritairement les nationaux à PÉKIN ou a signé 7 accords avec le régime de PÉKIN; Ce qui appauvrira plusieurs gabonais par cette élite étrangère qui enrichira la Chine.
La suite naturelle sera d'imiter la Chine et d'avoir des polices (secrètes) extra-territoriaux pour ramener au pays sain-et-sauf les opposants qui dérangent.
J'imagine ! Donc cela peut être une pure fiction.
Celui qui peut trancher est celui qui a en main TOUTES LES institutions.
C'est lui qui a le dernier mot.