FOR RAYMOND NDONG-SIMA, YOU HAVE TO GO VOTE BECAUSE YOU NEVER KNOW: IT CAN BE THE RIGHT ONE! POUR RAYMOND NDONG-SIMA, IL FAUT ALLER VOTER CAR ON NE SAIT JAMAIS : CA PEUT ÊTRE LA BONNE!
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English version
Raymond Ndong-Sima, who has already announced his
candidacy for the presidential election and is already touring the country,
gave a presentation under the sponsorship of the associative platform
"Gabon d'Abord".
If it was a good presentation, because it must be
admitted that the man is capable, we remained somewhat amused by Raymond
Ndong-Sima's answer to the question of whether Gabonese should be content to
continue to vote, despite the repeated frauds of the regime in order to
perpetuate themselves at the helm of the country.
To answer, Raymond Ndong-Sima borrowed from Blaise
Pascal, his wager to the question of the existence or not of God. Blaise Pascal
replied that for him, he might as well believe in God to be sure to earn his
place in paradise, if there is a paradise; and that one had nothing to lose by
believing because by not believing, one would be punished if indeed God
existed.
In the context of the elections in Gabon, Raymond
Ndong-Sima argues that it is necessary to go and vote because, if the authorities
finally do the right thing by not carrying out systematic fraud, the opposition
would win.
The "wager of Raymond-Ndong Sima" may
seem clever and playful; but no people has won their case in this way. The
systematization of fraud in Gabon is such that the Bongos would remain in power
for 2000 years if alternative mechanisms were not put in place to make them
leave. Waiting for the Bongos to sit down and observe the holding of free and
fair elections, is a losing bet. The Gabonese people cannot just go and vote
continuously and wait for the Bongos to finally become wise and republican. It
is simply a fool's bargain.
Version française
Raymond Ndong-Sima, qui a déjà
annoncé sa candidature à l'élection présidentielle et parcoure déjà le pays, a présenté
un exposé sous l’égide de la plateforme associative "Gabon d'Abord".
Si au demeurant ce fut un
bel exposé, car il faut l’avouer l’homme a de la contenance, nous sommes restés
quelque peu amusés par la réponse de Raymond Ndong-Sima à la question de savoir
si les Gabonais devaient se contenter de continuer d’aller voter, en dépit des
fraudes à répétition du régime afin de se pérenniser au gouvernail du pays.
Pour répondre, Raymond
Ndong-Sima a emprunté à Blaise Pascal, son pari face à la question de l’existence
ou non de Dieu. Blaise Pascal répondit que pour lui, autant croire en Dieu pour
être sûr de gagner sa place au paradis, si paradis il y a ; et que l’on
n’avait rien à perdre en croyant car en ne croyant pas, on serait puni si
effectivement Dieu existait.
Dans le contexte des élections
au Gabon, Raymond Ndong-Sima affirme qu’il faut aller voter car, si les autorités
observent finalement la rectitude en ne procédant pas à la fraude systématique,
l’opposition remporterait.
Le « pari de
Raymond-Ndong Sima » peu paraitre malin et espiègle ; mais aucun peuple
n’a obtenu gain de cause de cette manière. La systématisation de la fraude au
Gabon est telle que les Bongo demeureraient au pouvoir pendant 2000 ans si des mécanismes
alternatifs n’étaient pas mis en place pour les faire partir. Attendre que les
Bongo s’assagissent et observent la tenue d’élections libres et équitables est
un pari perdant. Le peuple Gabonais ne peut pas se contenter d’aller voter
continuellement et d’attendre que les Bongo deviennent finalement sages et républicains.
C’est simplement un marché de dupes.
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