WIKILEAKS CABLES (IV): BRUNO MOUBAMBA HUNGER STRIKE AND THE PURGES WITHIN THE RANKS OF THE PDG. LES CABLES DE WIKILEAKS (IV): LA GREVE DE LA FAIM DE BRUNO MOUBAMBA ET LES PURGES AU SEIN DU PDG

English version



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BRUNO BEN ON A HUNGER STRIKE
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¶2. (U) Bruno Ben Moubamba, one of the 23 candidates for the
Presidency, began a hunger strike on August 15 in front of
the National Assembly. Moubamba is protesting alleged
illegalities surrounding the upcoming election,
specifically that the revision of the electoral list was
performed too quickly to be reliable, and the President of
the Constitutional Court Madeleine Mborantsuo violated
article 89 of the constitution by not stepping down when her
7 year term expired in the last two months. Moubamba is
demanding that the Constitutional Court reopen the
inscriptions of the electoral list and remove Mborantsuo from
the Constitutional Court. Moubamba chose the front of the
National Assembly for his hunger strike in order to gain
attention from the local and international press. Moubamba
is visibly weakened from his hunger strike, though he has
consumed water and sugar in order to grant interviews.

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PDG CLOSES RANKS
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¶4. (U) Throughout the week of August 19 the ruling Gabonese
Democratic Party (PDG) dismissed several important members of
the party because of insufficient loyalty to the PDG's
candidate Ali Bongo Ondimba. Current independent candidates
that were former PDG members like Jean Eyeghe Ndong, Andre
Mba Obame and Casimir Oye Mba were officially ejected from
the PDG's rosters. The PDG also dismissed a number of
less-prominent members of the party who had connections to or
were openly supporting candidates other than Ali Bongo. The
PDG claims the demissions were due to the "non-respect" of
the rules of the party.
The PDG's demission of the
non-supporters of Ali Bongo was expected. In fact, we are a
little surprised it took the party this long to formally
eject the independent candidates and their supporters.
Moubamba, who is a marginal candidate at best, is gaining
reasonable coverage in the media for his hunger strike though
it is unlikely it will lead to a boost to his candidacy or a
delay in the election. We are seeking further information
about Mborantsuo's term of office, but do not believe that
there will be any serious challenge to her seat at the head
of the key institution that may be called upon to decide
Gabon's future president. END COMMENT.
REDDICK



Version française


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Bruno Ben grève de la faim
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¶ 2. (U) Bruno Ben Moubamba, un des 23 candidats à la
Présidence, a commencé une grève de la faim le 15 août en face de
l'Assemblée nationale. Moubamba proteste contre les illégalités entourant l'élection à venir, spécifiquement que la révision de la liste électorale a été
effectué trop rapidement pour être fiable, et que le président de
la cour constitutionnelle, Madeleine Mborantsuo, a violé
l'article 89 de la constitution en ne quittant pas son poste quand son
Mandat de 7 ans a expiré au cours des deux derniers mois. Moubamba exige que la cour constitutionnelle rouvre les inscriptions sur la liste électorale et la demission de Mborantsuo de la Cour constitutionnelle. Moubamba a choisi la devanture de l'assemblée nationale pour faire sa grève de la faim afin d'obtenir l'attention de la presse locale et internationale. Moubamba est visiblement affaibli par sa grève de la faim, mais il consomme de l'eau et du sucre afin d'accorder des interviews.

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Le PDG serre les rangs
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¶ 4. (U) Tout au long de la semaine du 19 août, le PDG, le parti au pouvoir a purgé un nombre important de ses membres, accusés de manque de loyauté et fidélité envers leur candidat Ali Bongo Ondimba. Les candidats indépendants
qui étaient d'anciens membres du PDG comme Jean Eyeghe Ndong, André
Mba Obame et Casimir Oyé Mba ont été officiellement éjectés du PDG. Le PDG a également purgé un certain nombre de moins éminents membres du parti qui avaient des liens ou soutenaient des candidats autres qu'Ali Bongo. Le PDG affirme que ces purges sont dues au "non-respect" des règles du parti.
Les démissions du PDG et la purge des non-partisans d'Ali Bongo étaient attendues. En fait, nous sommes un peu surpris qu'ils aient attendu aussi longtemps pour éjecter les candidats indépendants et de leurs partisans. Moubamba, qui est un candidat marginal, au mieux, a obtenu une couverture médiatique raisonnable de sa grève de la faim. S'il
est peu probable qu'elle conduira à un nouvel élan de sa candidature ou un
report des élections, nous avons demandé des informations supplémentaires
À propos de Mborantsuo, mais ne pensons pas que son siège à la tête
de l'institution clé qui peut être appelé à trancher la future élection pour le président du Gabon, soit particulièrement en danger. FIN COMMENTAIRE.
Reddick