THE NIGHTLY EVENING NEWS ON GABONESE GOVERNMENT TELEVISION DECLARES THAT ALI BONGO IS THE LEADER THE MOST CONSULTED AT THE CURRENT UNITED-NATIONS SESSION. LE JOURNAL TÉLÉVISÉ DU SOIR SUR LA RTG1 DÉCLARE ALI BONGO COMME ÉTANT LE DIRIGEANT LE PLUS CONSULTÉ DE LA SESSION DE L’ONU EN COURS.
Patrick Simangoye, journalist at RTG1 (God help us). Patrick Simangoye, journaliste à la RTG1 (que Dieu nous garde)
English version
Dear readers, you are probably asking why we would pay attention to such foolishness from press outlets that have long lost credibility and that no one with any kind of sense would listen to. You would be right of course. But in Gabon, a lot of people do not have access to proper information and are totally prisoners of the national government own media which day in and day out, tell them that their leader, albeit illegitimate, can do no wrong and the entire world is at its feet; which of course is total bull crap but if a lie is repeated a thousand time, people start to believe it. This is why it is important that every time the Bongos propaganda machine is caught in a lie, people of good will need to make sure to highlight that lie and explain to people that they are being sold a bill of goods not worth a bucket of warm spit.
For a long time, being a true journalist in Gabon has been extremely difficult if not impossible. Only very few people can be called true journalists. Some of those who tried to tell the truth have ended up dead in mysterious conditions; others have been jailed and harassed numerous times. However, if a journalist is willing to do and say what the Bongos want, then his or her career will prosper. That’s the deal the Gabonese press has to make. The truth and facts are often sacrificed for the sake of “preserving my job” and “to avoid angering the regime.” In Gabon, a journalist is taught that his main mission is to be loyal first and foremost to the president and his family and to their party. That’s means that the Bongos who have instituted what is for all intents and purposes a monarchy in Gabon, are always right, they are always fantastically brilliant and their wishes and decisions are always for the greater good. In the Gabonese public media paid for by the taxpayers, the Bongos are above any form of criticism. When was the last time anyone read an article in a public newspaper or saw a program on public television that criticized the people in power? Not only are journalists and editors banned from criticizing the Bongos, they are also prohibited from publishing any material that may, God forbid, be interpreted as “offensive” to His Excellency, His Majesty, the Raïs, the distinguished comrade etc.
The official media in Gabon is under the total control of the Ministry of communication, which appoints editors and journalists, and pays their salaries. It also provides money for the print media. In this system, there has never been room for freedom of expression and there will never be. The media exist to only serve as a mouthpiece for the ruler, his family and close friends. There is almost a competition among journalists to outdo each other on who can best flatter the Bongos. On Thursday, the anchor of the nightly news on the most important TV channel in Gabon, RTG1, Patrick Simangoye, took lying in the name of stupid flattery to a new level when a declared, without shame, that Ali Bongo was the most consulted leader in the world at the current session of the United Nations taking place in New-York. For Patrick Simangoye, when it comes to word affairs, all the leaders on the planet are knocking on Ali Bongo’s door so they could benefit from his incomparable wisdom!
-When leaders want to know what to do about Afghanistan, apparently they do not need to talk to Amid Karzai or Barack Obama; they go to Ali Bongo.
-When leaders want to know what to do about the world economic crisis, apparently they do not need to talk to Angela Merkel or Cameron, or the Chinese delegation; no, no and no, they go to Ali Bongo for crisp answers.
-When leaders want to find a solution to the Israeli-Palestinian impasse, do they talk to Netanyahu or Abbas? They do not need to; they just go to Ali Bongo for their answers.
It is clear to anybody with a brain that these Gabonese journalists saying these crazy things are absolutely not concerned at all about informing the public, but only about flattering who they think wants to hear these stupid lies. To preserve their positions and their livelihood, these journalists are willing to overlook the ruthless corruption that is crippling Gabon as they continue to insanely pretend that Ali Bongo is an important world leader, a status that is absolutely and ridiculously false. When faced with such consistently ridiculous performances by the Gabonese public media, one is not sure whether to laugh out loud take offense or express outrage at such a brazenly impudent attempt to lie to the people by insulting their intelligence. When watching RTG1, one is always reminded to be witnessing ignorance and stupidity in action.
So goes Gabon
Version Française
Chers lecteurs, vous vous êtes probablement demandés pourquoi nous prêtions attention à de telles sottises émanant d'organes de presse qui ont depuis longtemps perdu toute crédibilité et qu'aucune personne pourvue de bon sens n’écouterait. Vous auriez raison, bien sûr. Mais au Gabon, beaucoup de personnes n'ont pas accès à l'information appropriée et sont totalement prisonniers des médias gouvernementaux, qui jour après jour, leur disent que leur « chef », quoiqu’illégitime, ne peut rien faire de mal et a le monde entier est à ses pieds; ce qui bien sûr est de la merde, mais si un mensonge est répété mille fois, les gens commencent à y croire. C'est pourquoi il est important que chaque fois que la machine propagandiste des Bongos est prise en flagrant délit de mensonge, les gens de bonne volonté doivent s'assurer de mettre en évidence ce mensonge et expliquer aux gens qu’on leur raconte des bêtises.
Depuis longtemps, il est extrêmement difficile d’être un vrai journaliste au Gabon, voire impossible. Il n’y a que très peu de personnes qui peuvent être appelées journalistes. Certains de ceux qui ont essayé de dire la vérité ont fini morts dans des conditions mystérieuses, d'autres ont été emprisonnés et harcelés à de nombreuses reprises. Cependant, si un journaliste est prêt à faire et dire ce que veulent les Bongos, il est clair que sa carrière va prospérer. C'est le pacte que doit faire la presse gabonaise. La vérité et les faits sont souvent sacrifiés au nom de «préserver mon travail» et «pour éviter de fâcher le régime." Au Gabon, on dit au journaliste que sa mission principale est d'être loyal d'abord et avant tout envers le président et sa famille et à leur parti. Cela signifie que les Bongos qui ont institué ce qui est à toutes fins utiles une monarchie au Gabon, ont toujours raison ; sont toujours incroyablement brillants et leurs souhaits et leurs décisions sont toujours pour le plus grand bien du peuple. Dans les médias publics gabonais, payés aux frais du contribuable, les Bongos sont au-dessus de toute forme de critique. À quand remonte la dernière fois que quiconque a lu un article dans un journal public ou regardé une émission à la télévision publique qui a critiqué objectivement les gens du pouvoir? Non seulement les journalistes et les rédacteurs interdisent et s’interdisent de critiquer les Bongos, ils se défendent aussi de publier tout matériel qui pourrait, grands dieux non, être interprété comme «une offense» à Son Excellence, Sa Majesté, le Raïs, le distingué camarade etc
Les médias officiels au Gabon sont sous le contrôle total du ministère de la communication, qui nomme les rédacteurs et journalistes, et paie leurs salaires. Il fournit également des fonds pour la presse écrite. Dans ce système, il n'y a jamais eu de place pour la liberté d'expression et il n'y aura jamais. Les médias existent pour seulement servir de porte-voix à Ali Bongo, sa famille et ses amis proches. Il y a presque compétition entre les journalistes à se surpasser les uns les autres a qui pourrait le mieux flatter les Bongos. Jeudi, dans le Journal du soir sur la chaîne de télévision la plus importante au Gabon, la RTG1, Patrick Simangoye, a porté le mensonge au nom de la flatterie stupide à un nouveau palier quand il a déclaré, sans honte, qu’Ali Bongo était le dirigeant le plus consulté de la planète au cours de la session actuelle de l'Organisation des Nations Unies ayant lieu à New-York. Pour Patrick Simangoye, quand il s’agit de relations internationales, tous les dirigeants de la planète vont frapper à la porte d'Ali Bongo afin qu'ils puissent bénéficier de sa sagesse incomparable!
-Lorsque les dirigeants du monde veulent savoir quoi faire en Afghanistan, apparemment ils n'ont pas besoin de parler à Amid Karzaï ou Barack Obama, ils vont consulter Ali Bongo.
-Lorsque les dirigeants du monde veulent savoir quoi faire au sujet de la crise économique mondiale, apparemment ils n'ont pas besoin de parler à Angela Merkel ou David Cameron, ou à la délégation chinoise, non, non et non, ils vont voir Ali Bongo pour des réponses et solutions nettes.
-Lorsque les dirigeants de la planète veulent trouver une solution à l'impasse israélo-palestinienne, parlent-ils à Netanyahou ou Abbas? Ils n'en ont pas besoin, car il suffit juste de demander à Ali Bongo pour que les réponses se matérialisent.
Il est clair pour tout le monde ayant un cerebellum que ces journalistes gabonais, qui disent ces folles bêtises ne sont absolument pas concernés du tout d'informer le public, mais tiennent seulement à flatter ceux dont ils pensent veulent entendre ces mensonges stupides. Afin de préserver leurs positions et leurs moyens de subsistance, ces journalistes sont prêts à oublier l’impitoyable corruption qui paralyse le Gabon et préfèrent continuer sottement à prétendre qu’Ali Bongo est un leader mondial important, un statut qui est absolument et ridiculement faux. Lorsqu'on est confronté constamment à de telles ridicules performances des médias publics gabonais, on n'est plus certain s'il faut en rire, s'offusquer ou même exprimer son indignation devant de telles tentatives éhontées et impudentes de mentir au peuple en insultant son intelligence. Lorsque l’on regarde la RTG1, on est toujours amené à se rappeler que l'on assiste à une démonstration d’ignorance et de stupidité en direct.
Ainsi va le Gabon
English version
Dear readers, you are probably asking why we would pay attention to such foolishness from press outlets that have long lost credibility and that no one with any kind of sense would listen to. You would be right of course. But in Gabon, a lot of people do not have access to proper information and are totally prisoners of the national government own media which day in and day out, tell them that their leader, albeit illegitimate, can do no wrong and the entire world is at its feet; which of course is total bull crap but if a lie is repeated a thousand time, people start to believe it. This is why it is important that every time the Bongos propaganda machine is caught in a lie, people of good will need to make sure to highlight that lie and explain to people that they are being sold a bill of goods not worth a bucket of warm spit.
For a long time, being a true journalist in Gabon has been extremely difficult if not impossible. Only very few people can be called true journalists. Some of those who tried to tell the truth have ended up dead in mysterious conditions; others have been jailed and harassed numerous times. However, if a journalist is willing to do and say what the Bongos want, then his or her career will prosper. That’s the deal the Gabonese press has to make. The truth and facts are often sacrificed for the sake of “preserving my job” and “to avoid angering the regime.” In Gabon, a journalist is taught that his main mission is to be loyal first and foremost to the president and his family and to their party. That’s means that the Bongos who have instituted what is for all intents and purposes a monarchy in Gabon, are always right, they are always fantastically brilliant and their wishes and decisions are always for the greater good. In the Gabonese public media paid for by the taxpayers, the Bongos are above any form of criticism. When was the last time anyone read an article in a public newspaper or saw a program on public television that criticized the people in power? Not only are journalists and editors banned from criticizing the Bongos, they are also prohibited from publishing any material that may, God forbid, be interpreted as “offensive” to His Excellency, His Majesty, the Raïs, the distinguished comrade etc.
The official media in Gabon is under the total control of the Ministry of communication, which appoints editors and journalists, and pays their salaries. It also provides money for the print media. In this system, there has never been room for freedom of expression and there will never be. The media exist to only serve as a mouthpiece for the ruler, his family and close friends. There is almost a competition among journalists to outdo each other on who can best flatter the Bongos. On Thursday, the anchor of the nightly news on the most important TV channel in Gabon, RTG1, Patrick Simangoye, took lying in the name of stupid flattery to a new level when a declared, without shame, that Ali Bongo was the most consulted leader in the world at the current session of the United Nations taking place in New-York. For Patrick Simangoye, when it comes to word affairs, all the leaders on the planet are knocking on Ali Bongo’s door so they could benefit from his incomparable wisdom!
-When leaders want to know what to do about Afghanistan, apparently they do not need to talk to Amid Karzai or Barack Obama; they go to Ali Bongo.
-When leaders want to know what to do about the world economic crisis, apparently they do not need to talk to Angela Merkel or Cameron, or the Chinese delegation; no, no and no, they go to Ali Bongo for crisp answers.
-When leaders want to find a solution to the Israeli-Palestinian impasse, do they talk to Netanyahu or Abbas? They do not need to; they just go to Ali Bongo for their answers.
It is clear to anybody with a brain that these Gabonese journalists saying these crazy things are absolutely not concerned at all about informing the public, but only about flattering who they think wants to hear these stupid lies. To preserve their positions and their livelihood, these journalists are willing to overlook the ruthless corruption that is crippling Gabon as they continue to insanely pretend that Ali Bongo is an important world leader, a status that is absolutely and ridiculously false. When faced with such consistently ridiculous performances by the Gabonese public media, one is not sure whether to laugh out loud take offense or express outrage at such a brazenly impudent attempt to lie to the people by insulting their intelligence. When watching RTG1, one is always reminded to be witnessing ignorance and stupidity in action.
So goes Gabon
Version Française
Chers lecteurs, vous vous êtes probablement demandés pourquoi nous prêtions attention à de telles sottises émanant d'organes de presse qui ont depuis longtemps perdu toute crédibilité et qu'aucune personne pourvue de bon sens n’écouterait. Vous auriez raison, bien sûr. Mais au Gabon, beaucoup de personnes n'ont pas accès à l'information appropriée et sont totalement prisonniers des médias gouvernementaux, qui jour après jour, leur disent que leur « chef », quoiqu’illégitime, ne peut rien faire de mal et a le monde entier est à ses pieds; ce qui bien sûr est de la merde, mais si un mensonge est répété mille fois, les gens commencent à y croire. C'est pourquoi il est important que chaque fois que la machine propagandiste des Bongos est prise en flagrant délit de mensonge, les gens de bonne volonté doivent s'assurer de mettre en évidence ce mensonge et expliquer aux gens qu’on leur raconte des bêtises.
Depuis longtemps, il est extrêmement difficile d’être un vrai journaliste au Gabon, voire impossible. Il n’y a que très peu de personnes qui peuvent être appelées journalistes. Certains de ceux qui ont essayé de dire la vérité ont fini morts dans des conditions mystérieuses, d'autres ont été emprisonnés et harcelés à de nombreuses reprises. Cependant, si un journaliste est prêt à faire et dire ce que veulent les Bongos, il est clair que sa carrière va prospérer. C'est le pacte que doit faire la presse gabonaise. La vérité et les faits sont souvent sacrifiés au nom de «préserver mon travail» et «pour éviter de fâcher le régime." Au Gabon, on dit au journaliste que sa mission principale est d'être loyal d'abord et avant tout envers le président et sa famille et à leur parti. Cela signifie que les Bongos qui ont institué ce qui est à toutes fins utiles une monarchie au Gabon, ont toujours raison ; sont toujours incroyablement brillants et leurs souhaits et leurs décisions sont toujours pour le plus grand bien du peuple. Dans les médias publics gabonais, payés aux frais du contribuable, les Bongos sont au-dessus de toute forme de critique. À quand remonte la dernière fois que quiconque a lu un article dans un journal public ou regardé une émission à la télévision publique qui a critiqué objectivement les gens du pouvoir? Non seulement les journalistes et les rédacteurs interdisent et s’interdisent de critiquer les Bongos, ils se défendent aussi de publier tout matériel qui pourrait, grands dieux non, être interprété comme «une offense» à Son Excellence, Sa Majesté, le Raïs, le distingué camarade etc
Les médias officiels au Gabon sont sous le contrôle total du ministère de la communication, qui nomme les rédacteurs et journalistes, et paie leurs salaires. Il fournit également des fonds pour la presse écrite. Dans ce système, il n'y a jamais eu de place pour la liberté d'expression et il n'y aura jamais. Les médias existent pour seulement servir de porte-voix à Ali Bongo, sa famille et ses amis proches. Il y a presque compétition entre les journalistes à se surpasser les uns les autres a qui pourrait le mieux flatter les Bongos. Jeudi, dans le Journal du soir sur la chaîne de télévision la plus importante au Gabon, la RTG1, Patrick Simangoye, a porté le mensonge au nom de la flatterie stupide à un nouveau palier quand il a déclaré, sans honte, qu’Ali Bongo était le dirigeant le plus consulté de la planète au cours de la session actuelle de l'Organisation des Nations Unies ayant lieu à New-York. Pour Patrick Simangoye, quand il s’agit de relations internationales, tous les dirigeants de la planète vont frapper à la porte d'Ali Bongo afin qu'ils puissent bénéficier de sa sagesse incomparable!
-Lorsque les dirigeants du monde veulent savoir quoi faire en Afghanistan, apparemment ils n'ont pas besoin de parler à Amid Karzaï ou Barack Obama, ils vont consulter Ali Bongo.
-Lorsque les dirigeants du monde veulent savoir quoi faire au sujet de la crise économique mondiale, apparemment ils n'ont pas besoin de parler à Angela Merkel ou David Cameron, ou à la délégation chinoise, non, non et non, ils vont voir Ali Bongo pour des réponses et solutions nettes.
-Lorsque les dirigeants de la planète veulent trouver une solution à l'impasse israélo-palestinienne, parlent-ils à Netanyahou ou Abbas? Ils n'en ont pas besoin, car il suffit juste de demander à Ali Bongo pour que les réponses se matérialisent.
Il est clair pour tout le monde ayant un cerebellum que ces journalistes gabonais, qui disent ces folles bêtises ne sont absolument pas concernés du tout d'informer le public, mais tiennent seulement à flatter ceux dont ils pensent veulent entendre ces mensonges stupides. Afin de préserver leurs positions et leurs moyens de subsistance, ces journalistes sont prêts à oublier l’impitoyable corruption qui paralyse le Gabon et préfèrent continuer sottement à prétendre qu’Ali Bongo est un leader mondial important, un statut qui est absolument et ridiculement faux. Lorsqu'on est confronté constamment à de telles ridicules performances des médias publics gabonais, on n'est plus certain s'il faut en rire, s'offusquer ou même exprimer son indignation devant de telles tentatives éhontées et impudentes de mentir au peuple en insultant son intelligence. Lorsque l’on regarde la RTG1, on est toujours amené à se rappeler que l'on assiste à une démonstration d’ignorance et de stupidité en direct.
Ainsi va le Gabon
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