THE WIKILEAKS CABLES (III): THE US AMBASSADOR REVEALS WHAT SHE WAS TOLD BY PAUL TOUNGUI. LES CABLES DE WIKILEAKS (III): L’AMBASSADEUR DES USA REVELE CE QUE LUI AVAIT DIT PAUL TOUNGUI

English version


According to Foreign Minister and Ali Bongo campaigner Paul
Tongui, Bongo faces the most difficult political challenge in
three of Gabon’s nine provinces. In her national day and
campaign speeches, Interim President Rose Rogombe exhorted
Gabonese to avoid "artificial tensions" and to exercise their
democratic rights and duties without violence. After a
delay, the Ministry of the Interior declared on August 18
that 813,164 Gabonese are registered to vote in the upcoming
election. END SUMMARY.

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CANDIDATES RUNNING AT THE START OF THE GUN
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¶2. (U) Within hours overnight, hundreds of campaign
billboards went up around Libreville and other major cities.
Most proclaimed the campaign slogans of ruling Democratic
Party of Gabon (PDG) candidate Ali Bongo Ondimba. It was
difficult to move around Libreville on August 15 without
running into a campaign event. Some candidates chose to
launch their campaigns in working class quarters among
supporters. Bongo’s posters were less prevalent in the more
populist quarters of Charbonage and Nzeng-Ayong where posters
for Maganga Moussavou, Zacharie Myboto and Andre Mba Obame
were more common. Within two miles of the main street in
Libreville, the Bord de Mer, there were three rallies for
high-profile candidates Andre Mba Obame, Zacharie Myboto, and
Ali Bongo.

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BONGO RESIGNS; 813,000 VOTERS ON THE ELECTORAL LIST
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¶5. (U) ON August 14, Ali Bongo stepped down from his cabinet
position as Minister of Defense. By doing so, he removed a
key talking point from the campaign agenda of his opponents.
The defense portfolio is now in the hands of Bongo ally and
Minister of the Interior Jean-Francois Ndongou. Minister
Ndongou, in cooperation with the electoral commission (la
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente)
revealed on August 18 that as a result of the revisions to
the electoral list, there were over 100,000 new voters added
) for a total of 813,164.

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FOREIGN MINITER TONGUI ON BONGO AND OTHERS
(C) At a national day ceremony Foreign Minister Paul
Tongui told the Ambassador that Bongo faced a tough campaign in several
provinces. Port Gentil, Gabon's commercial center, in
Ogooue-Maritime; Ogooue-Ivindo province; and Woleu-Ntem
province (bordering both Equatorial Guinea and Cameroon) will
all be difficult.Asked whether he thought there would be 23 candidates
by the end of the campaign, Tongui replied that the formation
of alliances or other tactics would not make a difference for
Bongo's campaign. Regarding the possibility of a
rapprochement between Bongo and former PDG
leaders-turned-independent candidates Oye Mba, Mba Obame, and
former prime minister Jean Eyeghe Ndong, Tongui said that
Bongo had tried to "work things out" with his former
political allies but nothing could be done at this point. He
added that the relationship with Mba Obame had been
deteriorating for about two years.

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FORTY-NINTH ANNIVERSARY OF GABON'S INDEPENDENCE COINCIDES
WITH CAMAPIGN WEEKEND
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¶8. (U) Gabon's 49th independence celebration coincided with
the start of the electoral campaign. Interim President Rose
Francine Rogombe's speeches for the two major political
events highlighted the legacy of democracy, peace, and unity
left by the last President Omar Bongo, but also warned the
Gabonese of the danger of "artificial tensions" that threaten
this legacy during the transition to a new president.

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COMMENT
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¶9. (C) Based on Gabon's previous election campaigns, we
expect government activity at the leadership level will be
drastically reduced as the election takes center stage. Ali
Bongo has the advantage of the largest campaign chest and the
nationwide PDG membership for campaign workers. Nonetheless,
FM Tongui's concern about Bongo’s weak support in several
regions is justified. Port Gentil has a PDG mayor but
opposition politicians and supporters are strong there.
Although Tongui did not elaborate, Woleu-Ntem poses a
particular problem for Bongo (a minority Teke) because the
province’s ethnic majority is Fang and voters may be drawn
to a Fang Candidate (almost one half of the 23 candidates
are Fang, including Eyeghe Ndong, Mba Obame, Oye Mba or Mba
Abessole). Interim President Rogome's thinly veiled allusion
to ethnicity as one of the dangers of "artificial tensions"
will likely be echoed in upcoming campaign stops. However,
ethnicity will remain an issue as candidates seek to
strengthen their support in the less than two weeks that
remain

TO BE CONTINUED…



Version Française

Selon le ministre des Affaires étrangères et militant d’Ali Bongo, Paul Tongui, Bongo est confronté à d’importantes difficultés dans trois des neuf provinces du Gabon. Dans un discours de campagne, le président par intérim Rose Rogombé a exhorté les gabonais d’éviter les "tensions artificielles» et d'exercer leurs droits et devoirs démocratiques, sans violence. Après un retard, le ministère de l'Intérieur a déclaré, le 18 août que 813 164 gabonais sont inscrits sur les listes électorales, pour voter à la prochaine
élection.

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Candidats en lice au départ
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¶ 2. (U) Dans la nuit, des centaines de panneaux de campagne ont été déployés autour de Libreville et d'autres grandes villes. La plupart clamaient des slogans de campagne du PDG et de son candidat Ali Bongo Ondimba. Il était difficile de se déplacer autour de Libreville le 15 août, sans rencontrer un meeting de campagne. Certains candidats ont choisi de lancer leur campagne dans les quartiers populaires. Les affiches de Bongo étaient moins visibles dans les quartiers populaires des Charbonnages, Nzeng-Ayong etc., où les affiches de Maganga Moussavou, Zacharie Myboto et André Mba Obame
étaient plus fréquentes. Au Bord de Mer, il y eu trois meetings pour André Mba Obame, Zacharie Myboto, et Ali Bongo.

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BONGO démissionne; 813 000 électeurs inscrits sur la liste électorale
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¶ 5. (U) le 14 août, Ali Bongo a démissionné de son poste de ministre de la défense. Ce faisant, il a oté un des principaux points d’accusation de ses adversaires. Le portefeuille de la défense est désormais entre les mains de l'allié de Bongo et ministre de l'intérieur Jean-François Ndongou. Le ministre Ndongou, en collaboration avec la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente a révélé le 18 août que suite à des révisions apportées à la liste électorale, il y avait plus de 100000 nouveaux électeurs ajoutés Pour un total de 813 164.

(C) Lors d'une cérémonie, le ministre des Affaires étrangères Paul Toungui a dit à l'ambassadeur que Bongo fait face à une rude campagne dans plusieurs provinces. Port-Gentil, capital économique du Gabon, en Ogooué-Maritime; dans l’Ogooué-Ivindo et dans le Woleu-Ntem la province à la frontière à la fois de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Quand on lui a demandé s'il pensait qu'il y aurait 23 candidats à l’arrivée, Toungui a répondu que la formation d'alliances ou d'autres tactiques ne ferait aucune différence pour la campagne de Bongo. Concernant la possibilité d'un rapprochement entre Bongo et les anciens du PDG, les candidats indépendants Oyé Mba, Mba Obame, et l'ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong, il a déclaré que Bongo avait tenté de «régler les choses" avec ses anciens alliés politiques, mais rien n’était plus possible à ce point. Il a ajouté que la relation avec Mba Obame s’était détériorée depuis environ deux ans.

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QUARANTE-NEUVIEME ANNIVERSAIRE DE L'INDÉPENDANCE DU GABON COINCIDE AVEC LE WEEKEND DE CAMPAGNE
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¶ 8. (U) La célébration de l'indépendance du Gabon a coïncidé avec le début de la campagne électorale. Le président par intérim Rose Francine Rogombé a prononcé un discours qui a parlé de démocratie, de paix et d'unité, mais aussi mis en garde les gabonaise du danger de «tensions artificielles» qui menacent cet héritage pendant la transition vers un nouveau président.

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COMMENTAIRE
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¶ 9. (C) Compte tenu des élections précédentes, il faut s'attendre à une activité gouvernementale réduite pendant cette période. Ali Bongo a l'avantage de la trésorerie la plus importante. Néanmoins, Paul Tongui est préoccupé par le faible soutien qu’Ali Bongo reçoit dans plusieurs régions du Gabon et cette crainte est tout à fait justifiée. Port-Gentil a un maire du pouvoir, mais les politiciens de l'opposition et leurs partisans sont forts là-bas. Bien Toungui ne l’ai pas précisé, le Woleu-Ntem pose un problème particulier pour Bongo (un minoritaire Téké), parce que la majorité ethnique de cette province est Fang et les électeurs peuvent être attirés par un candidat Fang (presque la moitié des 23 candidats sont Fang, y compris Eyeghe Ndong, Mba Obame, Oyé Mba Mba ou Abessole). Le président par intérim Rogombe a fait une allusion à peine voilée à l'ethnicité comme l'un des dangers de «tensions artificielles" et ce sera probablement un écho jusqu'à ce que la prochaine campagne s'arrête. Cependant, l’ethnicité restera un problème parce que les candidats cherchent à renforcer leurs appuis dans les moins de deux semaines qui restent.

A SUIVRE…