WHERE ARE THE THOUSANDS OF INHABITANTS OF THE ELECTORAL DISTRICT OF OGOOUE-LETILI (BOUMANGO)? OÙ SONT DONC PASSÉS LES MILLIERS D’ÉLECTEURS DU DISTRICT DE L’OGOOUÉ-LÉTILI (BOUMANGO)?
Les "milliers et milliers" d'habitants de Boumango venus écouter Ali Bongo
English version
As you have read in Wikileaks cables we have published in our blog, the region of Haut-Ogooue had incredibly inflated numbers of electors during the presidential election of 2009. The department of Ogooue-Letili is a good illustration of that. Not only this department gave Ali Bongo a percentage of 98% of their votes, the number of people presumed to have voted, if we are to believe the government figures, was in several thousands. The specific numbers are hard to come by (what else in new in Gabon?), but according to the figure of the CENAP (the Gabonese electoral commission), at a minimum about 4000 people voted in this district.
Ali Bongo was visiting this district today Sunday, 11 of September 2011, to thank them for their support and also to promise that he would transform their environment into a “Singapore” very soon. But surprisingly, as the picture above demonstrates, less than 500 people showed up to greet the prodigal son and hear his liturgy. This ridiculously low number is an illustration and a demonstration of what the Wikileaks cables have told us. The reality is that there are not a lot of people in that region in general and in places like Boumango in particular. The Bongos have been trying to socially engineer this region into a more populated area of Gabon, but to no avail. The reality of this picture is that the numbers of people you see are probably more representative of what the population on the ground actually is, than the numbers we were given by the CENAP during the election. If there are only 500 people in an area and the government tells us that 5000 people voted at a rate of 98% for Ali Bongo, you would clearly understand that these government numbers are 90% fictitious. This is how the Bongos steal elections. They manipulate the electoral register and create electors where none exist. Boumango is a case in point.
The Wikileaks cables tell us that the US embassy in Gabon believes the real number of electors in Haut-Ogooue to be closer to 44000 people. These are Gabonese nationals who are at least 18 years old and living in that region of Gabon. However, the electoral register used during the presidential election of 2009 told us that more than 110000 people were registered in that region, a number that is ridiculously inflated and designed by the regime to provide Ali Bongo with a slew of fictitious electors. The unfortunate thing for the Bongos is that reality always has a way to show up and while Ali Bongo was expecting to demonstrate his popularity in Haut-Ogooue, he has only succeeded in demonstrating just how low the population is when compared to what the electoral register suggests. Thus, proving once more that the 2009 election was indeed rigged.
It is clear that With regard to the election process in Gabon, examples like what we see in Boumango can only indicate that the Bongos will never be committed to fair and free elections. With them in power, the purity of all elections in Gabon will be at stake. How to trust a regime that systematically rigs elections? Given that the registration of an elector is a sovereign act by which the individual, under oath, asserts that he or she is qualified to register as an elector. It is a constitutional prerequisite to any person becoming an "elector," and the individual's registration is a condition precedent to the exercise of the right to vote. Considering that fact, can the Gabonese people really take seriously a regime that consistently violates this oath by creating false electoral registers?
So goes Gabon
Version Française
Comme vous l'avez lu dans les câbles de Wikileaks que nous avons publié sur notre blog, la région du Haut-Ogooué a eu un nombre d’électeurs incroyablement gonflé pendant l'élection présidentielle de 2009. Le département de l'Ogooué-Létili est une bonne illustration de ce fait. Non seulement ce département a donné à Ali Bongo un pourcentage de 98% de ses votes, mais aussi le nombre de personnes présumées avoir voté, si l'on en croit les chiffres du gouvernement, était de plusieurs milliers. Les chiffres spécifiques sont difficiles à determiner (quoi d'autre de nouveau au Gabon?), Mais selon les chiffres rendus publics par la CENAP (la commission électorale du Gabon), au minimum c’est environ 4000 personnes qui auraient voté dans cette circonscription.
Ali Bongo a été visiter ce departement le dimanche 11 Septembre 2011, pour remercier ses habitants de leur soutien et aussi de promettre qu'il allait transformer leur environnement en un «Singapour» très bientôt. Mais étonnamment, comme l'image ci-dessus le démontre, moins 500 personnes sont venues saluer le fils prodigue et écouter sa liturgie. Ce nombre ridiculement bas est une illustration et une démonstration de ce que les câbles Wikileaks nous ont dit. La réalité est qu'il n'y a pas beaucoup de gens dans cette région en général et dans des endroits comme Boumango en particulier. Les Bongos ont essayé une ingénierie sociale de cette région pour la transformer en une zone plus peuplée, mais en vain. La réalité de cette image est que le nombre de personnes que vous y voyez est probablement plus représentatif de ce que la population sur le terrain est en vérité, que les chiffres qui nous ont été donnés par la CENAP lors de l'élection. S'il y a seulement 500 personnes dans une région et le gouvernement nous dit que 5000 personnes ont voté à un taux de 98% pour Ali Bongo, vous pouvez bien comprendre que ces chiffres sont de 90% fictifs. C'est ainsi que les Bongos truquent les élections au Gabon. Ils manipulent la liste électorale et créent des électeurs là où il n'en existe pas. Boumango est un bon exemple.
Les câbles Wikileaks nous disent que l'ambassade américaine au Gabon estime que le nombre réel d'électeurs dans le Haut-Ogooué est plus proche de 44 000 personnes. Ce sont des ressortissants gabonais qui sont âgés au moins 18 ans et vivent dans cette région du Gabon. Toutefois, la liste électorale utilisée lors de l'élection présidentielle de 2009 nous indiquait que plus de 110 000 personnes étaient enregistrées dans cette région, un nombre qui est ridiculement gonflé et conçu par le régime pour fournir à Ali Bongo un tas d'électeurs fictifs. Le malheur pour les Bongos est que la réalité a toujours une manière de se manifester et Ali Bongo qui s'attendait à démontrer sa popularité dans le Haut-Ogooué, a seulement réussi à démontrer à quel point la liste électorale est fausse et que la population réelle soit plus faible que le suggère la liste électorale. Ainsi, prouvant une fois de plus que l'élection de 2009 était en effet truquée.
Il est clair qu'en ce qui concerne le processus électoral au Gabon, des exemples comme celui que nous voyons dans Boumango indiquent que les Bongos ne seront jamais pour des élections justes et libres. Avec eux au pouvoir, la fiabilité de toutes les élections au Gabon sera toujours équivoque. Comment faire confiance à un régime qui systématiquement truque les élections? Étant donné que l'inscription d'un électeur est un acte souverain par lequel l'individu, sous serment, affirme un devoir civique qui est une condition préalable constitutionnelle à toute personne désireuse de devenir « électeur », l'inscription de l'individu est une condition préalable à l'exercice du droit de vote, et est donc sacrée. Considérant ce fait, le peuple gabonais peut-il vraiment prendre au sérieux un régime qui viole systématiquement ce serment en créant de fausses listes électorales?
Ainsi va Gabon
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