AGAINST THE BONGO REGIME, IT IS HIGH TIME TO APPLY STRENGTH. CONTRE LA DICTATURE BONGO, IL EST TEMPS D'APPLIQUER LA FERMETÉ





English version

The civil society movement "Ça Suffit Comme Ça" released on Friday, an announcement clearly sending a message of strength to the regime. Like dictatoships elsewhere in the world, the Bongo regime relies on its exectation that the Gabonese people would be cowards and easily intimidated; but the movement "Ça Suffit Comme Ça" is showing that some Gabonese people can be different and determine to make change happen. Overtime, the momentum will continue to be build and the pendulum will swing. Ali Bongo, as is the case with other dictators, only understands strength. Concessions to his regime are a sign of weakness to be exploited; this is why the movement "Ça Suffit Comme Ça" must remain strong and unflinching about its principle. This fight will be won only through strength. The Gabonese people are clearly saying no to Ali Bongo and his form of government that is unelected, cruel, discriminatory and exploitative. As long as the Bongo regime continues resist the legitimate demands of the populace by constantly denying the facts on the grounds, the movement "Ça Suffit Comme Ça" should not relent nor give up.

As long as the Bongo regime continues to deny, obfuscate and pretend that the unelected rulers, those imposing themselves by force are the only ones that know what is good for the country, the movement "Ça Suffit Comme Ça" should not slow down! Why does the Bongo family want to condemn the Gabonese people to live in perpetuity under a system that depends on random fear and on taking everything of value from the people? It is obvious that all dictators, throughout history, have dreaded the moment when the oppressed finally find the strength to stand up and claim their stolen rights once and for all; and it is not surprising that Ali Bongo lives in fear of the moment when the regular citizens of Gabon will shout that the emperor has no clothes, that the regime is bankrupt and illegitimate and will seek his departure and that of his family. More and more, the Gabonese people are demonstrated great courage in standing up to the might of the dictatorship and are offering great personal sacrifices without any hesitation. More and more Gabonese will give these lessons in sacrifice and commitment. The Gabonese public opinion has recently witnessed great examples of audacity and boldness rarely seen, if ever, in the country; such as when the members of the Party UPG defied the National Assembly and refused to bring Pierre Mamboundou corpse over there; such as when the movement "Ça Suffit Comme Ça" decided that the time for mobilization had come and gathered like minded people for an unprecedented campaign that yielded an effective boycott of the legislative election with a resulting turnout of less than 10%. Yet the regime continues with its lies and distortions. It fabricates and manufactures fake turnout numbers to make it seem as if the public cared its legislative elections, and ties to pretend that 113 MPs from the PDG were "elected" by the Gabonese people.

An excellent example of the cluelessness of Ali Bongo, the head of the ruling pyramid, was demonstrated in his disastrous inauguration of the Agondjé stadium, when he erroneously thought that just because he distributed free tickets to school children, he could then obtain his 40000 people in the stands for his little circus. But the people showed him just how much of a fool he was when he found himself in the company of empty stands. The Gabonese people are only asking for freedom and respect for their rights. Why is the Bongo dictatorship denying them of these? The Bongo dictatorship asks only for silent citizens. But the Gabonese people must be ready to show that they are wiling to change their country forever and that dictatorships can no longer contain the population within the rigid confinement and the limited point of view imposed by the regime. Dictatorial rigidity is defunct. The almighty Bongo state, which depends on deceptions, acts of intimidation, and psychological terror, is collapsing in Gabon, it is only a mater of time before this collapse becomes visible and evident to all and the Bongos will find this out the hard way.

So will Gabon go



Version française


Le mouvement de la société civile "Ça suffit Comme Ça" a publié vendredi, un communique de presse envoyant un message de fermeté au régime. Comme toutes les dictatures ailleurs dans le monde, le régime Bongo s'appuie sur sa perception que le peuple gabonais serait continuellement lâche et facilement intimidable, mais le mouvement "Ça suffit Comme Ça" démontre que certains gabonais peuvent être différents et déterminés à faire changer les choses. Dans les temps qui viennent, l'élan continuera et le mouvement du pendule oscillera dans l'autre sens. Ali Bongo, comme c'est le cas avec d'autres dictateurs, ne comprend que la fermeté. Les concessions à son régime sont interprétées par lui et les siens comme signes de faiblesse à exploiter, c'est pourquoi le mouvement "Ça suffit Comme Ça" doit rester fort et inébranlable sur ses principes. Ce combat ne sera gagné que par la fermeté. Le peuple gabonais dit clairement non à Ali Bongo et sa forme de gouvernance qui est non élue, cruelle, discriminatoire et abusive. Tant que le régime Bongo continue de résister aux demandes légitimes de la population en persistant à nier les faits sur le terrain, le mouvement "Ça suffit Comme Ça" ne doit ni fléchir ni renoncer.

Tant que le régime Bongo continue à nier, masquer, faire semblant de s'intéresser à la réalité, alors qu'il impose par la force des dirigeants non élus et prétend que ce sont les seuls qui savent ce qui est bon pour le pays; le mouvement "Ça suffit Comme Ça" ne devrait pas ralentir! Pourquoi la famille Bongo veut-elle condamner le peuple gabonais à vivre à perpétuité sous un système qui repose sur la peur et la spoliation du peuple? Il est évident que tous les dictateurs, à travers l'histoire, ont redouté le moment où les opprimés enfin, trouvèrent la force de résister et de revendiquer leurs droits volés, une bonne fois pour toutes et il n'est pas surprenant qu'Ali Bongo vive dans la peur du moment où le citoyen gabonais ordinaire s'écrierait que l'empereur soit nu, que le régime est en faillite et illégitime et chercherait son départ et celui de sa famille. De plus en plus, le peuple gabonais démontre un grand courage en tenant tête à la soit disant "puissance" de la dictature et certains font sans aucune hésitation, de grands sacrifices personnels. De plus en plus gabonais nous donneront des leçons de sacrifice et d'engagement. L'opinion publique gabonaise a récemment été témoin d'excellents exemples d'audace et de témérité rarement vus, sinon jamais, dans le pays; comme lorsque les membres de l'UPG ont défié l'Assemblée nationale et refusé de porter la dépouille de Pierre Mamboundou vers cet édifice; par exemple lorsque le mouvement "Ça suffit Comme Ça" a décidé que le temps était venu pour la mobilisation et rassemblé des volontaires pour une campagne sans précédent qui a donné lieu à un boycott effectif de l'élection législative, avec une participation résultante de moins de 10%. Pourtant, le régime continue avec ses mensonges et ses distorsions. Il manufacture de faux chiffres pour le taux de participation pour faire croire que le public se souciait de ses élections législatives, et prétendre que les 113 députés de la PDG ont été «élus» par le peuple gabonais.

Un excellent exemple de l'idiotie d'Ali Bongo, la tête de la pyramide au pouvoir, a été démontré l'ors de son inauguration désastreuse du stade d'Agondjé, quand il a pensé à tort que juste parce qu'il distribuait des billets gratis aux adolescents dans leurs lycées et collèges, il pourrait alors obtenir ses 40000 personnes dans les gradins pour son petit cirque. Mais le peuple lui a prouvé à quel point il était crétin, quand il se retrouva en compagnie de gradins vides. Le peuple gabonais ne demande que la liberté et le respect de leurs droits. Pourquoi la dictature Bongo les lui refuse? La dictature des Bongos dépend du silence des citoyens. Mais le peuple gabonais doit être prêt à montrer qu'il soit en même de changer le pays pour toujours et que la dictature ne puisse plus contenir la population dans le confinement rigide et le point de vue limité, imposés par le régime. La rigidité dictatoriale est défunte. L'état Bongo, qui dépend du mensonge, d'actes d'intimidations et de terreur psychologique, s'effondre au Gabon. Ce n'est qu'une question de temps jusqu'à ce que cet effondrement devienne visible et évident pour tous et que les Bongos l'apprennent de rude manière.


Ainsi ira le Gabon

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