SHOULD THE ELECTORAL PROCESS BE STOPPED, SINCE IT IS FLAWED? FAUT-IL ARRÊTER LE PROCESSUS ÉLECTORAL, PUISQU’IL EST VICIÉ ?
English version
Dear readers, speaking of the upcoming
presidential election, a few observations are in order:
1. The PDG has been in power since 1968, and has
had time to calcify his grip on the entire administration in a country where
state agents seriously influence the sincerity of the election.
2. We can therefore conclude that the PDG is
certain to win this election
3. Let not deceive ourselves! We have not yet
reached the stage of honest, clean, clear and elections representative of the
voters.
4. Elections in Gabon therefore always seem ambiguous.
5. As things stand, in a country like Gabon where
the administrative factor is decisive, whoever has control over this
administration is certain to seize political power. It's very simple!
6.This blog strives to ask its readership whether
or not it is appropriate to prepare a presidential election under such
conditions? If it is good to go to a lost election, even if, as since 1993, we
win it at the ballot box and are rejected by Mborantsuo's fraudulent figures?
7. Why not think about empowering ourselves to do
otherwise and force the regime to have fair and equitable elections once and
for all?
8.For this blog, to say that we must go stupidly
vote because one day the real figures will be proclaimed, is a political heresy
because it invites the Gabonese to rely on fate; it asks the Gabonese people not
to think about a better solution, a democratic accelerator.
We listened attentively to our compatriot
Ondo-Loemba who, in an interview, explained to us that we had to vote
continuously until the victory we would obtain one day. But Mr. Ondo-Loemba
also confirmed that in 1993, Omar Bongo feeling defeated, interrupted the
counting of votes and declared himself elected. Similarly, 23 years later, in
2016, to declare himself elected, Ali Bongo doubled the population of
Haut-Ogooué before declaring himself the winner with more than 90% of the votes.
These episodes show us that the Bongos are ready
to do anything to stay in power and that they will invent the most grotesque
subterfuges to stay in power. We are convinced that as long as the Bongos are
in power, with the administrative framework of the moment, the elections will
always be rigged in Gabon.
If we want to provoke the political earthquake of
hitherto unknown magnitude, which Gabon needs more than ever, we must stop the
ongoing electoral process and force the regime to embark on a path of reforms
that would considerably eliminate any possibility of significant fraud.
As things stand today, we have the impression that
the Gabonese people are being asked to vote, simply because we fear taking a
leap into the unknown. Many in Gabon have become so accustomed to the deception
that they have come to terms with it. It seems to them to be the lesser evil.
This is another form of the laconic "what else can we do?"
Ali Bongo himself has just declared to have been
absent for 5 years and in the Gabonese political class no one had the guts to
ask who led Gabon in his absence since we were told that he presided over the
council of ministers etc.? Do you think that people who are able to make you
believe for 5 years that a president is valid while he is not, will cede power
through the ballot box?
Dear readers, salvation for us is to create an
event by blocking this election. The rest seems ridiculous to us.
Version française
Chers lecteurs, parlant de l’élection
présidentielle à venir, quelques observations s’imposent :
1.
Le PDG est au pouvoir depuis 1968, et a eu le
temps de calcifier son emprise sur toute l’administration dans un pays où les
agents de l’Etat influent sérieusement sur la sincérité du scrutin
2.
Nous pouvons donc conclure que le PDG est
certain de remporter cette élection
3.
Ne
nous trompons pas ! Nous ne sommes pas encore arrivés au stade d’élections
honnêtes, propres, claires et représentatives de l’opinion des électeurs.
4.
Les élections au Gabon paraissent donc toujours
aléatoires.
5.
Dans l’état actuel des choses, dans un pays
comme le Gabon où le facteur administratif est déterminant, celui qui a prise
sur cette administration est certain de s’emparer du pouvoir politique. C’est très
simple !
6.
Ce
blog s’évertue de demander à son lectorat de savoir s’il est opportun ou non de
préparer une élection présidentielle dans de telles conditions ? S’il est
bon d’aller à une élection perdue d’avance, même si comme depuis 1993, nous la
remportons dans les urnes et sommes déboutés par les chiffres frauduleux de
Mborantsuo ?
7.
Pourquoi ne pas réfléchir à nous donner les
moyens d’agir autrement et obliger le régime a des élections justes et équitables
une bonne fois pour toutes ?
8.
Pour
ce blog, dire qu’il faut aller bêtement voter car un jours les vrais chiffres
seront proclamer, est une hérésie politique car elle invite les Gabonais à la fatalité ;
elle demande au Gabonais de ne point réfléchir à une meilleure solution, à un accélérateur
démocratique.
Nous avons écouté
attentivement notre compatriote Ondo-Loemba qui dans une interview, nous
expliquait qu’il nous fallait aller voter continuellement jusqu’à la victoire
que nous obtiendrons un jour. Mais Monsieur Ondo-Loemba nous a aussi confirme
qu’en 1993, Omar Bongo se sentant battu, fit interrompre le décompte des voix
et se déclara élu. De même, 23 ans plus tard, en 2016, pour se déclarer élu,
Ali Bongo fit doubler la population du Haut-Ogooué avant de s’y déclarer
vainqueur avec au-delà de 90% des suffrages.
Ces épisodes nous démontrent
que les Bongo sont prêt à tout pour rester au pouvoir et qu’ils inventeront les
subterfuges les plus grotesques pour demeurer au pouvoir. Nous sommes persuadés
que tant que les Bongo seront au pouvoir, avec l’armature administrative du
moment, les élections seront toujours truquées au Gabon.
Si nous voulons provoquer le
séisme politique d’une ampleur jusque-là inconnue, dont le Gabon a plus que
jamais besoin, il nous faut arrêter le processus électoral en cours et forcer le
régime à s’engager dans une voie de reformes qui élimineraient considérablement
toute possibilité de fraude significative.
Telle que les choses se présentent
aujourd’hui, on a l’impression que l’on demande au Gabonais d’aller voter,
simplement parce que l’on craint de faire un saut dans l’inconnu. Beaucoup au
Gabon se sont tellement habitués à l’imposture, qu’ils s’en sont accommodés. Elle
leur semple être le moindre mal. C’est une autre forme du laconique « on
va encore faire comment ?»
Ali Bongo vient lui-même de déclarer
avoir été absent pendant 5 ans et dans la classe politique Gabonaise aucune
personne n’a eu le cran de demander qui dirigeait dont le Gabon en son absence puisqu’on
nous disait qu’il présidait des conseil des ministres etc. ? Pensez vous
que des gens qui sont capables de vous faire croire pendant 5 ans qu’un président
est valides alors qu’il ne l’est pas, vont céder le pouvoir par les urnes ?
Chers lecteurs, le salut
pour nous consiste à créer l’évènement en bloquant cette élection. Le reste
nous semble bien dérisoire.
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