THE PRIMARIES WITHIN THE PDG, WHAT A BIG JOKE. LES PRIMAIRES AU SEIN DU PDG, QUELLE GROSSE BLAGUE

Charles Mve Ella of PDG
Charles Mve Ella du PDG




English version

Because in Gabon all the wealth and money belong to the ruling family and their cronies, because they are too afraid and scared to loose their powers and become regular people, if left to the Bongos, it is going to be a long while before Gabon could become a democracy. However, due to the changing times, the despotic Bongo regime has to pretend to be promoting democracy, in the eyes of the international community. The Bongo regime has to find a mechanism that would allow it to say that it is promoting democracy whilst undermining itself at every turn.

It is that little cynical game the PDG, the party in power, is playing. That party announced that for the first time, its legislative candidates would not be designated, but would be chosen by a primary vote. This is being hailed by people like Charles Mve-Ella (pictured above) of PDG, as a “revolutionary” step toward making that party more democratic. The PDG leadership is saying that their candidates are being chosen by the party base and no longer by its bosses. Nonetheless, the reality as is often the case in Gabon, is showing an entirely different phenomenon. When one looks at those primaries, they are a big joke. There is no party base and the candidates are being designated by the party bosses like in the past but just pretending to go through a primary process. Everybody knows this in Gabon. On government television, they have shown some candidates being “chosen” by a party base of 60 people. This is ridiculous because 60 people can be easily assembled by anybody in Gabon and also, what kind of representation can anybody claim when dealing by a party base of 60 individuals? Ali Bongo wants people to think that he is pushing reforms, but he is in reality just reinforcing the dictatorship and further weakening the republican character of Gabon.

The PDG is a vile stain for Gabon. The Gabonese people have put up with their stupidity of all kinds for far too long. The PDG is always ready to use all kinds of twists and turns to justify enslaving the Gabonese population. This latest sneaky little “primaries” trick is oh so typical of the PDG. They lie to keep power and use their power to abuse the weak and defenseless and steal from the people of Gabon. It would be so gratifying to see the hard working masses of Gabon overrun the current regime, take control of the oil wealth and have the profits better distributed among the Gabonese people. Could you imagine what a better country it would be? Instead of a real democracy, the regime Bongo is playing with smoke and mirrors. Surely the Bongo family view is that the people of Gabon do not need democracy. What a patronizing attitude! They are forcing an entire nation of more than a million people to have such a regressive existence, in which people are not treated as mature and respectable beings, but as servants who must say and do what the monarch wants. Only fools would believe that primaries are actually taking place within the PDG. As usual, the candidates are being designated by Ali Bongo and his cronies, the so called base is just asked to trot along and validate what their masters have already decided. Does anybody truly believe that this famous base would nominate a candidate that does not support Ali Bongo? If the candidates are already picked by the party leadership, what is the base choosing exactly?

Gabon is a dictatorship. One that could be in danger of being overthrown by a group dedicated Gabonese people if they decide to take their destiny into their own hands. As long as the Bongos are in power, they will continue to ultimately decide who is up and who is down. Introducing these fake “primaries” will not change the PDG one bit. The existing social structures keeping Gabon hostage, wants the Gabonese people to exist as if their lives were a scripted game of cards.

So goes Gabon



Version Française


Parce qu’au Gabon toute les ressources naturelles et financières appartiennent à la famille régnante et à leurs relations, parce qu’ils ont trop peur et sont terrifiés par la perte du pouvoir et celle de devenir des gens ordinaires, s'il n’en tenait qu’aux Bongos, il se passerait encore un long moment avant que le Gabon ne puisse devenir une démocratie. Toutefois, en raison de l'évolution des temps, le régime despotique Bongo doit faire semblant de promouvoir la démocratie aux yeux de la communauté internationale. Le régime Bongo se doit de trouver un mécanisme qui lui permettrait de dire qu'il fait la promotion de la démocratie, tout en la sapant furtivement à chaque détour.

C'est à ce petit jeu cynique que le PDG, le parti au pouvoir, est en train de jouer. Ce parti a annoncé que pour la première fois, ses candidats aux législatives ne seraient pas désignés, mais seraient choisis à l’issue d’un vote primaire. Ceci est décrit par des gens comme Charles Mve-Ella (photo ci-dessus) du PDG, comme une "révolutionnaire" étape rendant ce parti plus démocratique. La direction du PDG raconte que leurs candidats sont choisis par la base du parti et non plus par ses barons. Néanmoins, la réalité, comme c’est souvent le cas au Gabon, présente un phénomène entièrement différent. Quand on regarde ces primaires, on se rend compte que c’est une grosse blague. Il n'y a pas de base du parti et les candidats sont désignés par les barons comme dans le passé, mais font juste semblant de passer par un processus des primaires. Tout le monde le sait au Gabon. Sur la télévision gouvernementale, ils ont montré certains candidats étant «choisis» par une base du parti de 60 personnes. C'est ridicule, parce que 60 personnes peuvent être facilement assemblées par quiconque au Gabon et aussi, quel type de représentation peut-on prétendre se prévaloir lorsqu'il s'agit d'une base du parti des 60 personnes? Ali Bongo veut que les gens pensent qu'il fait des réformes, mais il n'est en réalité qu’entrain de renforcer la dictature et affaiblir davantage le caractère républicain du Gabon.

Le PDG est une tache ignoble pour le Gabon. Le peuple gabonais a toléré toutes sortes de stupidité de leur part depuis trop longtemps. Le PDG est toujours prêt à utiliser toutes sortes de trucs et détours pour justifier son asservissement de la population gabonaise. Cette dernière astuce des "primaires" est oh si typique du PDG. Ils mentent pour préserver le pouvoir et utiliser ce pouvoir pour abuser de la faiblesse des gens sans défense et voler le peuple gabonais. Ce serait tellement gratifiant de voir les masses du Gabon venir à bout du régime actuel, prendre le contrôle des richesses pétrolières et mieux répartir les profits entre les populations. Pourriez-vous imaginer combien de fois le pays serait meilleur? Au lieu d'une véritable démocratie, le régime Bongo répand un nuage de fumée. Sûrement le point de vue de la famille Bongo est que le peuple Gabonais n'a pas besoin de démocratie. Quelle attitude condescendante! Ils forcent une nation entière de plus d'un million de personnes a une existence régressive, dans laquelle les gens ne sont pas traités comme des êtres matures et respectable, mais comme des serviteurs qui doivent dire et faire ce que veut le monarque. Seuls des idiots peuvent penser que les primaires ont effectivement lieu au sein du PDG. Comme d'habitude, les candidats sont désignés par Ali Bongo et ses acolytes, il est juste demandé à la soit disant base d’aller au trot valider ce que leurs maîtres ont déjà décidé. Quelqu'un pense t-il vraiment que cette fameuse base désignerait un candidat qui ne soutienne pas Ali Bongo? Si les candidats sont déjà sélectionnés par la direction du parti, qu’elle est le choix de la base exactement?

Le Gabon est une dictature. Une qui pourrait être en danger d'être renversé par une population décidée, si elle convient de prendre sa destinée en mains. Aussi longtemps que les Bongos seront au pouvoir, ils continueront à décider qui fait la pluie et le beau temps au Gabon. L'introduction de ces fausses "primaires" ne changera pas le PDG d'un iota. La structure sociale existante et maintenant en otage, le Gabon, souhaite que le peuple gabonais vive comme si son existence était un jeu de cartes scénarisés.

Ainsi va le Gabon