ENCOURAGING SIGNS THAT THE GABONESE OPPOSITION HAS LEARNED FROM THE PAST; BUT WOULD THIS HOLD? DES SIGNES ENCOURAGEANTS QUE L'OPPOSITION GABONAISE A APPRIS DU PASSÉ; MAIS TIENDRA T-ELLE?
Jean-Francois Ndongou, the Gabonese minister of interior reaffirming on government television that the next election will take place without any modification. Jean-Francois Ndongou, le ministre gabonais de l’intérieur réaffirmant sur la télévision gouvernementale que les prochaines élections auront lieu sans modification.
English version
Among the observers of the political life in Gabon, the events triggered by the strong involvement of the civil society in driving social and political change have generated a growing consensus that finally, the need to foster democracy and development through more dynamic and participatory approaches may be successfully imposed in Gabon. For the first time in a long time, organic discussions among various opposition parties and the civil society, have evolved in a very strong, logical, easy to understand and uncompromising and coherent collective position: "no biometry = no election". This is a message that is very easy for all to understand from the village to the cities. There is not a lot left to explain. It is crisp and to the point. For having come up with this idea, the civil society deserves a lot of credit. They have succeeded where politicians have failed again and again, in giving a common purpose to all who are fed-up with the Bongos.
The forces of the opposition have cornered Ali Bongo and his cronies. They have nowhere to go. They know that if they organize free and fair election, they are dead because they would suffer an historical wipeout. They also know that the more they resist the implementation of transparency measures in the electoral process in Gabon, the more they appear and reveal what they truly are: people who refuse to take up issues of democracy promotion and good governance. As you can see, Ali Bongo is in a lose-lose situation, as long as the opposition stays strong and united. The Gabonese opposition knows full well that in the past, concerted efforts have failed because leaders of that opposition accepted bribes from Omar Bongo in the form of government appointments for themselves of their love ones. Today, money is still the only way Ali Bongo could extricate himself from the conundrum he is in at the moment.
Despite the strong demonstration of unity among the opposition, displayed at the moment, it is not too difficult to realize that this alliance is however still fragile and too weak in certain respects to ensure effectiveness against the Bongo regime. Strengthening these alliances among the opposition by fostering a strong participatory approach to a strategy of winning the country back from the Bongos, is the only way to keep this alliance going. Because, if the diverse participants figure out that the opposition has no chance of taking over the country, they would consider negotiating a side deal with Ali Bongo since they would reason that he would be the one with the power anyway. But if it is clear that this opposition can make the Bongo regime tumble, then the alliance would only become stronger because everybody would want to be on the side of victory.
To help the opposition stay united, it is crucial for the Gabonese people to get involved. After all, it is the social and economic development of the country that is at stake. If the majority of the population approves of what the opposition and the civil society are doing, it is time to make it clear and visible by coming out and letting it be known that the Gabonese people as a whole would like to see this dialogue and partnerships between
The opposition and the civil society continue to gain in strength and that those who would accept bribed would not have a future in the Gabon most people want to see built.
The entrenchment of the Bongo regime through undemocratic means must come to an end. Gabon must craft and adopt a constitution that works for the entire nation not for just a family or an individual. Important institutions such as those responsible for an array of oversight like the constitutional court or the electoral commission cannot continue to only rubber stamp whatever the Bongos want. The Gabonese opposition must continue to insist that true democracy is the best form of government and this is almost universally accepted. The challenge now is for all to remain strong in their positions and conviction, so a democratic culture and practice can have the chance of being implemented in Gabon. This is a challenge that faces the civil society, the opposition and the Gabonese people. It is a challenge worthy of their courage and determination. The Gabonese people are now more than ever seeing the Bongo regime as an anachronism that is unwilling to change because it is fearful of survival.
Version française
Parmi les observateurs de la vie politique du Gabon, les événements déclenchés par la forte implication de la société civile dans la conduite du changement social et politique, suscitent un consensus croissant selon lequel, enfin, la nécessité de favoriser la démocratie et le développement par des approches plus dynamiques et participatives peut être imposée au Gabon. Pour la première fois depuis bien longtemps, des discussions organiques entre divers partis d'opposition et la société civile, ont évolué vers une très forte, logique, facile à comprendre, intransigeante et cohérente position collective: "pas de biométrie = pas d'élection». Voici un message qui est très facile à comprendre pour tous, à partir du village vers les villes. Il n'y a pas grand chose à expliquer. Il est mordant et précis. Pour avoir eu cette idée, la société civile mérite beaucoup de crédit. Elle a réussi là où les politiciens ont échoué encore et encore, en donnant une visée commune à tous ceux qui en ont assez des Bongos.
Les forces de l'opposition ont acculé Ali Bongo et ses acolytes. Ils n'ont pas d'issue. Ils savent que s'ils organisent des élections libres et transparentes, ils sont morts parce qu'ils subiraient une débâcle historique. Ils savent aussi que plus ils résistent à la mise en place des mesures de transparence dans le processus électoral au Gabon, plus ils apparaissent et révèlent ce qu'ils sont vraiment: des gens qui refusent de promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance. Comme vous pouvez le voir, Ali Bongo est dans une situation perdant-perdant, aussi longtemps que l'opposition reste forte et unie. L'opposition gabonaise sait très bien que dans le passé, des efforts concertés ont échoué parce que les leaders de cette opposition ont accepté des pots de vin d'Omar Bongo en forme de nominations gouvernementales pour eux-mêmes et leurs proches. Aujourd'hui, l'argent est encore le seul moyen grâce auquel Ali Bongo pourrait se dégager de l'impasse dans laquelle il se trouve en ce moment.
Malgré la solide démonstration d'unité dans l'opposition, affichée en ce moment, il n'est pas trop difficile à réaliser que cette alliance est cependant encore fragile et trop faible à certains égards, pour assurer l'efficacité contre le régime Bongo. Le renforcement de cette alliance des composantes de l'opposition, en favorisant une approche participative dans une stratégie visant à retirer le pays aux Bongos, est la seule façon de garder cette alliance intacte. Parce que, si les différents participants se disent que l'opposition n'a aucune chance de prendre le pays, ils envisageraient de négocier un compromis avec Ali Bongo, car ils raisonneraient que ce dernier serait au pouvoir de toute façon. Mais s'il est clair que cette opposition puisse faire culbuter le régime Bongo, alors à ce moment là, l'alliance deviendrait plus forte car tout le monde voudrait être du côté de la victoire.
Afin d'aider l'opposition à rester unie, il est crucial que le peuple gabonais s'implique. Après tout, c'est le développement économique et social du pays dont il s'agit. Si la majorité de la population approuve ce que l'opposition et la société civile font, il est temps que cela soit visible et claire, en laissant entendre que le peuple gabonais dans son ensemble aimerait voir ce dialogue et le partenariat entre l'opposition et la société civile continue de gagner en force et que ceux qui accepteraient d'être soudoyés n'auraient pas un avenir dans le Gabon que la plupart des gens veulent voir renaitre.
Le retranchement du régime Bongo derrière des moyens antidémocratiques doit prendre sa fin. Le Gabon doit se munir et adopter une constitution qui fonctionne pour toute la nation, et non pas juste pour une famille ou un individu. Des importantes institutions telles que celles responsables du contrôle des mécanismes républicains comme la Cour constitutionnelle, ou la commission électorale, ne peuvent pas continuer à exister rien que pour entériner les vœux des Bongos. L'opposition gabonaise doit continuer d'insister sur le fait que la vraie démocratie soit la meilleure forme de gouvernement et que cette notion soit presque universellement acceptée. Le défi est maintenant pour tous à demeurer fermes dans leurs positions et leurs convictions, pour qu'une culture démocratique et sa pratique puisse avoir la chance d'être mise en œuvre au Gabon. C'est un défi que doivent relever la société civile, l'opposition et le peuple gabonais. C'est un défi digne de leur courage et de leur détermination. Le peuple gabonais plus que jamais, observe maintenant un régime Bongo anachronique qui n'est pas disposé à changer parce qu'il a peur de sa survie.
English version
Among the observers of the political life in Gabon, the events triggered by the strong involvement of the civil society in driving social and political change have generated a growing consensus that finally, the need to foster democracy and development through more dynamic and participatory approaches may be successfully imposed in Gabon. For the first time in a long time, organic discussions among various opposition parties and the civil society, have evolved in a very strong, logical, easy to understand and uncompromising and coherent collective position: "no biometry = no election". This is a message that is very easy for all to understand from the village to the cities. There is not a lot left to explain. It is crisp and to the point. For having come up with this idea, the civil society deserves a lot of credit. They have succeeded where politicians have failed again and again, in giving a common purpose to all who are fed-up with the Bongos.
The forces of the opposition have cornered Ali Bongo and his cronies. They have nowhere to go. They know that if they organize free and fair election, they are dead because they would suffer an historical wipeout. They also know that the more they resist the implementation of transparency measures in the electoral process in Gabon, the more they appear and reveal what they truly are: people who refuse to take up issues of democracy promotion and good governance. As you can see, Ali Bongo is in a lose-lose situation, as long as the opposition stays strong and united. The Gabonese opposition knows full well that in the past, concerted efforts have failed because leaders of that opposition accepted bribes from Omar Bongo in the form of government appointments for themselves of their love ones. Today, money is still the only way Ali Bongo could extricate himself from the conundrum he is in at the moment.
Despite the strong demonstration of unity among the opposition, displayed at the moment, it is not too difficult to realize that this alliance is however still fragile and too weak in certain respects to ensure effectiveness against the Bongo regime. Strengthening these alliances among the opposition by fostering a strong participatory approach to a strategy of winning the country back from the Bongos, is the only way to keep this alliance going. Because, if the diverse participants figure out that the opposition has no chance of taking over the country, they would consider negotiating a side deal with Ali Bongo since they would reason that he would be the one with the power anyway. But if it is clear that this opposition can make the Bongo regime tumble, then the alliance would only become stronger because everybody would want to be on the side of victory.
To help the opposition stay united, it is crucial for the Gabonese people to get involved. After all, it is the social and economic development of the country that is at stake. If the majority of the population approves of what the opposition and the civil society are doing, it is time to make it clear and visible by coming out and letting it be known that the Gabonese people as a whole would like to see this dialogue and partnerships between
The opposition and the civil society continue to gain in strength and that those who would accept bribed would not have a future in the Gabon most people want to see built.
The entrenchment of the Bongo regime through undemocratic means must come to an end. Gabon must craft and adopt a constitution that works for the entire nation not for just a family or an individual. Important institutions such as those responsible for an array of oversight like the constitutional court or the electoral commission cannot continue to only rubber stamp whatever the Bongos want. The Gabonese opposition must continue to insist that true democracy is the best form of government and this is almost universally accepted. The challenge now is for all to remain strong in their positions and conviction, so a democratic culture and practice can have the chance of being implemented in Gabon. This is a challenge that faces the civil society, the opposition and the Gabonese people. It is a challenge worthy of their courage and determination. The Gabonese people are now more than ever seeing the Bongo regime as an anachronism that is unwilling to change because it is fearful of survival.
Version française
Parmi les observateurs de la vie politique du Gabon, les événements déclenchés par la forte implication de la société civile dans la conduite du changement social et politique, suscitent un consensus croissant selon lequel, enfin, la nécessité de favoriser la démocratie et le développement par des approches plus dynamiques et participatives peut être imposée au Gabon. Pour la première fois depuis bien longtemps, des discussions organiques entre divers partis d'opposition et la société civile, ont évolué vers une très forte, logique, facile à comprendre, intransigeante et cohérente position collective: "pas de biométrie = pas d'élection». Voici un message qui est très facile à comprendre pour tous, à partir du village vers les villes. Il n'y a pas grand chose à expliquer. Il est mordant et précis. Pour avoir eu cette idée, la société civile mérite beaucoup de crédit. Elle a réussi là où les politiciens ont échoué encore et encore, en donnant une visée commune à tous ceux qui en ont assez des Bongos.
Les forces de l'opposition ont acculé Ali Bongo et ses acolytes. Ils n'ont pas d'issue. Ils savent que s'ils organisent des élections libres et transparentes, ils sont morts parce qu'ils subiraient une débâcle historique. Ils savent aussi que plus ils résistent à la mise en place des mesures de transparence dans le processus électoral au Gabon, plus ils apparaissent et révèlent ce qu'ils sont vraiment: des gens qui refusent de promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance. Comme vous pouvez le voir, Ali Bongo est dans une situation perdant-perdant, aussi longtemps que l'opposition reste forte et unie. L'opposition gabonaise sait très bien que dans le passé, des efforts concertés ont échoué parce que les leaders de cette opposition ont accepté des pots de vin d'Omar Bongo en forme de nominations gouvernementales pour eux-mêmes et leurs proches. Aujourd'hui, l'argent est encore le seul moyen grâce auquel Ali Bongo pourrait se dégager de l'impasse dans laquelle il se trouve en ce moment.
Malgré la solide démonstration d'unité dans l'opposition, affichée en ce moment, il n'est pas trop difficile à réaliser que cette alliance est cependant encore fragile et trop faible à certains égards, pour assurer l'efficacité contre le régime Bongo. Le renforcement de cette alliance des composantes de l'opposition, en favorisant une approche participative dans une stratégie visant à retirer le pays aux Bongos, est la seule façon de garder cette alliance intacte. Parce que, si les différents participants se disent que l'opposition n'a aucune chance de prendre le pays, ils envisageraient de négocier un compromis avec Ali Bongo, car ils raisonneraient que ce dernier serait au pouvoir de toute façon. Mais s'il est clair que cette opposition puisse faire culbuter le régime Bongo, alors à ce moment là, l'alliance deviendrait plus forte car tout le monde voudrait être du côté de la victoire.
Afin d'aider l'opposition à rester unie, il est crucial que le peuple gabonais s'implique. Après tout, c'est le développement économique et social du pays dont il s'agit. Si la majorité de la population approuve ce que l'opposition et la société civile font, il est temps que cela soit visible et claire, en laissant entendre que le peuple gabonais dans son ensemble aimerait voir ce dialogue et le partenariat entre l'opposition et la société civile continue de gagner en force et que ceux qui accepteraient d'être soudoyés n'auraient pas un avenir dans le Gabon que la plupart des gens veulent voir renaitre.
Le retranchement du régime Bongo derrière des moyens antidémocratiques doit prendre sa fin. Le Gabon doit se munir et adopter une constitution qui fonctionne pour toute la nation, et non pas juste pour une famille ou un individu. Des importantes institutions telles que celles responsables du contrôle des mécanismes républicains comme la Cour constitutionnelle, ou la commission électorale, ne peuvent pas continuer à exister rien que pour entériner les vœux des Bongos. L'opposition gabonaise doit continuer d'insister sur le fait que la vraie démocratie soit la meilleure forme de gouvernement et que cette notion soit presque universellement acceptée. Le défi est maintenant pour tous à demeurer fermes dans leurs positions et leurs convictions, pour qu'une culture démocratique et sa pratique puisse avoir la chance d'être mise en œuvre au Gabon. C'est un défi que doivent relever la société civile, l'opposition et le peuple gabonais. C'est un défi digne de leur courage et de leur détermination. Le peuple gabonais plus que jamais, observe maintenant un régime Bongo anachronique qui n'est pas disposé à changer parce qu'il a peur de sa survie.
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