WHEN ONE DOES NOT KNOW WHAT ELSE TO INVENT TO JUSTIFY THEIR SUPPORT TO ALI BONGO’S DIALOGUE, THIS IS WHAT THEY COME UP WITH! QUAND ON NE SAIT PLUS QUOI INVENTER POUR JUSTIFIER SON SOUTIEN AU DIALOGUE D’ALI BONGO, ÇA DONNE ÇA !

English version

It is difficult for a scholar to practice for a long time intellectual imposture, because in doing so they obviously lose their credibility and reputation.

If people like Alain Claude Bilié By Nze can afford to say all day long and with boldness, bullshit like "the European MPs are not elected Gabonese citizens, so they cannot votee sanctions against Gabon”, they have nothing to defend but their little position of the moment, because they have no intellectual basis asking for the public to be more demanding towards them. On the other hand, when a Guy Rossatanga-Rignault, for example, comes to tell you that the results of the 2016 election in the Haut-Ogooué province are quite normal because the Gabonese people operate according to an electoral sociology unique in the world, you have to wonders what has happened to his neurons, for one cannot call oneself a teacher and wanting to occupy the top of the cerebral ladder of a country and practice an intellectual imposture as low and obvious as this. Faced with this moral hypocrisy, everything written so far by Guy Rossatanga-Rignault, and all that he will write in the future, lose all its value.

It is in this same vein of intellectual depreciation that Jonathan Ntoutoume-Ngome is now inscribed. Indeed, this academic, at each of his media appearance, seeks to justify the relevance of participating to Ali Bongo’s dialogue. After the vote in the Parliament of the European Union which, which in the eyes of a large number of observers, holding within them respect for the democratic aspirations of all peoples, including those of Africa, cemented Ali Bongo’s illegitimacy, Jonathan Ntoutoume-Ngome exposed in Gabonreview, the following wacky reasoning:

1. The MEPs voted in a way that embarrasses the regime at the head of Gabon.

2. Gabon has therefore become the laughing stock of the world

3. If we want Gabon to regain its place in the world, let us all go to dialogue with Ali Bongo; dialogue during which we could achieve the reforms that the EU is talking about.

Dear readers, here is what is nonsensical thinking; and an academic like Jonathan Ntoutoume-Ngome knows very well that his proposal is absurd, because we reply to him the following:

1. Is it not Ali Bongo who has caused Gabon to become the laughingstock of the world by holding on to power despite his defeat at the election?

2. Why aren’t you asking the one who turned Gabon into the laughingstock of the world, to go away so that the country can regain its rightful place, but it is rather to the people that you ask to make concessions to Ali Bongo so to keep him in power?

Dear readers, you of course realize that what Jonathan Ntoutoume-Ngome proposes cannot be envisaged for this blog, because we consider his suggestion as a sum of nonsense and banalities in the service of the regime in place, concealed behind a pseudo vows to the benefit of Gabon. This does not work!

We will not give up!

Version française

Il est difficile à un universitaire de pratiquer pendant longtemps l’imposture intellectuelle, car on y laisse forcement et sa crédibilité et sa réputation.

Si des gens comme Alain Claude Bilié By Nze peuvent se permettre de dire avec aplomb et à longueur de journée, des conneries du type : «les députés Européens ne sont pas des élus Gabonais, donc ils ne peuvent prendre des sanctions contre le Gabon », ils n’ont rien d’autre à défendre que leur petit strapontin du moment, car n’ayant aucune assise intellectuelle demandant que le public soit plus exigeant envers eux. Par contre, quand un Guy Rossatanga-Rignault par exemple, vient vous dire que les résultats de l’élection 2016 dans la province du Haut-Ogooué sont tout à fait normaux car les Gabonais opèrent selon une sociologie électorale particulière et unique au monde, on se demande bien ce qui a bien pu arriver à ses neurones, car on ne peut pas se dire enseignant et vouloir occuper le haut du pavé cérébral d’un pays et pratiquer une imposture intellectuelle aussi basse et évidente. Devant cette hypocrisie morale, tout ce qu’a écrit jusqu’ici Guy Rossatanga-Rignault, et tout ce qu’il écrira dans le futur, perd toute sa valeur.

C’est dans ce même registre de dépréciation intellectuelle que s’inscrit désormais Jonathan Ntoutoume-Ngome. En effet, cet universitaire, à chacune de ses sorties médiatiques, cherche à justifier la pertinence d’une participation au dialogue d’Ali Bongo. Après le vote au parlement de l’Union Européen qui consacrait de fait, dans l’esprit d’un grand nombre d’observateurs ayant en eux le respect pour les aspirations démocratiques de tous les peuples, y compris ceux d’Afrique, l’illégitimité d’Ali Bongo, Jonathan Ntoutoume-Ngome a exposé dans Gabonreview, le farfelu raisonnement suivant :

1. Les députés Européens ont voté d’une manière qui déboute le régime à la tête du Gabon.

2. Le Gabon est par conséquent devenu la risée du monde

3. Si nous voulons que le Gabon retrouve ses lettres de noblesse, allons tous au dialogue avec Ali Bongo ; dialogue au cours duquel nous pourrons obtenir les reformes dont parle l’UE.

Chers lecteurs, voici ce qui s’appelle raisonner par l’absurde ; et un universitaire comme Jonathan Ntoutoume-Ngome sait très bien que sa proposition est absurde, car nous lui répondons ce qui suit :

1. N’est-ce pas Ali Bongo qui a fait que le Gabon devienne la risée du monde en se maintenant au pouvoir malgré sa défaite à l’élection ?

2. Pourquoi vous ne demandez pas à celui qui fait que le Gabon soit la risée du monde, de débarrasser le plancher pour que le pays retrouve ses lettres de noblesse, mais c’est plutôt au peuple que vous demandez de faire des concessions à Ali Bongo pour qu’il se maintienne au pouvoir ?

Chers lecteurs, vous aurez vite compris que ce que propose Jonathan Ntoutoume-Ngome ne peut être envisagé pour ce blog, car nous considérons son propos comme une somme de non-sens et de banalités au service du régime en place, dissimulés derrière un pseudo vœux de valorisation du Gabon. Non ça ne passe pas !

On ne lâche rien !