CASIMIR OYE-MBA THROWS IN THE TOWEL. AS FOR US, WE CONTINUE. CASIMIR OYE-MBA JETTE L’EPONGE. NOUS, ON CONTINUE

English version

Casimir Oye-Mba, recently was on Gabonese public television, basically saying that he was positioning himself for a normalization of relations with the regime, and with Ali Bongo and that he would be, in a personal capacity, for a participation in the coming legislative election. In short, he throws in the towel and recognizes Ali Bongo as his presidency. He therefore joins René Ndemezo'Obiang who had already said: "the election is behind us".

During his entire interview on Gabon Television, at no time did Casimir Oye-Mba mention Ali Bongo's massacres in 2016. The moral of the story: the dead are also behind Oye-Mba.

Dear readers, how can we forgive someone like Ali Bongo for not only stealing the votes of the Gabonese people, but especially for having massacred them? By acting as he does today, Casimir Oye-Mba tells us clearly and unambiguously that in his conscience, he allows Ali Bongo to do the most horrible things to his fellow citizens.

How can Casimir Oye-Mba say, "I have no problem with Ali Bongo"; when we know that right now, people like Bertrand Zibi are in prison? At the moment when Gabonese people's wounds are still raw and Ali Bongo is inflicting more injuries upon them, Casimir Oye-Mba has just given up.

What can we tell him? Nothing but: "thank you for everything, but we will continue!”

We will not give up!

Traduction française

Casimir Oye-Mba, est récemment passé sur la télévision publique Gabonaise, dire essentiellement qu’il se positionnait pour une normalisation des relations avec le régime, et avec Ali Bongo et qu’il serait lui, à titre personnel, pour une participation aux législatives à venir. En résumé, il jette l’éponge et reconnait Ali Bongo comme son président. Il rejoint donc René Ndemezo’Obiang qui avait déjà dit : « l’élection est derrière nous ».

Pendant tout son passage sur Gabon Télévision, à aucun moment, Casimir Oye-Mba n’a parlé des massacres commis d’Ali Bongo en 2016. Moralité : les morts aussi sont derrière Oye-Mba.

Chers lecteurs, comment peut-on pardonner à quelqu’un comme Ali Bongo, d’avoir non seulement volé les suffrages des Gabonais, mais surtout de les avoir massacrés ? En agissant comme il le fait aujourd’hui, Casimir Oye-Mba nous dit clairement et sans ambiguïté que dans sa conscience, il permet à Ali Bongo de faire les choses les plus horribles à ses concitoyens.

Comment Casimir Oye-Mba peut-il dire : « je n’ai aucun problème avec Ali Bongo » ; quand on sait qu’en ce moment même, des gens comme Bertrand Zibi sont en prison ? Au moment où les blessures des Gabonais sont encore ouvertes et qu’Ali Bongo leurs en inflige d'autres, Casimir Oye-Mba lui vient d’élever son corps.

Que pouvons-nous lui dire ? Rien d’autre que : « merci pour tout, mais nous, nous continuons ! »

Nous ne lâchons rien!