THE WIKILEAKS CABLES ABOUT GABON (II). LES CABLES DE WIKILEAKS CONCERNANT LE GABON (II)

English version


¶4. (C) Three eulogies were made during the ceremony. Ali Ben
Bongo,s speech noting his father,s accomplishments seemed
to hit the right notes of solemn reverence and respect and
resonated well with our Gabonese contacts. Rogombe's eulogy
was brief and perfunctory. Prime Minister Jean Eyeghe
Ndong,s eulogy was respectful of the deceased President, but
subtly critical of the rest of the Gabonese government and
the French. His speech created a considerable buzz on the
streets of Libreville the following day.

¶7. (C) Bongo's funeral provided an enlightening glimpse of
Gabon's leadership and Bongo family dynamics. President
Rogombe appeared tired with the full weight of the transition
on her shoulders. During the U.S. delegation's encounter
with her, Rogombe only brightened when she raised with the
Ambassador her interest in discussing social issues with the
Ambassador after she leaves the Presidency. The feuding
within Bongo's family appeared to be resolved or least the
differences between Ali Bongo, sister Pascaline, and other
family members temporarily set aside for the ceremony.
Although Ali gave the eulogy on behalf of the family,
Pascaline was equally involved in managing the large number
of famuily members present. Less evident was the maneuvering
between the potential contenders for the presidency. With
the funeral marking the end of the Omar Bongo era, the
direction of Gabon's political future should become clearer,
particularly regarding the transitionn period and the
election process.
REDDICK

¶2. (U) On July 15, the ruling Gabonese Democratic Party (PDG)
nominated Minister of Defense and eldest son of the deceased
President, Ali Bongo Ondimba, as their candidate for the
upcoming elections. The official nomination provides Bongo
with full access to the vast financial resources and
geographical reach of the ruling PDG party (Reftel C). The
PDG,s decision to declare Bongo as their candidate came one
week later than expected - due to stronger-than-anticipated
opposition within the PDG from Bongo's challengers (Reftel
A). With a pretense of consensus in the PDG, Bongo,s
nomination was confirmed by the party July 18. As Minister
of Defense, Ali Bongo controls the Gabonese armed forces, and
as Omar Bongo,s eldest son he has access to the considerable
Bongo family fortune (Reftel C). Bongo is a member of the
Bateke ethnic group, a minority in Gabon. However, during
Omar Bongo,s presidency Bateke and allied ethnic groups were
moved to key leadership positions within multiple ministries.


¶6. (C) Former Minister of Interior and close ally of Ali
Bongo, Andre Mba Obame declared his resignation from the PDG
and his position as Minister for Coordination and Follow-Up
of Governmental Action on July 17. Unlike Oye-Mba and Eyeghe
Ndong, Mba Obame did not put his name forward and was not on
the list of 10 candidates considered for the PDG nomination.
Mba Obame made the announcement for the presidency in the
hospital room where Omar Bongo died, a move that angered the
Bongo family and opened the split with Ali Bongo. Mba Obame
is Fang from the Woleu Ntem region near the Cameroon border.

¶1. (C) As Gabon enters into an unprecedented period in its
history, Gabonese politics also struggles to define the norms
for the first truly unpredictable political landscape in 41
years. New election tactics like the use of short messaging
services (SMS) and billboards are prompting local debate.
The Gabonese Government, once known for its stability, is on
its third round of major governmental shakeups since the
death of Omar Bongo ) with at least one more on the way
after the August 30 election. Even the presidency, normally
the first and last word on all things politic in Gabon, is
showing weakness as Interim President Rogombe has futilely
tried to prevent the campaigns of the presidential hopefuls
from starting while allowing Ali Bongo to hijack official
functions for his own campaign. END SUMMARY.


Version fançaise

Trois oraisons ont été prononcées lors de la cérémonie. Ali Bongo dans son discours a noté les réalisations de son père. Celle de Rogombé a été brève et superficielle. Le Premier ministre Jean Eyeghe Ndong a été respectueux du Président décédé, mais subtilement critique du reste de l'Etat gabonais et des Français. Son discours a créé un buzz considérable dans le rues de Libreville le jour suivant.

Les funérailles de Bongo ont fourni un aperçu éclairant du leadership au Gabon et de la dynamique au sein de la famille Bongo. Président Rogombé semblait fatigué de tout le poids de la transition sur ses épaules. Lors de la rencontre de la délégation des Etats-Unis avec elle, celle-ci n'a paru éveillé que lorsqu'elle discutait des questions sociales avec l'ambassadeur. Les querelles au sein de la famille Bongo semblent être résolues. Le différent entre Ali Bongo, sœur Pascaline et d'autres membres de la famille ont été temporairement mis de côté pour la cérémonie. Bien que Ali ait prononcé l'oraison au nom de la famille, Pascaline était également impliqué dans l'organisation. Moins évidente est la manoeuvre entre les prétendants potentiels à la présidence. Avec les funérailles marquant la fin de l'ère Omar Bongo, la direction de l'avenir politique du Gabon devrait devenir plus claire, en particulier concernant la période de transitionn et le processus électoral.

Le 15 Juillet, le Parti démocratique gabonais (PDG) a nominé le ministre de la Défense et fils aîné du défunt Président, Ali Bongo Ondimba, comme leur candidat à la prochaines élections. La nomination officielle donne à Bongo l'accès aux vastes ressources financières et la couverture géographique du PDG du parti (Reftel C). La décision du PDG de déclarer Bongo comme son candidat s'est faire un semaine plus tard que prévu - en raison de fortes que opposition au sein du PDG (Reftel A). Après un semblant de consensus, la nomination de Bongo a été confirmée par le PDG le 18 Juillet. En tant que ministre de la Défense, Ali Bongo contrôle les forces armées gabonaises et comme Omar Bongo, le fils aîné a accès à la considérable fortune de la famille Bongo (Reftel C). Bongo est un membre du groupe ethniqueTeke, une minorité au Gabon. Toutefois, au cours Omar du règne d'Omar Bongo, les membres de ce groupe ethnique furent placés à des postes clés au sein de plusieurs ministères.

Ancien Ministre de l'Intérieur et proche allié d'Ali Bongo, André Mba Obame a déclaré sa démission du PDG et de sa position de ministre de la Coordination et de Suivi de l'Action Gouvernementale le 17 Juillet. Contrairement à Oye-Mba et Eyéghé Ndong, Mba Obame n'a pas mis son nom en avant et ne figurait pas sur la liste des 10 candidats retenus pour la nomination du PDG. Mba Obame a fait l'annonce de sa candidature à la présidence de la chambre d'hôpital où Omar Bongo est mort, un geste qui a irrité la famille Bongo et a ouvert la scission avec Ali Bongo. Mba Obame est Fang du Woleu Ntem dans la région près de la frontière du Cameroun.

Pendant que le Gabon entre dans une période sans précédent de son histoire, la politique gabonaise aussi lutte pour définir les normes du nouveau passage politiqueaprès 41 ans. De nouvelles tactiques électorales aparaissent, comme l'utilisation de la messagerie SMS et les panneaux publicitaires, suscitant un débat local. Le gouvernement gabonais, connu pour sa stabilité, est sur son troisième remaniement depuis le la mort d'Omar Bongo), avec au moins un de plus après les elections du 30 août. Même la présidence, normalement, qui a le premier mot et le dernier sur toutes les choses politiques au Gabon, montre des signes de faiblesse. Comme président intérimaire, Rogombé a futilement tenté d'empêcher les campagnes des candidats à la présidence de commencer tout en permettant à Ali Bongo de détourner les activités officielles pour sa propre campagne.