TO SAY NO TO DICTATORSHIP, WE MUST ALL DO IT. DIRE NON A LA DICTATURE, NOUS DEVONS TOUS LE FAIRE

Zacharie Myboto explaining his position after being attacked by Ali Bongo propaganda. Zacharie Myboto expliquant sa position après les attaques de la propagande d’Ali Bongo




English version



Zacharie Myboto was a long time partner of Omar Bongo, no one can deny that. However today, he is clearly saying no to Ali Bongo's hijacking of our country and for that he needs to be applauded. The Gabonese people must understand that good governance, true functioning democracy, transparency and accountability, respect for the rule of law, respect for human rights and freedoms, respect for freedom of expression and tolerance of divergent point of views not just good for some and not for others, but are sacred values that all citizen must hold dear and should demand for and uphold. Therefore, when the Bongo regime says that Myboto should not have the right to be heard simply because he was part of the Bongo the father's regime, we must respond that everybody has the right to speak and it is only the people who must decide to which extent what they are saying is valuable or not. Myboto has the right to say no to Ali Bongo, so does Casimir Oye-Mba, so does Jean Eyeghe-Ndong, so does Mba-Obame, so does Bruno Moubamba, so does Mamboundou, so does every Gabonese citizen. We should not be intimidated by the attempt of the regime to discredit all who oppose their rule. Because Myboto did not greet Ali Bongo in Mounana, the Bongo regime has decided that this is a crime. The reality is that Myboto is free to decide whether he wants to shake Ali Bongo's hand or not. There is no law forcing him to do so.

As true citizen of Gabon, we should not sit and watch passively as our resources are stolen with impunity by illegitimate leaders and their loyalists. We should not wait for another 30 years for the French press to tell us that our resources were spent in financing the French political system. The resources in our countries must benefit all of its citizens. Zacharie Myboto knows that the ballot box that should represent democracy has become nothing more than cosmetic in Gabon, as elections are characterized by vote rigging, ballot stuffing, and intimidation which always favor the Bongos. He is right and it does not matter that he was a member of Omar Bongo's cabinet, he is still right and we must knowledge that. Any attempt to discredit him by the regime should not change the fact that he is right. Every Gabonese citizen knows that the Bongos in power for 43 years, have failed to address fundamental problems like rising food prices, rising poverty levels, rising unemployment, environmental degradation, etc. Everybody also knows that these problems are due in large part to the corrupt and dictatorial nature of the leadership that is represented by the Bongos. The Gabonese people must demand real democracy that goes beyond the ballot box and addresses the economic well being of all.

Zacharie Myboto is right when he says that Ali Bongo was never elected in 2009. Every Gabonese knows this. Therefore, every citizen of Gabon knows that the country is being led by people who are interested in fulfilling their selfish personal ambitions of accumulating more wealth and maintaining grip on power at all cost. Consequently, corruption in the country is skyrocketing, most people lack access to clean water, to a decent education, to good health facilities and to reliable electrical power, among others.
Ali Bongo's goal is to break the will of the people to want their freedom. He wishes to silence his political opponents; he threatens media outlets that are not supporting him and only him. The citizens must reject these dictatorial practices. As the recent non-violent demonstrations in Tunisia and Egypt have demonstrated, it is possible to uproot dictatorship. There is no formidable weapon as the will of the people.

In sum, the Gabonese citizenry must rise up and say no to dictatorship in our country. It should be a duty for all to ensure that our country is led by transformative and visionary leaders, who are truly democratic and accountable to citizens as regards to how national resources and other public affairs are managed. We already know that the Bongos cannot do that and that is why Gabon deserves a future without them.




Version française



Zacharie Myboto a été un partenaire de longue date d'Omar Bongo, personne ne peut le nier. Cependant aujourd'hui, il refuse et dit clairement non à l'emprise d'Ali Bongo sur notre pays et pour cela nous devons l'applaudir. Le peuple gabonais doit comprendre que la bonne gouvernance, la vraie démocratie qui fonctionne dans la transparence et la responsabilité, le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales, la considération pour la liberté d'expression et la tolérance des points de vue divergents, ne sont pas seulement de bonnes choses pour certains et pas pour d'autres, mais sont des valeurs sacrées que tous les citoyens doivent chérir, exiger et faire respecter. Par conséquent, lorsque le régime Bongo affirme que Myboto ne devrait pas avoir le droit d'être entendu simplement parce qu'il faisait parti de l'équipe d'Omar Bongo, nous devons répondre que tout le monde a le droit de s'exprimer et c'est seulement le peuple qui doit décider si ce qui est dit est valable ou non. Myboto a le droit de dire non à Ali Bongo, tout comme Casimir Oye Mba, Jean Eyeghe Ndong, Mba Obame, ont le même droit. Il en va de même pour Bruno Moubamba, pour Mamboundou, ainsi que pour chaque citoyen gabonais. Nous ne devrions pas être intimidés par la tentative du régime de discréditer tous ceux qui s'opposent à leur pouvoir. Parce que Myboto n'est pas allé saluer Ali Bongo à Mounana, le régime Bongo a décidé que c'est un crime. La réalité est que Myboto est libre de décider s'il veut serrer la main d'Ali Bongo ou non. Il n'existe aucune loi l'obligeant à le faire.

Comme véritable citoyen du Gabon, nous ne devrions pas nous asseoir et regarder passivement nos ressources être volées en toute impunité par des dirigeants illégitimes et leurs partisans. Nous ne devrions pas attendre encore 30 ans pour que la presse française nous dise que nos ressources ont été consacrées au financement du système politique français. Les ressources de notre pays doivent profiter à tous ses citoyens. Zacharie Myboto sait que l'urne qui devrait représenter la démocratie est devenue rien de plus qu'un objet cosmétique au Gabon; que les élections sont caractérisées par des fraudes, des bourrages d'urnes, et d'intimidations diverses qui favorisent toujours les Bongos. Il a parfaitement raison et peu importe qu'il eut été membre du cabinet d'Omar Bongo, il a raison et c'est cela qui est important. Toute tentative du régime de le discréditer ne devrait pas changer le fait qu'il soit dans le vrai. Chaque citoyen gabonais sait que les Bongos au pouvoir depuis 43 ans, n'ont pas réussi à résoudre les problèmes fondamentaux comme la hausse des prix des denrées alimentaires, les niveaux de pauvreté croissants, la hausse du chômage, la dégradation de l'environnement, etc. Tout le monde sait aussi que ces problèmes sont dus en grande partie à la corruption et à la nature dictatoriale du régime qui est représenté par les Bongos. Le peuple gabonais doit exiger une véritable démocratie qui va au-delà des urnes et tient compte du bien-être économique de tous.

Zacharie Myboto a raison quand il dit qu'Ali Bongo n'a pas été élu en 2009. Chaque gabonais le sait. Par conséquent, chaque citoyen du Gabon sait que le pays est dirigé par des gens qui sont intéressés à assouvir leurs ambitions personnelles égoïstes d'accumulation de plus de richesse et de maintien à tout prix de leur emprise sur le pouvoir. Par conséquent, la corruption dans le pays est en pleine ascension, la plupart des gens n'ont pas accès à l'eau potable, à une éducation décente, aux hôpitaux et à l'électricité de manière fiable, entre autres.
L'objectif d'Ali Bongo est de briser la volonté des gens à vouloir leur liberté. Il souhaite réduire au silence ses adversaires politiques, il menace les médias qui ne le soutiennent pas. Les citoyens doivent rejeter ces pratiques dictatoriales. Comme les récentes manifestations non-violentes en Tunisie et en Egypte ont démontré, il est possible de se débarrasser de la dictature. Il n'y a pas d'arme plus redoutable que la volonté du peuple.

En somme, les citoyens gabonais doivent se lever et dire non à la dictature dans notre pays. Il devrait être un devoir pour tous de s'assurer que notre pays soit dirigé par des leaders transformatifs et visionnaires, qui sont véritablement démocrates et responsables devant les citoyens en ce qui concerne la façon dont les ressources nationales et d'autres affaires publiques sont gérées. Nous savons déjà que les Bongos ne peuvent pas faire cela et c'est pourquoi le Gabon mérite un avenir sans eux.