NO TO THE CUBE MAGGI OPPOSITION WHICH THE REGIME USES TO GIVE ITSELF A TASTE OF DEMOCRACY! NON À L’OPPOSITION CUBE MAGGI DONT LE RÉGIME SE SERT POUR SE DONNER UN GOÛT DE DÉMOCRATIE!
Contrary to what is said here and there, Gabon is
not experiencing a political crisis. It lives only the result of what has been
served to the country for 54 years. What we are currently experiencing is only
the logical result of a system that has thoroughly damaged the nation and led
it into a historic impasse that makes many Gabonese seriously think that if the
population would register massively on the electoral lists and would just as
massively vote, Mborantsuo will come to declare the real results! How can people
be so naïve?
How can we trust a supposed opposition candidate
who comes to tell us, as Raymond Ndong-Sima and others do, that it is enough to
go and vote and if this time Mborantsuo sticks by the law, we will win. But
damn, since when has Mborantsuo applied the law?
You have to be serious. In Gabon, the opposition
must advocate a profound change of system, and renounce illusions of change in
the existing system. PDGists cannot reform their system; and above all cannot organize
transparent elections. It’s that clear.
In recent years, observers interested in the
Gabonese political scene, such as this blog, are divided between concern and
pessimism for Gabon. The longer the Bongos remain in power, the more the
country deteriorates.
Informed people do not understand that the country
continues to link its fate to the internal fluctuations of a family; and
accommodates itself to a presidential agony since 2018 that degrades its image
and demonstrates the impotence of the opposition that fails to collectively
assume and impose a project of total rupture.
The consequences of this decadence are
legitimately feared by most Gabonese. How can we sincerely ask Gabonese to
trust, for the organization of the presidential election, people who pilot a
system of opacity shaped in their image and for their victory, which veils all
visibility and ensures that statistics, when they exist, become only random,
partisan or even partial notions; as we saw in 2016 for the Haut-Ogooué
figures?
Classic of the autism of despots walled in the
denial and perpetuation of power, Ali Bongo has just scarred the constitution;
by opening wider the electoral boulevard that was already his. But instead of
denouncing this, many opposition candidates are saying "register to vote;
We're going to win."
In addition to the political negligence in which
Gabonese are trapped, there is inevitably the confinement, censorship and
disinformation that freeze and parasitize public life. The truth obliges us to
say that many opponents are caporalized by the regime to serve as figureheads.
In a nutshell, the experience of the last 54 years
shows us that the internal improvement
of the system is neither conceivable nor possible. More than a political
crisis, Gabon is enduring a systemic impasse. What to do, when we know that
even the opposition believes that Bilié-By-Nze is preparing for us a fair and
equitable election?
We call this opposition maggi cube. It seasons the
Gabonese political environment to give it a taste of democracy. But deep down,
the Bongos keep making us eat shit!
Version française
Contrairement à ce qui
est dit ici et là, le Gabon ne vit pas une crise politique. Il ne vit que la
résultante de ce qui lui a été servi depuis 54 ans. Ce que nous vivons
actuellement n’est que le résultat logique d’un système qui a méthodiquement
abîmé la nation et l’a conduit dans une impasse une impasse historique qui fait
que nombreux soient les Gabonais qui pensent sérieusement que si la population
va s’inscrire massivement sur les listes électorales et va tout aussi
massivement voter, Mborantsuo viendra déclarer les vrais résultats ! Comment
peut-on être si naïf ?
Comment peut-on faire
confiance à un supposé candidat de l’opposition qui vient nous dire, comme le
font Raymond Ndong-Sima et les autres, qu’il suffit d’aller voter et si cette
fois Mborantsuo lit le droit, nous gagnerons. Mais bon sang, depuis quand
Mborantsuo lit le droit ?
Il faut être sérieux. Au
Gabon, l'opposition doit prôner un changement de système en profondeur, et
renoncer aux illusions de changements dans le système existant. Des PDGistes ne
peuvent pas reformer leur système ; et surtout ne peuvent pas organiser des
élections transparentes. C’est clair.
Ces dernières années, les
observateurs s’intéressant à la scène politique gabonaise, comme ce blog, sont
partagés entre inquiétude et pessimisme pour le Gabon. Plus les Bongo demeurent
au pouvoir, plus le pays se dégrade.
Les gens avertis ne
comprennent pas que le pays continu de lier son sort aux fluctuations internes
d’une famille ; et s’accommode d’une agonie présidentielle depuis 2018 qui
dégrade son image et démontre l’impotence de l’opposition qui ne parvient pas à
assumer collectivement et imposer un projet de rupture totale.
Les conséquences de cette
décadence sont légitimement redoutées par la plupart des Gabonais. Comment
peut-on sincèrement demander aux Gabonais de faire confiance, pour
l’organisation de l’élection présidentielle, à des gens qui pilotent un système
d’opacité façonné à leur image et pour leur victoire, qui voile toute
visibilité et fait en sorte que les statistiques, quand elles existent, ne
deviennent que des notions aléatoires, partielles voire partiales ; comme nous
l’avons vu en 2016 pour les chiffres du Haut-Ogooué ?
Classique de l’autisme de
despotes murés dans le déni et la perpétuation du pouvoir, Ali Bongo vient
encore de balafrer la constitution ; en ouvrant plus grand le boulevard
électoral qui était déjà le sien. Mais au lieu de dénoncer cela, nombreux sont
les candidats de l’opposition dont le discours est : « inscrivez-vous sur les
listes électorales ; nous allons gagner ».
À l’incurie politique
dans laquelle on enferme les Gabonais, s’ajoutent forcément l’enfermement, la
censure et la désinformation qui givrent et parasitent la vie publique. La
vérité nous oblige de dire que beaucoup d’opposants sont caporalisés par le
régime pour servir de faire valoir.
En un mot comme en mille,
l’expérience des 54 dernières années nous prouve que l’amélioration interne du régime
n’est ni envisageable, ni possible. Plus qu’une crise politique, le Gabon
endure une impasse systémique. Que faire, quand on sait que même l’opposition
croit que Bilié-By-Nze nous prépare une élection juste et équitable ?
Cette opposition, nous
l’appelons cube maggi. Elle assaisonne l’environnement politique Gabonais pour
lui donner un gout de démocratie. Mais au fond, les Bongo continuent de nous
faire manger de la merde!
Mais nooon ,arrêtez.
ReplyDeleteQu'est ce qui vous empêche de devenir les opposant que vous aimerez que les autres soient.
C'est vous qui restez assis en espérant que la tour de pise change son fusil d'épaule.
Sortez vos doigts de quelque part et faites ce que vous reprochez aux opposant de ne pas faire.
Il faut agir.
Encor une fois, laissez les autres appliquer leur méthode et appliquez la vôtre.
Bref, je fini par comprendre que vous n'êtes pas des énervants mais des émergents.