ALAIN CLAUDE BILIÉ BY NZE DOES NOT SEEM TO UNDERSTAND THE DIFFERENCE BETWEEN CULTURE AND FOLKLORE. ALAIN CLAUDE BILIÉ BY NZE SEMBLE NE PAS COMPRENDRE LA DIFFÉRENCE ENTRE CULTURE ET FOLKLORE
English version
Alain Claude Bilié by Nze wants to become the promoter of Gabonese culture. But at the festival of culture that he organizes, we see very little culture but a lot of folklore. One is far from synonymous with the other.
It is often difficult to make people understand the difference between Culture and Folklore, especially in a country like Gabon where superficial discourse is well established.
In fact, dear readers, for most Gabonese and certainly for people like Alain Claude Bilié By Nze, the Gabonese identity in general (when it exists) and that of our respective regions and ethnic groups, comes down to the music, dance and traditional costumes. But if these three elements are indisputably part of our cultures, Gabon is made of a plurality of cultures, they remain make up our so-called "folklore".
Bwiti, for example, is not just kaolin on the face, the Iboga that is consumed and the harp being played. Bwiti deals with philosophy, religion and even medicine. Bwiti as a whole is a cultural force and not a merely folkloric element as it is often presented to us by illusionists such as Bilié By Nze.
The kind of festival of cultures organized by people like Bilié By Nze presents us with a series of folkloric elements completely devoid of their cultural context. When we take a Bwiti dancer out of his context of expression, we only see a negro with Kaolin's face and banana leaves around his hips. It's a bit like a presentation of the good Banania negro of French advertisements of yesteryears.
Dear readers, instead of valuing our cultures by teaching Bwiti or Mvett in established academic institutions, with the help of a qualified teaching staff, people like Bilié By Nze take the shortcut of the valorization of folklore. This is how the regime will promote exhibitions of traditional music and dance, and will do absolutely nothing to introduce learning of Gabonese languages through national education.
Culture is living and evolving when folklore is only a fixed reproduction of rituals and traditional practices. Culture is innovative, imaginative and not afraid of globalization because it is fundamentally robust. Culture is inherently solid in all areas, but as long as the Gabonese people would not rediscovered their cultures intellectually, they will remain ignorant of these cultures even when they will wear them!
Of course, some will argue that music and traditional dance is a vector of discovery of our cultures! Obviously, will we answer, but will add: what would happen to traditional music and dance without Gabonese languages properly spoken? Simple quirks that come out of the drawers once a year and then are forgotten.
A Gabon that values its past by tradition, okay; but our modern future would be better if the new generations really know our cultures.
We will not give up!
Version française
Alain Claude Bilié by Nze se veut être devenu le promoteur de la culture Gabonaise. Mais à la fête de la culture qu’il organise, on voit très peu de culture mais énormément de folklore. L’un est loin d’être le synonyme de l’autre.
Il est souvent difficile de faire comprendre aux gens la différence entre la Culture et le Folklore, surtout dans un pays comme le Gabon ou les artifices superficiels ont pignon sur rue.
En effet chers lecteurs, pour la plupart des Gabonais et certainement pour des gens comme Alain Claude Bilié By Nze, l'identité Gabonaise en général (quand elle existe) et celle de nos régions et ethnies respectives, se résume à la musique, à la danse et aux costumes traditionnels. Mais si ces trois éléments font indiscutablement partie de nos cultures, cars le Gabon est fait d’un pluriel de cultures, cela n'en reste pas moins ce qu'on appelle "le folklore".
Le Bwiti par exemple, ce n’est pas seulement le kaolin sur le visage, l’Iboga consommée et la harpe qui psalmodie. Le Bwiti a trait à la philosophie, à la religion et même à la médecine. Le Bwiti dans son ensemble est une force culturelle et non un élément simplement folklorique comme il nous est souvent présenté par des illusionnistes comme Bilié By Nze.
Le type de fête des cultures qu’organisent des gens comme Bilié By Nze nous présentent une série d’éléments folkloriques complètement dénués de leur contexte culturel. Quand on sort un danseur de Bwiti de son contexte d’expression, nous ne voyons qu’un nègre ayant le visage badigeonné de Kaolin et des feuilles de bananier autour des hanches. C’est un peu comme une présentation du bon nègre Banania des publicités françaises d’entant.
Chers lecteurs, au lieu de valoriser nos cultures en enseignant le Bwiti ou le Mvett dans les établissements académiques assermentés, avec l’aide d’un personnel pédagogiques qualifié, des gens comme Bilié By Nze prennent le raccourci de la valorisation du folklore. C’est ainsi que le régime va promouvoir des exhibitions de musiques et danses traditionnelles, et ne fera absolument rien pour instaurer l'apprentissage des langues gabonaises par l'éducation nationale.
La culture est vivante, évolutive, quand le folklore n’est qu’une reproduction figée de rites et de pratiques traditionnelles. La culture est innovante, imaginative et n'a pas peur de la mondialisation, car elle est fondamentalement robuste. La culture est solide intrinsèquement dans tous les domaines, mais tant que les Gabonais n'auront pas redécouverts intellectuellement leurs cultures, ils resteront ignorants de ces cultures même quand ils en porteront les oripeaux!
Bien sûr, certains nous rétorqueront que la musique et la danse traditionnelle est un vecteur de découverte de nos cultures! Evidemment, allons-nous répondre, mais nous ajouterons : que deviendra la musique et la danse traditionnelle sans langues gabonaises proprement parlées ? De simples bizarreries qu’on sort des tiroirs une fois l’an et qu’on oublie ensuite.
Une Gabon qui valorise son passé par les traditions, d'accord ; mais notre avenir moderne gagnerait à ce que les nouvelles générations connaissent réellement nos cultures.
On ne lâche rien !
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