STOOGERY CAN HIDE BEHIND SCHOLARLY AND MORAL AUTHORITY. LE LARBINISME PEUT SE CAMOUFLER DERRIÈRE L’AUTHORITÉ SCHOLASTIQUE OU MORALE









English version

On 12 April 1963, eight clergymen asked the Rev. Martin Luther King Jr. to stop his civil rights demonstrations. This is the letter they sent to Martin Luther King.


We clergymen are among those who, in January, issued “an Appeal for Law and Order and Common Sense,” in dealing with racial problems in Alabama. We expressed understanding that honest convictions in racial matters could properly be pursued in the courts, but urged that decisions of those courts should in the meantime be peacefully obeyed.

Since that time there has been some evidence of increased forbearance and a willingness to face facts. Responsible citizens have undertaken to work on various problems which cause racial friction and unrest. In Birmingham, recent public events have given indication that we all have opportunity for a new constructive and realistic approach to racial problems.

However, we are now confronted by a series of demonstrations by some of our Negro citizens, directed and led in part by outsiders. We recognize the natural impatience of people who feel that their hopes are slow in being realized. But we are convinced that these demonstrations are unwise and untimely.

We agree rather with certain local Negro leadership which has called for honest and open negotiation of racial issues in our area. And we believe this kind of facing of issues can best be accomplished by citizens of our own metropolitan area, white and Negro, meeting with their knowledge and experiences of the local situation. All of us need to face that responsibility and find proper channels for its accomplishment.

Just as we formerly pointed out that “hatred and violence have no sanction in our religious and political traditions,” we also point out that such actions as incite to hatred and violence, however technically peaceful those actions may be, have not contributed to the resolution of our local problems. We do not believe that these days of new hope are days when extreme measures are justified in Birmingham.

We commend the community as a whole, and the local news media and law enforcement officials in particular, on the calm manner in which these demonstrations have been handled. We urge the public to continue to show restraint should the demonstrations continue, and the law enforcement officials to remain calm and continue to protect our city from violence.

We further strongly urge our own Negro community to withdraw support from these demonstrations, and to unite locally in working peacefully for a better Birmingham. When rights are consistently denied, a cause should be pressed in the courts and in negotiations among local leaders, and not in the streets. We appeal to both our white and Negro citizenry to observe the principles of law and order and common sense.


Signed by:

C.C.J. CARPENTER, D.D., LL.D., Bishop of Alabama.
JOSEPH A. DURICK, D.D., Auxiliary Bishop, Diocese of Mobile-Birmingham
Rabbi MILTON L. GRAFMAN, Temple Emanu-El, Birmingham, Alabama
Bishop PAUL HARDIN, Bishop of the Alabama-West Florida Conference of the Methodist Church
Bishop NOLAN B. HARMON, Bishop of the North Alabama Conference of the Methodist Church
GEORGE M. MURRAY, D.D., LL.D., Bishop Coadjutor, Episcopal Diocese of Alabama
EDWARD V. RAMAGE, Moderator, Synod of the Alabama Presbyterian Church in the United States
EARL STALLINGS, Pastors, First Baptist Church, Birmingham, Alabama


Dear readers, these religious figures were stooges at the service of those who wanted racial segregation to continue indefinitely as long as their little lives were satisfactory. Some of them were still alive a few years ago when Martin Luther King statue was unveiled in Washington. When asked their thoughts, they repudiated their posture of 1963 and feel ashamed about that. We have the same situation in Gabon these days. Once the Bongos out of power, you will see everybody repudiate what they are saying today about their support for Ali Bongo. They know they are wrong, but they have important interests that they cannot do without; and this is why we must absolutely fight them now and never give up.






Version française

Le 12 avril 1963, huit personnalités religieuses Américaines demandèrent au révérend Martin Luther King Jr. d'arrêter ses manifestations de droits civiques. Voici la lettre qu'ils envoyèrent à Martin Luther King.


Nous, membres du clergé, sommes parmi ceux qui, en janvier, ont lancé un appel pour la loi et l'ordre et le bon sens dans le traitement des problèmes raciaux en Alabama. Nous avons exprimé notre compréhension que des résolutions honnêtes des conflits raciaux pouvaient être correctement obtenues devant les tribunaux, mais nous avons demandé instamment que les décisions de ces tribunaux soient respectées de manière pacifique.

Depuis lors, il y a eu des signes d'une tolérance accrue et d’une volonté d’observer les faits. Des citoyens responsables se sont engagés à travailler sur divers problèmes qui causent des frictions et des troubles raciaux. A Birmingham, les événements publics récents ont indiqué que nous avons tous l'occasion d'adopter une nouvelle approche constructive et réaliste des problèmes raciaux.

Cependant, nous sommes maintenant confrontés à une série de manifestations de certains de nos citoyens noirs, dirigés et orientés en partie par des gens venus d’ailleurs. Nous reconnaissons l'impatience naturelle des personnes qui estiment que leurs espoirs sont lents à se réaliser. Mais nous sommes convaincus que ces manifestations sont imprudentes et inopportunes.

Nous sommes plutôt d'accord avec certains dirigeants noirs locaux qui ont appelé à une négociation honnête et ouverte des questions raciales dans notre région. Et nous croyons que ce genre d’approche des problèmes peut être mieux accompli par les citoyens de notre propre région métropolitaine, blancs et noirs, se rencontrant en vertu de leurs connaissances et expériences de la situation locale. Chacun d'entre nous doit faire face à cette responsabilité et trouver les voies appropriées pour que ceci se réalise.

Tout comme nous avons souligné que «la haine et la violence n'ont aucune place dans nos traditions religieuses et politiques », nous disons également que des actions telles que l’incitation à la haine et à la violence, même si ces manifestations sont techniquement supposées être pacifiques, n'ont pas contribué à la résolution de nos problèmes locaux. Nous ne croyons pas qu’en ces temps de de nouvel espoir soient le moment où des mesures extrêmes soient justifiées à Birmingham.

Nous félicitons la communauté dans son ensemble, les médias locaux et les responsables des forces de l’ordre en particulier, du calme avec lequel ces manifestations ont été traitées. Nous exhortons le public à continuer de faire preuve de retenue si les manifestations se poursuivaient et les responsables de l'application de la loi à rester calmes et à continuer de protéger notre ville contre la violence.

Nous exhortons en outre vivement notre propre communauté noire à retirer son soutien à ces manifestations et à s'unir localement pour travailler pacifiquement à un meilleur Birmingham. Lorsque les droits sont systématiquement refusés, cette cause devrait être invoquée devant les tribunaux et dans des négociations entre dirigeants locaux, et non dans la rue. Nous appelons nos citoyens blancs et noirs à observer les principes de la loi et de l'ordre et du bon sens.


Signé par :

C.C.J. CARPENTER, D.D., LL.D., évêque de l'Alabama.
JOSEPH A. DURICK, D.D., Évêque Auxiliaire, Diocèse de Mobile-Birmingham
Rabbin MILTON L. GRAFMAN, Temple Emanu-El, Birmingham, Alabama
Mgr PAUL HARDIN, Évêque de la Conférence Alabama-West Florida de l'Eglise Méthodiste
Mgr NOLAN B. HARMON, Évêque de la Conférence de l'Église Méthodiste de l'Alabama du Nord
GEORGE M. MURRAY, D.D., LL.D., évêque coadjuteur, diocèse épiscopal de l'Alabama
EDWARD V. RAMAGE, Modérateur, Synode de l'Église presbytérienne de l'Alabama aux États-Unis
EARL STALLINGS, Pasteur, First Baptist Church, Birmingham, Alabama


Chers lecteurs, ces figures religieuses étaient des laquais au service de ceux qui voulaient que la ségrégation raciale se poursuive indéfiniment tant que leurs petites vies étaient satisfaisantes. Certains d'entre eux étaient encore en vie il y a quelques années quand la statue de Martin Luther King a été dévoilée à Washington. Lorsqu'on leur a demandé leurs opinions, ils ont répudié leur posture de 1963 et déclaré en avoir maintenant honte. Nous avons la même situation au Gabon de nos jours. Une fois les Bongo hors du pouvoir, vous verrez que tout le monde répudiera ce qu'ils disent aujourd'hui au sujet de leur soutien à Ali Bongo. Ils savent qu’ils ont tort mais leurs intérêts sont trop importants pour eux pour faire autrement et c'est pourquoi nous devons absolument les combattre maintenant et ne jamais abandonner.

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