THE ELASTICITY OF THE ELECTORAL CALENDAR IS ONLY ONE MORE SYMBOL OF THE BONGO’S BAD GOVERNANCE. L’ÉLASTICITÉ DU CALENDRIER ÉLECTORAL N’EST QU’UN SYMBOLE DE PLUS DE LA MAL GOUVERNANCE BONGO

English version

In a democracy, the opinion of the people is obtained by referendum and by the electoral decisions leading to the installation of powers representing the wishes of the people.

In a democracy, there is an electoral calendar according to which the frequency of obtaining the popular opinions is determined. Governments must organize elections according to this calendar; people must go to the polls according to this calendar.

If there is no electoral calendar, that is, when decisions to hold elections become random, there is no more democracy.

Dear readers, have you ever heard that France, or the US, have repeatedly postponed elections for two years? Why ? Because in these countries, the constitution is sacred and the electoral calendar is enshrined in the constitution.

You will say that in Gabon, the electoral calendar is also included in the constitution in the sense that the frequency of local, municipal, departmental, legislative, senatorial and presidential elections; is written in the constitution. But the comparison stops there, because in Gabon, a chronic uncertainty hovers around the holding of free, credible and peaceful elections. Even the President of the Constitutional Court is unable to tell you exactly when the legislative election will be held.

Every day, as you can read in that article from Gabonreview, we are informed of the hypothetical holding of the elections, without taking into account the constitutional provisions which are then only optional.

Dear readers, the failure to respect the key dates in the electoral calendar and the non-application of the constitutional provisions, are only the proof of the contempt that those holding power have for us and for our democratic aspirations, as minimal as they are.

Dear readers, there is a clear link between the current political uncertainty in Gabon and the enhanced preservation of the Bongos power. We all know that the people cannot express their legitimate concerns about the political situation on the ground in Gabon without risking their lives. Security forces having as a main mission to violently suppress demonstrations,

This is why we have to get rid of this regime. This is why we must not give up!

Version française

En démocratie, l’avis du peuple s’obtient par voie référendaire et par les décisions électorales menant à l’installation de pouvoirs représentant les volontés du peuple.

En démocratie, il y a un calendrier électoral selon lequel la fréquence de l’obtention des avis populaires est déterminée. Les gouvernements doivent organiser les élections selon ce calendrier, les peuples doivent aller aux urnes selon ce calendrier.

S’il n’y a pas de calendrier électoral, c’est-à-dire que lorsque les décisions d’organiser des élections deviennent aléatoires, il n’y a plus de démocratie.

Chers lecteurs, avez-vous jamais entendu que la France, ou les USA ont renvoyé leurs élections de manière répétitives pendant deux ans ? Pourquoi ? Parce que dans ces pays, la constitution est sacré et le calendrier électoral est inscrit dans la constitution.

Vous direz qu’au Gabon, le calendrier électoral est aussi inscrit dans la constitution en ce sens que la fréquence des élections locales, municipales, départementales, législatives, sénatoriales et présidentielles ; est inscrite dans la constitution. Mais la comparaison s’arrête là, car au Gabon, une incertitude chronique plane autour de la tenue d’élections libres, crédibles et apaisées. Même la Présidente de la Cour Constitutionnelle est incapable de vous dire exactement à quel moment se tiendront les élections législatives.

Chaque jour, comme vous pouvez le lire dans cet article de Gabonreview, on nous informe de l’hypothétique tenue des élections, sans tenir compte des dispositions constitutionnelles qui ne sont plus alors que des vues d’esprit.

Chers lecteurs, le non-respect des dates clés inscrites dans le calendrier électoral et la non-application des dispositions constitutionnelles, ne sont que les preuves du mépris que les tenants du pouvoir ont pour nous et pour nos aspirations démocratiques, aussi minimes qu’elles soient.

Chers lecteurs, il y a clairement un lien entre l’incertitude politique en cours au Gabon, et la préservation renforcée du pouvoir Bongo. Nous savons tous que le peuple ne peut exprimer ses préoccupations légitimes face à la situation politique, sur le terrain au Gabon, sans risquer sa vie. Les forces de sécurité ayant pour mission essentielle de violemment réprimer les manifestations,

Voici pourquoi nous devons nous défaire de ce régime. Voici pourquoi nous ne devons rien lâcher !