COULD A CONSULTANT IN A DICTATORSHIP BE NEUTRAL TO THE INJUSTICE THAT EXISTS THERE? LE CONSULTANT EN DICTATURE PEUT-IL ÊTRE NEUTRE FACE À L’INJUSTICE QUI Y SÉVIT ?
English version
When Frenchman Bernard Kouchner came to offer his consulting services to the Bongos, and collected billions to produce a bogus report on health insurance in Gabon, we all found that indecent in a country where the population lacked everything. We were right!
When Richard Attias came to offer his services to the Bongos, and collected billions to organize the phony New York Forum Africa, we all found it indecent in a country where the population lacked everything. We were right!
When our compatriot May-Mouissi comes to offer his talents to Olam, for the production of a report glossing over this more than ambiguous company in Gabon, should we treat his approach differently than that of Attias or Kouchner? We think not. We must remain logical with ourselves and consider the act of Mr. Mays-Mouissi similarly to those of Attias and Kouchner.
The firm Mays-Mouissi Consulting has the right to make a living. It is not us who will give them big contracts because we have neither the means nor the power to do so. We understand that. But as for Kouchner, we can blame the firm Mays-Mouissi for not choosing better customers.
We have no problem with Mays-Mouissi Consulting. Our problem is that this firm belongs to Mr. Mays-Mouissi, who has openly stated his position for political and economic transparency in Gabon. It is on this point that there is a problem because the opinions of Mr. Mays-Mouissi are in opposition to the decision of the firm Mays-Mouissi Consulting to work for Olam.
Can one run a consulting firm that provides services to Olam, the company that is the backbone of Ali Bongo's economic system, and claims to be politically independent in its views and personal opinions before the country's situation? Is the economy and remuneration not a motivational force?
A consulting firm's role is to investigate and produce suggestions and solutions that will serve as a matrix for their clients to improve their actions and performance. We can therefore consider that the intervention of consultants within companies serves as a strategic lever to ensure the sustainability of these companies and give them a competitive advantage over their rivals.
Dear readers, if Olam and Ali Bongo are joined as one; and if Mays-Mouissi Consulting is working to strengthen Olam in Gabon; should we not conclude that the firm Mays-Mouissi Consulting by strengthening Olam, contributes to the reinforcement of Ali Bongo? In these conditions, can the citizen Mays-Mouissi still be in good conscience surprised by the opacity surrounding the conditions which Olam operates in more and more sectors in Gabon?
Dear readers, the question is asked!
We will not give up!
Version française
Quand le Français Bernard Kouchner est venu offrir ses services de consultants aux Bongo, et encaissa des milliards pour produire un rapport bidon sur l’assurance maladie au Gabon, nous avions tous trouvé cela indécent dans un pays où la population manquait de tout. Nous avions raison !
Quand Richard Attias est venu offrir ses services aux Bongo, et encaissa des milliards pour organiser des New York Forum Africa bidons, nous avions tous trouvé cela indécent dans un pays où la population manquait de tout. Nous avions raison !
Quand notre compatriote May-Mouissi vient proposer ses talents à Olam, pour la production d’un rapport reluisant sur cette entreprise plus qu’équivoque au Gabon, devons-nous traiter sa démarche différemment que celle d’Attias ou de Kouchner ? Nous pensons que non. Nous devons rester logiques avec nous-mêmes et considérer l’acte de Monsieur Mays-Mouissi de manière similaire à ceux d’Attias et Kouchner.
Le cabinet Mays-Mouissi Consulting a le droit de vivre. Ce n’est pas nous qui leur donnerons de gros contrats car nous n’en avons ni les moyens, ni le pouvoir. Nous comprenons cela. Mais comme pour Kouchner, nous pouvons reprocher au cabinet Mays-Mouissi de mieux choisir ses clients.
Nous n’avons aucun problème avec Mays-Mouissi Consulting. Notre problème est que ce cabinet appartient à Monsieur Mays-Mouissi, qui a pris ouvertement position pour la transparence politique et économique au Gabon. C’est sur ce point qu’il y a problème car les opinions de Monsieur Mays-Mouissi sont en opposition avec la décision du cabinet Mays-Mouissi Consulting de travailler pour Olam.
Peut-on diriger un cabinet de consulting qui réalise des prestations pour Olam, l’entreprise qui est l’épine dorsale du system économique d’Ali Bongo, et se déclarer être politiquement indépendant dans ses avis et opinions personnels devant la situation du pays ? L’économie et la rémunération ne sont-elles pas une force de motivation?
Un cabinet de consulting a pour rôle de faire des enquêtes et produire des suggestions et solutions qui serviront de matrices à leurs clients pour améliorer leurs actions et performances. On peut donc considérer que l’intervention des consultants au sein d’entreprises, sert de levier stratégique permettant d’assurer la pérennité de ces entreprises et leur donner un avantage concurrentiel par rapport à leur compétition.
Chers lecteurs, si Olam et Ali Bongo n’en font qu’un ; et si le cabinet Mays-Mouissi Consulting travaille au renforcement d’Olam au Gabon ; ne devons-nous pas conclure que le cabinet Mays-Mouissi Consulting en renforçant Olam, concoure au renforcement d’Ali Bongo ? Dans ces conditions, le citoyen Mays-Mouissi peut-il encore en toute conscience s’étonner de l’opacité qui entoure les conditions dont Olam opère dans de plus en plus de secteurs au Gabon ?
Chers lecteurs, la question est posée !
On ne lâche rien !
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