WE CAN'T ALL TAKE A MEDICAL PLANE TO LONDON AT THE SLIGHTEST HEADACHE! NOUS NE POUVONS PAS TOUS PRENDRE UN AVION MÉDICALISÉ POUR LONDRES AU MOINDRE MAL DE TÊTE!
English version
Dear readers, the image above is not that of a
dignitary being transported in a carrying chair in the hinterland. No; this
image is that of a sick person in deep Gabon, whom compatriots are trying to
bring to a care center, using the only mode of transport at their disposal: the
carrying chair. Dear readers, this is serious!
But unfortunately, this compatriot died when
arriving at a hospital. The carrying chair certainly took too long to get there.
All Gabonese would expect that the wrenches of
their destitution would alter a little the enjoyable appetites of the
prebendary junta in power. But that would be too much to ask of people whose
probity is far from being one of the first qualities.
For populations who rush a little more every day,
in the terrors of poverty, to multiple deprivations is added unfortunately and
cruelly unfortunately also, disease. This state of affairs digs a little more a
yawning chasm between a people condemned to bite the dust and another that
tastes to the fullest all the good things that life can offer.
Ali Bongo is in pre-campaign, isn't he? Didn't we
see him dancing somewhere in Ogooué-Lolo in the company of people, some of whom
were just as miserable as the compatriot in the carrying chair? Dear readers,
one would have thought that the primary problems of the Gabonese were mostly
solved, so much had the radiant dancers drowned them in the dark depths of
denial of reality.
But denial does not solve anything at all, quite
the contrary. Dear readers, is it not time to ask ourselves if this decay is
not the expression of the hypocrisy that infantilizes our entire society for
the long term? When the consequence of the poor governance of which we are
victims surfaces, as we have seen again with the sinking of the Esther Miracle
or the death of our compatriot in the carrying chair, we then see a myriad of
prudishness, false modesty draped in slyness, duplicity, falsehood and
artifice; which tell us firmly that this would not happen again and that the
situation would improve, because the regime will take firm decisions and tutti
quanti...
What follows we know; some go to London for
treatment while the average Gabonese, when they are lucky, is transported in carrying
chair to the nearest dying house. It is this average Gabonese who is accused of
living beyond their means!
Next...
Version française
Chers lecteurs, l’image
ci-dessus n’est pas celle d’un dignitaire se faisant transporter en tipoye dans
l’arrière-pays. Non ; cette image est celle d’un malade dans le Gabon
profond, que des compatriotes essaient d’amener vers un centre de soin, en
utilisant le seul mode de transport à leur disposition : le tipoye. Chers
lecteurs, c’est grave !
Mais malheureusement, ce
compatriote est décédé en arrivant dans un centre hospitalier. Le tipoye a
certainement mis trop de temps en route.
Tous les Gabonais s’attendraient
à ce que les affres de leur dénuement altèrent un tout petit peu les appétits
jouissifs de la junte prébendières au pouvoir. Mais ce serait trop demander à
des gens dont la probité est loin d’être une des premières qualités.
Pour des populations qui s’engouffrent
chaque jour un peu plus, dans les effrois de la pauvreté, aux privations multiples
s’ajoute malheureusement et cruellement hélas aussi, la maladie. Cet état de
fait creusant un peu plus un gouffre béant entre une peuplade condamnée à
mordre la poussière et une autre qui déguste à pleines dents toutes les bonnes
choses que peut offrir la vie.
Ali Bongo est en pré-campagne
n’est-ce pas ? Ne l’a-t-on pas vu danser quelque part dans l’Ogooué-Lolo
en compagnie de personnes dont certaines étaient tout aussi miséreuses que le
compatriote en tipoye ? Chers lecteurs, on aurait cru que les problèmes primaires
des Gabonais étaient pour la plupart réglées, tant les radieux danseurs les
avaient noyé dans les sombres profondeurs du déni de réalité.
Mais le déni ne règle rien
du tout, bien au contraire. Chers lecteurs, n’est-il pas temps de nous demander
si cette déchéance n’est pas l’expression de l’hypocrisie qui infantilise
durablement toute notre société ? Lorsque la conséquence de la piètre
gouvernance dont nous sommes victimes fait surface comme on l’a encore vu avec
le naufrage de l’Esther Miracle ou encore de la mort de notre compatriote en
tipoye, on voit alors surgir une myriade de pudibonderies, de fausses pudeurs
drapées en sournoiseries, en duplicité, en fausseté et en artifice ; qui
nous disent avec fermeté que cela ne se reproduirait plus et que la situation allait
s’améliorer, car le régime va prendre des décisions fermes et tutti quanti…
La suite on la connait ;
certains vont se soigner à Londres pendant que le Gabonais moyen, quand il a de
la chance, est transporté en tipoye vers le mouroir le plus proche. C’est ce
Gabonais moyen que l’on accuse pourtant de vivre au-dessus de ses moyens !
Au suivant…
OUI ! Il semble que ce compatriote soit décédé.
ReplyDeleteMes sincères condoléances.
J'ai lu les réactions et j'ai été surpris : Personne n'est au courant ?
Le régime Gabonais vient d'annoncer qu'il maintient l'actuel président (au moins jusqu') en 2024.
Mieux, le régime Gabonais vient d'obtenir le statu de partie civile dans les biens mal acquis.
L'information est dans notre actualité et les opposants virulents au régime actuel gabonais n'ont pas fait écho de cela.
Je me suis rappelé de deux émissions que je ne manquais pas de la RTG1 : "Les Folklores de chez nous" et "Les jeunes sont formidables (de Casimir Zékoua)".
Souvent deux groupes se formaient et une personne sortait d'un groupe pour défier ceux d'en face.
Je simplifie la présentation qui suit.
Il y a deux types de citoyen au Gabon : Les politiques et les apolitiques.
Les politiques veulent prendre le pouvoir et devenir le (nouveau) régime Gabon pour les 5 prochaines années.
Chez les politiques, il y a les électoralistes (terme de Gabon Enervant) et les non-électoralistes.
Les non-électoralistes veulent prendre le pouvoir sans passer par des élections (surtout pas celle du président).
Les électoralistes veulent prendre le pouvoir en passant par des élections - président de la république et députés.
Chez les électoralistes, il y a les partisans du changement immédiat du président actuel et il y a les partisans pour le changement plus tard et ceux-là sont favorable pour laisser au président actuel 3 ans supplémentaires (qui vont se transformer en 5 ans car le président a été absent cette période).
C'est plus complexe que cela car je n'évoque pas ceux qui sont entre deux positions, mais j'ai simplifié.
Pour revenir aux réactions suite au décès du compatriote, j'ai noté des appels ne plus choisir le régime actuel.
J'ai été surpris !
Voici quelques points dans notre actualité :
1 - Macron met en place un fond de 100 000 millions d'euro pour le plan Libreville.
2 - La justice française autorise l'État Gabonais a se constituer partie civile dans les biens mal acquis.
3 - Le président Gabonais revient de Chine où il a renforcé la coopération militaire.
4 - Le président Gabonais a invité son homologue de Chine à venir à Libreville en 2024.
Il y a un silence (sur la toile) sur points auprès des opposants au régime de Libreville.
Je n'arrive pas à comprendre la posture des politiques (électoralistes et non-électoralistes) qui ne relaient pas ses alarmes.
Le point (2) veut dire que toutes les personnes (en particulier celles au Gabon) qui ont fourni les documents pour les dossiers des biens mal acquis seront connues, traqués et vont subir.
Le point (4) veut dire que l'actuel régime sera là en 2024. Pourtant, le mandat présidentiel finit en 2023 !
Le régime actuel a envoyé un message clair aux électoralistes et aux non-électoralistes : Nous serons là en 2024.